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Une exploration de différents toponymes courants ou rares, rencontrés sur le territoire français.

  • L'Image et l'Enseigne.

    Jusqu'à la Révolution de 1789 les images et enseignes ont jalonné les passages ; il ne s'agissait pas là de pollution, mais bien d'utiles indications visuelles.

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  • La GODINE, lieu-dit.

    Devenues selon les régions bocages, landes, voire parcs, les godines ont pourtant une particularité qui les différencie.

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  • La JARRIE, lieu-dit

    Issue d'une prononciation déformée, cette appellation nous viendrait de l'ibérique, langue parlée par des populations concentrées bien avant notre ère sur les côtes méditerranéennes des actuels pays d'Espagne et de France. Les quelques textes qui nous sont parvenus font état d'une orthographe complexe mêlant celtique, phénicien et grec.

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  • Le MARTRAY, lieu-dit

    Les lieux, tout comme les mots, ont une histoire et celle-ci remonte au christianisme…

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  • La CAQUE, de la bouche au vivier.

    La caque évoque un tonneau de harengs, mais qu'en est-il de ce nom de lieu dans des localités éloignées de la mer ?

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  • Les HOUCHES, lieu-dit.

    Au premier abord cette appellation évoque un lieu de vie bien irrigué, mais qu'en est-il en absence de cette précieuse ressource, voire d'habitation ?

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  • La BIGORNE, lieu-dit.

    Cette forme bien particulière, dessinée soit par un relief, le tracé de voies d'accès ou de cours d'eau, comporte deux saillies qui sont parfois les seuls vestiges de son appellation d'origine.

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  • Les Communes, lieu-dit.

    L'appellation héritée du latin a vu son sens chahuté par les invasions barbares qui ont succédé à l'empire romain. Elle émerge réellement au Moyen Age sous une forme primitive qui prendra toute l'amplitude que nous lui connaissons après la révolution de 1789.

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  • Les Papesses, lieu-dit.

    Pourquoi dit-on " une soupape " ?
    On devrait dire " un soupape ", ou " une sous-papesse ", naturellement.
    Au fond, vous savez, je m'en moque comme un vobiscum de sa première messe.
    Albert HUMBERT (La Lanterne de Boquillon.)

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  • La CHEVÉE, lieu-dit.

    Ce terme est tiré de chave dont l'ancien françois a fait un chemin, mais quelles particularités pouvaient bien en discerner les appellations ?

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  • Le cerf de CERFROID

    Au premier abord l'ancien verbe françois froier (Frotter, frapper.) pourrait évoquer un lieu de reproduction où s'affrontent les cerfs mais dans le cas de Cerfroid il n'en est rien ; par contre le lieu d'affrontement n'est pas à exclure…

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  • Le MARTEAU, lieu-dit.

    Si l'objet est très ancien, le nom en l'état l'est beaucoup moins et il convient dans un premier temps d'en considérer l'environnement pour en déterminer l'origine d'appellation.

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  • Les capitaineries de chasse

    Les réserves de gibiers bornées étaient efficacement surveillées par différents représentants de la loi. Ces officiers étaient concentrés dans des locaux dont les fonctions ne se limitaient pas forcément à leur exercice.

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  • La DOGUE

    Ce sont les appellations des climats qui l'environnent qui permettent de déterminer la fonction initiale de ce lieu-dit.

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  • ROISE

    Au fil des siècles la France a connu de très nombreux bouleversements dans ses développements économiques. Si généralement les provinces ont été dans un premier temps relativement autonomes, le mercantilisme a souvent orienté des choix peu judicieux allant jusqu'à réduire quasiment à néant certaines activités dont il ne reste plus de nos jours qu'une simple appellation.

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  • La Fosse au Lard, lieu-dit.

    Le celtique lar (Cheminée), est à l'origine de l'ancien breton lard et de l'ancien italien lares (Divinités domestiques placées sur les cheminées.) et en règle générale de tout ce qui peut sous-entendre une abondance, un excès, aux sens propres et figurés (Pillard, gaillard, égrillard, etc.).
    En fonction de la dimension, la profondeur, l'environnement des Fosses au Lard, il est à discerner plusieurs fonctions plausibles.

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  • Les Moque

    Qu'ils soient Mocbaril, Mociron, Moque Bouteille, Mocpoix, Mocquefeu, Mocac, Mocene, Mocsaury, Moulin Moche, Moque Charette, Moquetonne, Moquetonneau ou Mocpanier, l'imagination a progressivement donné un sens plutôt narquois à certains de ces différents lieux. Petite immersion dans la construction de ce toponyme.

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  • Le BAZIN, lieu-dit.

