fief

  • La JARRIE, lieu-dit

    Issue d'une prononciation déformée, cette appellation nous viendrait de l'ibérique, langue parlée par des populations concentrées bien avant notre ère sur les côtes méditerranéennes des actuels pays d'Espagne et de France. Les quelques textes qui nous sont parvenus font état d'une orthographe complexe mêlant celtique, phénicien et grec.

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  • Le cerf de CERFROID

    Au premier abord l'ancien verbe françois froier (Frotter, frapper.) pourrait évoquer un lieu de reproduction où s'affrontent les cerfs mais dans le cas de Cerfroid il n'en est rien ; par contre le lieu d'affrontement n'est pas à exclure…

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  • Les Moque

    Qu'ils soient Mocbaril, Mociron, Moque Bouteille, Mocpoix, Mocquefeu, Mocac, Mocene, Mocsaury, Moulin Moche, Moque Charette, Moquetonne, Moquetonneau ou Mocpanier, l'imagination a progressivement donné un sens plutôt narquois à certains de ces différents lieux. Petite immersion dans la construction de ce toponyme.

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  • Le BAZIN, lieu-dit.

    Majoritairement patronyme, le BAZIN et ses dérivés orthographiques entre dans l'élaboration de différents noms de lieux dont les origines sont de ce fait brouillées. Comment dans ce cas bien discerner une origine humaine, d'un contexte géographique ? Petite mise à niveau…

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  • Les remises

    Depuis les origines la chasse est demeurée libre, la notion territoriale n'étant dans un premier temps soumise à aucune loi, le gibier appartenait à son prédateur du moment qu'il était pris. Pourquoi en ce cas un encadrement aussi strict avec des peines parfois très lourdes contre les contrevenants a-t-il perduré jusqu'à l'abolition de notre monarchie ?

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  • LA FOND

    L'alphabet que nous utilisons est l'héritage de très très anciennes écritures. Ces représentations d'élément basiques, pictogrammes primitifs, vont évoluer différemment en fonction des populations dans leurs graphie, prononciation et sens. Chaque lettre induit des amplitudes concrètes et abstraites, des idéogrammes. En fonction de leur place dans un mot les lettres ont une signification particulière qui se décline autour du sens de la première lettre, lui conférant ainsi une multitude de connotations toutes plus éloquentes les unes que les autres.

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  • Le Blutet

    Des appellations particulières de type Bleutière, Bluterie, Bluteau ou Blutet dévoilent le lieu d'anciennes petites activités industrielles. Les opérations progressives qui concassent les céréales pour finalement les réduire en fleur de farine nécessitent des traitements intermédiaires pour les décortiquer et les calibrer : le blutage.

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  • Le mandre et le moustier

    Un des plus anciens mots dont notre langue ait hérité qui n'a clairement aucune origine définie est almanach. Une chose est certaine : pour élaborer un calendrier il fallait une culture et une pratique. Mais quel rapport avec les mandres et les moustiers ?

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  • Sur l'origine des coudraies

    De nombreux lieux ont tiré leur nom du coudrier dont l'exploitation de l'essence, à priori de peu de valeur, s'est avérée toutefois suffisamment importante pour mériter la multitude d'appellations que nous lui trouvons encore sur notre territoire. Si son nom scientifique de corylus correspond plutôt bien à la description d'un noisetier, pourquoi en ce cas en avoir différencié le terme de coudrier ? Selon certains, le genre tirerait son nom du korys (Casque) grec pour imager la cupule des noisettes, que de corylus on aurait fait d'abord colrus, puis coldrus. Sauf que toute cette explication semble un peu tirée par la coiffe...

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  • Calais vs Chalais

    Si à l'origine ces deux différentes appellations dont la plupart ont disparu de nos cartes sont issues d'un relief elles semblent toutefois s'être progressivement différenciées par leur altitude.

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  • L'[avεn], lieu-dit.

