BRUMETS

Aux confins de la Brie Champenoise, du Valois et du Multien la paroisse est située à quatre lieues et demie nord est de Meaux, à cinq quarts de lieue sud sud est de la Ferté Milon et cinq lieues trois quart ouest nord ouest de Château Thierry.

Anciennement dans le petit Pagus Urcensis (Ourxois.) qui s'interpose sur cette région entre le Valois et la Galevèse, et comme de nombreuses localités situées sur des marches territoriales, cette ancienne seigneurie des châtellenies de Gandelu et de La Ferté Milon (Annexés aux duchés de Valois et de Château Thierry.) était autrefois largement plus boisée pour être située au cœur du Saltus Brigensis (Ancienne forêt briarde.) dont les seigneurs laïcs de Brumetz étaient forestiers. La ministrerie de Cerfroid avec qui ils partagent le territoire a quant à elle droit de dîme. Les habitants guettent au château de Gandelu.

La châtellenie de Gandelu est érigée en pairie au XIV^e [14^e] siècle après sa vente par Oudard de Chambly à Philippe Le Bel qui en cède l'administration (Avec Brumetz, Crouy, Tresmes, etc.) à Gauthier De Châtillon avec la charge de connétable de France et un échange de sa seigneurie de Châtillon. La famille de ce dernier contribue à accroître notablement les biens du prieuré dont le dernier descendant vend les biens en 1397 à Louis de France.
Au début du XVII^e [17^e] siècle, la descendante du chevalier De Dillon seigneur de la Becherelle et de Brumetz épouse le comte De Melun ; par la suite l'ancienne paroisse de Tresmes (Crouy sur Ourcq) devient propriété par alliance de la famille Potier qui partage de ce fait la seigneurie de Brumetz.
Toujours rattaché à la couronne, Gandelu et sa portion démembrée de Brumetz sort alors du duché de Château Thierry en 1652 pour relever du Louvre quand les possessions de Cerfroid demeurent du ressort de Soissons. Certains climats situés sur la généralité de Paris, d'autres sur la généralité de Soissons, la paroisse s'administre alternativement avec les deux gouvernements. Ainsi, en 1676 dans la généralité de Soissons, la paroisse se trouve dans la généralité de Paris en 1692 pour de nouveau dépendre en 1732 de la généralité de Soissons. En 1759 le village est de nouveau considéré de la généralité de Paris. En 1783 les registres portent le timbre de la généralité de Soissons.

PRODUCTIONS :

La cure

La cure de Brumetz est réunie à celle de Cerfroid au XVI^e [16^e] siècle par le pape Jules III [3] après en avoir été distraite durant quelques années. Elle vaut 600 livres en 1759.

L'église date du XIII^e [13^e] siècle et possède un maître-autel sculpté ainsi qu'un rétable avec médaillons et des châsses dorées provenant de l'église démantelée de Cerfroid.
Pendant la révolution de 1789, elle a servi d'atelier de salpêtre. Elle doit son apparence actuelle à la générosité de la famille du comte de Melun. Après cette période le concordat a réuni la cure au diocèse de Soissons.

PATRONS : Saint Crepin, Saint Crepinien.

CURÉS : François VATABLE | Pierre VIET 1642-1680 | Jean FOURNIER 1681-1725 | Alexis De THURY 1726-1754 | Etienne MARTELOT 1755-1787 | SUBTIL 1788-