    Majoritairement patronyme, le BAZIN et ses dérivés orthographiques entre dans l'élaboration de différents noms de lieux dont les origines sont de ce fait brouillées. Comment dans ce cas bien discerner une origine humaine, d'un contexte géographique ? Petite mise à niveau…

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  • Les remises

    Depuis les origines la chasse est demeurée libre, la notion territoriale n'étant dans un premier temps soumise à aucune loi, le gibier appartenait à son prédateur du moment qu'il était pris. Pourquoi en ce cas un encadrement aussi strict avec des peines parfois très lourdes contre les contrevenants a-t-il perduré jusqu'à l'abolition de notre monarchie ?

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  • LA FOND

    L'alphabet que nous utilisons est l'héritage de très très anciennes écritures. Ces représentations d'élément basiques, pictogrammes primitifs, vont évoluer différemment en fonction des populations dans leurs graphie, prononciation et sens. Chaque lettre induit des amplitudes concrètes et abstraites, des idéogrammes. En fonction de leur place dans un mot les lettres ont une signification particulière qui se décline autour du sens de la première lettre, lui conférant ainsi une multitude de connotations toutes plus éloquentes les unes que les autres.

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  • Le Blutet

    Des appellations particulières de type Bleutière, Bluterie, Bluteau ou Blutet dévoilent le lieu d'anciennes petites activités industrielles. Les opérations progressives qui concassent les céréales pour finalement les réduire en fleur de farine nécessitent des traitements intermédiaires pour les décortiquer et les calibrer : le blutage.

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  • Le mandre et le moustier

    Un des plus anciens mots dont notre langue ait hérité qui n'a clairement aucune origine définie est almanach. Une chose est certaine : pour élaborer un calendrier il fallait une culture et une pratique. Mais quel rapport avec les mandres et les moustiers ?

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  • Sur l'origine des coudraies

    De nombreux lieux ont tiré leur nom du coudrier dont l'exploitation de l'essence, à priori de peu de valeur, s'est avérée toutefois suffisamment importante pour mériter la multitude d'appellations que nous lui trouvons encore sur notre territoire. Si son nom scientifique de corylus correspond plutôt bien à la description d'un noisetier, pourquoi en ce cas en avoir différencié le terme de coudrier ? Selon certains, le genre tirerait son nom du korys (Casque) grec pour imager la cupule des noisettes, que de corylus on aurait fait d'abord colrus, puis coldrus. Sauf que toute cette explication semble un peu tirée par la coiffe...

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  • Calais vs Chalais

    Si à l'origine ces deux différentes appellations dont la plupart ont disparu de nos cartes sont issues d'un relief elles semblent toutefois s'être progressivement différenciées par leur altitude.

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  • Conte de l'Avent : Les deux sapins de Sainte Aurélie

    Peut-être trouvez-vous mes légendes bien sombres,
    Et mes pleurs éternels moins touchants qu'ennuyeux :
    De vous plaire pourtant je suis très-soucieux ;
    Je vais donc, pour jeter un rayon dans ces ombres,
    Essayer d'un sujet un peu moins ténébreux.

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  • Fable de Samin : L'Orme et le Noyer

    Sur le penchant d'une montagne,
    Haut et puissant seigneur de la campagne,
    L'Orme habitait près du Noyer.
    Bons voisins, ils jasaient pour se désennuyer.

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  • L'[avεn], lieu-dit.

    Pourquoi les lieux appelés Aven, Avon, Aveine, Avoine, Avesne, Avosne, etc., issus d'une souche linguistique commune liée à l'eau, ne sont-ils pas plus nombreux ?

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  • Les barres de danger

    A proximité de villes et villages se rencontrent assez souvent des lieux-dits qui, si leurs appellations se sont beaucoup diversifiées en fonction de nos régions, ont tous la même position dans la structure des anciens territoires. Si de simples champs en ont gardé l'appellation, des écarts s'y sont parfois bien développés avec des particularités riches de sens...

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  • L'Age, lieu-dit.

    Ce curieux terme, qui aurait pu évoquer une époque, sert d'appellation à des lieux concentrés sur d'anciens territoires barbares du centre ouest de la France. La plupart des auteurs tendent à en donner une explication qui suscite toutefois quelques interrogations. Petit retour aux sources celtiques...

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  • La Folie, lieu-dit.

    Ce toponyme dont l'origine a de tout temps été controversée du fait de son ancienneté a évolué vers le XVIIIe [18e] siècle pour désigner une grande et coûteuse habitation mais certains champs portent ce nom dont les parcelles ne semblent receler aucun vestige d'habitation. Chacun a exposé ses propres théories savantes sur son étymologie et je propose ce jour de revenir succinctement sur sa construction.

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  • Les sablons

    Autrefois, ce terme générique qualifiait différentes particules allant du simple caillou à la concrétion dans l'organisme en passant par la limaille, il a persisté sur l'ensemble du territoire français pour en désigner certains anciens fiefs situés dans des zones sédimentaires très (très) anciennes de plaines océaniques et volcaniques.