    Pourquoi les lieux appelés Aven, Avon, Aveine, Avoine, Avesne, Avosne, etc., issus d'une souche linguistique commune liée à l'eau, ne sont-ils pas plus nombreux ?

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  • Les barres de danger

    A proximité de villes et villages se rencontrent assez souvent des lieux-dits qui, si leurs appellations se sont beaucoup diversifiées en fonction de nos régions, ont tous la même position dans la structure des anciens territoires. Si de simples champs en ont gardé l'appellation, des écarts s'y sont parfois bien développés avec des particularités riches de sens...

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  • L'Age, lieu-dit.

    Ce curieux terme, qui aurait pu évoquer une époque, sert d'appellation à des lieux concentrés sur d'anciens territoires barbares du centre ouest de la France. La plupart des auteurs tendent à en donner une explication qui suscite toutefois quelques interrogations. Petit retour aux sources celtiques...

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  • La Folie, lieu-dit.

    Ce toponyme dont l'origine a de tout temps été controversée du fait de son ancienneté a évolué vers le XVIIIe [18e] siècle pour désigner une grande et coûteuse habitation mais certains champs portent ce nom dont les parcelles ne semblent receler aucun vestige d'habitation. Chacun a exposé ses propres théories savantes sur son étymologie et je propose ce jour de revenir succinctement sur sa construction.

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  • Les sablons

    Autrefois, ce terme générique qualifiait différentes particules allant du simple caillou à la concrétion dans l'organisme en passant par la limaille, il a persisté sur l'ensemble du territoire français pour en désigner certains anciens fiefs situés dans des zones sédimentaires très (très) anciennes de plaines océaniques et volcaniques.

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  • La cour

    Parmi les mots qui, dans la composition des noms de lieu romano-francs, constituent l'élément principal, cortis est celui qu'il convient d'étudier le premier avec le plus de détail : il fut de tous, sans conteste, le plus usité ; et, à défaut de la liste trop longue, des vocables dans lesquels on le reconnaît, un choix raisonné de ceux-ci sera l'occasion de remarques qui seront formulées une fois pour toutes, et qu'on se contentera de rappeler brièvement, lorsqu'à propos de noms de lieu formés sur d'autres mots que cortis, on aurait sujet de les répéter.

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  • La Justice, lieu-dit.

    Sur de nombreux plans anciens se retrouve une parcelle appellée " Justice ". Ce lieu fait référence aux anciens châtiments qui y ont été pratiqués, il se situe à proximité d'un passage fréquenté, de préférence élevé à la vue du tout-venant, son appellation n'est pas générique et peut varier en fonction des localités. Plusieurs places à ce destinées peuvent être déterminées dans une même localité lorsque plusieurs seigneurs s'en sont partagé l'administration.

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  • CHEF D'HOSTEL (Voyez chef d'hostise.)

    Après les invasions vikings (VIIIe-XIe siècles - 8ème-11ème siècles) et leur installation sur les différents royaumes qui composent notre France, les petites gens sans statut, sans logement, sans travail, sans propriétés ni revenus, qu'ils soient serfs sans maître ou indigènes, se voient sollicitées pour s'implanter dans les zones dévastées, pour créer de nouveaux centres de vie et développer ceux qui ont su résister à l'envahisseur : ils en deviennent de ce fait des hostes seigneuriaux, plus tard appelés manants.

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  • POINT DE DÉPART : LAGUNE D'ARTIGOLLE EN GASCOGNE

    Artigole voit apparemment son origine sur la période pré-celtique, le nom serait tiré du mot d'origine ibère artiga (Terre défrichée) auquel s'ajoute le suffixe diminutif -òl, -òla dans sa signification plurielle. Artigole signifierait : " Petites terres défrichées " en langue d'Oc. Il s'agissait donc d'une appellation assez générique pour tout terrain naturel en déprise agricole qui a par la suite évolué vers d'autres significations.

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