• Ancien Moulin (1830), lieu-dit.
• Au dessus de la Ferme Brûlée (1830), lieu-dit.
• Au dessus de la Grande Garenne (1830), lieu-dit.
• Au dessus de la Grande Haie (1830), lieu-dit. [Il s'agit peut-être de la Haye Hayn citée dans le Ex Tabulario Monasterii Cervi-Frigidi de 1310.]
• Au dessus de la Grande Marnière (1830), lieu-dit.
• Au dessus des Vignes (1830), lieu-dit.
• Beaumont (1830), lieu-dit.
• Bridoulais, — vint sols Parisis & trois chapons chacun an de surcens sur la maison Colin Coudun seant à Brumets tenant au Bridoulais (1315), lieu-dit.
• Cerfroid, — Cerfroy-juxta-Wandeluz, diocesis Meldensis (1198), — Cervus Frigidus, Cerfroy (1232), — Cerfroi (1344), — Cerfrois (1689), ancien prieuré chef d'ordre des Mathurins, ancienne paroisse dépendant de Brumetz, hameau.
  • Bois de Cerfroid, — nemore de Cerfrei (XII^e [12^e] siècle), — Dominus Petrus Tritauz [tenet de rege (Thibaud le Chansonnier)] tenet nemus de Cerfroi, et L [50] solidos census, et pratum sub Santo Martino. (XIII^e [13^e] siècle).
  • Brumier, Brumetz, ancien fief avec justice donné par Gauthier de Châtillon au couvent de Cerfroid situé devant le cimetière du village le long du chemin de Gandelu. Composé d'une ferme et de 150 arpents de terre il appartient jusqu'au XIV^e [14^e] siècle au prieuré, période à la laquelle le bien est cédé au commandeur de Moisy le Temple (Montigny l'Allier).
    En 1757, le revenu de Brumetz est de 1000 livres et, en 1783, de 1700 livres.
    • La Ferme Brûlée (1830), lieu-dit, ferme. (? La Ferme Blanche ?)
  • La Grange Cœuret, — Crevecœur (1212), — Grange Curet (1742), — (1830), ferme des Trinitaires dépendant de l'ancien duché de Valois.
  • Le Chêne Tosley ou Bois des Hermites, bois d'environ 85 arpents qui appartient aux Trinitaires, enclavé dans les bois du duché de Gesvres et de la seigneurie de Bourneville.
  • Le Fief Philippe de Joncourt, ancien fief.
    • Les Ormes (1360), — L'Hôtel des Ormes (1582), ancienne maison seigneuriale qui dépend de la châtellenie de Gandelu.
  • Les Demoiselles, — nous en recompensation des choses dessus dittes avons baillé & baillons à toujours-mais aux dits Religieux par pur échange une maison que nous avons à Brumets à tout le pourpris & ajacenses apendans à laditte maison, si comment elle se contient devant & derriere, & est appellée laditte maison, la maison qui fut les Demoiselles (1312), maison.
  • Vigne de Cerfroid (1791), lieu-dit.
  • Saint Martin (XIII^e [13^e] siècle), lieu-dit au finage de Cerfroid.
• Château de Brumetz (1830), château.
• Chemin de Cerfroy (1830), lieu-dit.
• Courtil Thomas Le Clerc & Colart Hodoin, — Item une piece seant dessous le courtil Thomas Le Clerc & Colart Hodoin (1315), lieu-dit.
• Entre les deux Ruelles (1830), lieu-dit.
• La Boche (1830), lieu-dit.
• La Cave (1830), lieu-dit.
• La Chareté, — la premiere piece seant à la Chareté, tenant à Nodet (1315), lieu-dit.
• La Croix de Cerfroy, — Item une piece seant à la Croix, tenant à Oudin Gille (1315), — Item une piece seant à la Croix, tenant aux Enfans Raoul de Lorme (1315), — (1830), lieu-dit.
• La Ferme Blanche, ferme de la commanderie de Moisy le Temple. (? La Ferme Brûlée ?)
• La Fontaine (1830), lieu-dit.
• La Gravelle, — la premiere piece seant en la Gravelle, tenant à Jean de Lorme (1315), lieu-dit.
• La Petite France (1830), lieu-dit. [Il s'agit peut-être du fief tenu par Jehan de Lorme.]
• La Pointe à Chemise (1830), lieu-dit.
• Lapoulette (1830), lieu-dit.
• La Prairie (1830), lieu-dit.
• La Prophétie (1830), lieu-dit.
• La Vigne (1830), lieu-dit.
• Le Brespotie (1830), lieu-dit.
• Le Cimetière (1830), lieu-dit.
• Le Clignon, rivière affluent de l'Ourcq.
• Le Clos Ambroise (1830), lieu-dit.
• Le Général (1830), lieu-dit.
• Le Marcassin (1830), lieu-dit.
• Leponaquin (1830), lieu-dit.
• Les Boulards (1830), lieu-dit.
• Les Boulois (1830), lieu-dit.
• Les Chennevières (1830), lieu-dit.
• Les Cinq Quartiers (1830), lieu-dit.
• Les Jardins (1830), lieu-dit.
• Les Longs Morceaux (1830), lieu-dit.
• Les Marrais noirs (1830), lieu-dit.
• Les Orles (1830), lieu-dit.
• Les Petits Prez (1830), lieu-dit.
• Les quatre Arpens (1830), lieu-dit.
• Le Vieux Chemin de Neuilly (1830), lieu-dit.
• Marais de la Rêveuse (1830), lieu-dit.
• Montagne de Bucy, — Bussy (1310), — (1830), lieu-dit.
• Moulin de Brumetz (1830), lieu-dit.
• Nodet, — & sur soixante & quatre perches de marais ou environ seans en plusieurs pieces, dont la premiere piece seant dessous la maison doudit Colin tenant à Nodet & à Guillaume de Lorme. (1315), — la premiere piece seant à la Chareté, tenant à Nodet (1315), lieu-dit.
• Noirés, — Item une piece seant au Noirés, tenant à Simon Bridou (1315), lieu-dit.
• Petit Ravin (1830), lieu-dit.
• Pierge, — Item au Pierge une piece tenant à Guillaume de Lorme, — Item une piece seant à Pierge tenant à Jean la Vieille (1315), lieu-dit.
• Près les quatre Arpens (1830), lieu-dit.
• Ravin de la Vallée (1830), lieu-dit.
• Sous la Gibecière (1830), lieu-dit.
• Sous la Ruelle des Carmes (1830), lieu-dit.
• Sous les Jardins (1830), lieu-dit.
• Sous l'Etang (1830), lieu-dit.
• Val Morain, — Item une piece en val Morain tenant à Gringoire Vrayé (1315), lieu-dit.