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  • DU MESNIL

    Devenu pour l'essentiel un nom de lieu regroupant plusieurs habitations allant jusqu'à former un village dans les régions septentrionales de France, le mesnil est en premier lieu issu du bas latin mansionile. Il s'agit d'une humble propriété rurale isolée qu'occupaient quelques colons.

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  • La cour

    Parmi les mots qui, dans la composition des noms de lieu romano-francs, constituent l'élément principal, cortis est celui qu'il convient d'étudier le premier avec le plus de détail : il fut de tous, sans conteste, le plus usité ; et, à défaut de la liste trop longue, des vocables dans lesquels on le reconnaît, un choix raisonné de ceux-ci sera l'occasion de remarques qui seront formulées une fois pour toutes, et qu'on se contentera de rappeler brièvement, lorsqu'à propos de noms de lieu formés sur d'autres mots que cortis, on aurait sujet de les répéter.

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  • Le bourg

    Le burg (haut-allemand) est un lieu fortifié, un château construit en un lieu stratégique de Germanie. Les termes purgos en grec et burgus en latin (IVe siècle) en sont des équivalents.
    Les Burgondes auraient été les gardiens de ces enceintes et si certains attribuent le nom de nos colonisateurs à ces constructions, d'autres lui confèrent un caractère plus barbare et tout aussi légitime issu de bur gund : lance de guerre.

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  • La Justice, lieu-dit.

    Sur de nombreux plans anciens se retrouve une parcelle appellée " Justice ". Ce lieu fait référence aux anciens châtiments qui y ont été pratiqués, il se situe à proximité d'un passage fréquenté, de préférence élevé à la vue du tout-venant, son appellation n'est pas générique et peut varier en fonction des localités. Plusieurs places à ce destinées peuvent être déterminées dans une même localité lorsque plusieurs seigneurs s'en sont partagé l'administration.

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  • CHEF D'HOSTEL (Voyez chef d'hostise.)

    Après les invasions vikings (VIIIe-XIe siècles - 8ème-11ème siècles) et leur installation sur les différents royaumes qui composent notre France, les petites gens sans statut, sans logement, sans travail, sans propriétés ni revenus, qu'ils soient serfs sans maître ou indigènes, se voient sollicitées pour s'implanter dans les zones dévastées, pour créer de nouveaux centres de vie et développer ceux qui ont su résister à l'envahisseur : ils en deviennent de ce fait des hostes seigneuriaux, plus tard appelés manants.

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  • LE SAVARD

    Samo est un terme radical gaulois qui signifie « été ». Cette racine a donné samaro qui, mêlée à essart, issu lui-même du exsartum latin, a formé samart pour évoluer comme suit :

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  • BODIOU. s.m.pl.

    Bodiou. — Nom de famille (pluriel de Bod, buissons) qui est entré dans la composition des noms de lieux Ty-Bodiou en Edern, Pors-Bodiou en Kermaria-Sulard, etc. ; et dont je rencontre Yvon Bodiou, arbaletrier d'une montre de Jean de Penhouët en 1420 (Pr. de dom. Mor II, 1015) ; — Yves Bodiou, peut-être le précédent, enterré « devant St-Yves » dans la cathédrale de Tréguier (Bullet. monumental, 1886, p. 305) ; — Philippe Bodiou, chapelain de l'Hermitage de Fougères en 1673 et François et Jacques Bodiou rendant aveux pour des biens en Trébeurden et St-Coulitz en 1680 (Arch. de la L.-Inf., B, 680, 850, 2810).

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  • A L'OMBRE LIMOUSINE

    La Jalade est l'appellation d'une châtaigne Corrézienne (Au même titre que l'Érirouillero, la Jasette, l'Exalade, la Rameuse, la Sauvage du Mas, etc.). Partant du principe qu'il s'agissait probablement là d'un idiome, j'ai recherché une correspondance de ce terme précis sur la région Limousine où j'ai quelques racines par mes ancêtres JALADEAU. Le patois limousin n'apportant aucun éclaircissement sur l'origine de ce mot, j'ai finalement découvert que très simplement :

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  • POINT DE DÉPART : LAGUNE D'ARTIGOLLE EN GASCOGNE

    Artigole voit apparemment son origine sur la période pré-celtique, le nom serait tiré du mot d'origine ibère artiga (Terre défrichée) auquel s'ajoute le suffixe diminutif -òl, -òla dans sa signification plurielle. Artigole signifierait : " Petites terres défrichées " en langue d'Oc. Il s'agissait donc d'une appellation assez générique pour tout terrain naturel en déprise agricole qui a par la suite évolué vers d'autres significations.

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