Moulin du Houssay.

1311 - CDXLV. Ex Tabulario Monasterii Cervi-Frigidi.
A tous ceux qui ces presentes lettres veront & orront Gaucher de Chatillon Cuens de Portien & Connetable de France salut, sçachent tuit que comme l'Eglise de Cerfroy chef de l'Ordre de toutte la Sainte Trinité ait été fondée de nos predecesseurs & assise dans les termes de notre Chatellenie de Gandelu, & soit en notre garde & souveraineté, & avons pour ice pour le salut de notre ame & pour l'affection que nous avons à laditte Maison de Cerfroy & toutte la Religion étant sous icelle, considerans & regardans que laditte Eglise de Cerfroy a eu & ha, si comme nous nous tenons pour enformé, de tres ancien & long temps droit d'user & paturer à touttes manieres de leurs betes en nos bois & usaires que on dit les usaires de Cerfroy, tant à la partie qu'on dit les usaires de Gandelu, que à la partie qu'on dit les usaires de Pacy à leur volonté pour leurs necessités, toutes fois & quantes fois il leur a plu & plaira & aussin pour couper le vif & le mort bois, tant pour édifier comme pour ardoir & user en leurs maisons ; c'est à sçavoir, en leur Eglise de Cerfroy, en leur maison qu'on dit la Grange-Curet, en leur maison qu'ils ont à Germaincourt, & pourront s'il leur plaist faire chauffour & tuillerie & faire cuire lesdits chauffours & tuilleries de iceux bois usaires, sauf ce que lidits Religieux ne pourront la chaux ni les tieules cuites de iceux bois usaires, vendre ne donner fors que convertir tant seulement en l'usages & refection de leurs maisons dessus dittes : & encore avons voulu & octroyé, voulon & octroyons que li dit Prieur & li Couvent de ladite Eglise de Cerfroy & leurs successeurs puissent user, joüir & tenir en paix les choses dessus dittes sans aucun chalange ou debat de nous, de nos hoirs & de nos successeurs ou temps present ne avenir, & qu'ils pussent en iceux bois usaires chacier ou faire chacier touttes fois qu'il leur plaira, par jour & par nuit, à chiens, furons & à filés, à toutes manieres, de grosses bestes & autres, si comme il est accoutumé de toute la communauté du pays & des lieux voisins : Et encore avons donné, donnons & octroyons audit Prieur & Couvent de laditte Eglise de Cerfroy, qu'ils ayent & tiennent en paix à toujours perpetuellement, environ dix-sept arpens de terre arable séans ou terroüer de Brumets, lesquelles étoient notres par raison de notre terre de Brumets, séant la premiere piece à la haye Hayn, tenant à Jean de Lorme. Item une autre piece dessous le bois, tenant aux autres terres desdits Religieux. Item une piece ou Mont des Croutes. Item une piece à Bussy, tenant à Jean de Lorme. Item une piece en val Carbon, tenant aux enfans Raoul. Item une piece au Seucel, tenant aux terres desdits Religieux. Item une piece au chemin de Chessy, tenant aux terres desdits Religieux. Item à la fosse Dame-Herme une piece, tenant aux terres desdits Religieux de tous cotés. Item une piece an Bralais, tenant auxdits Freres. Item au Fouy une piece tenant à Jean de Lorme. Item au Pierge une piece tenant à Guillaume de Lorme. Item ou chemin de la maison Cueret une piece tenant auxdits Religieux. Item une piece en val Gondis. Esquelles dittes pieces sont contenus les dix-sept arpens de terre dessus dits ou environ, & voulons que li usufruit, emolument & proffit des dix-sept arpens de terre dessus dits soient baillés & convertis par devers notre feal Chapelain & Aumonier Frere Thomas Loquet, Frere de laditte Religion, tant comme il aura la vie humaine ou corps ; & apres le decés dudit FrereThomas, que laditte Eglise en puisse jouir comme de leur propre heritage. Et avons donné, donnons, octroyons & octroyé audit Prieur & Couvent, qu'ils puissent tenir & tiennent à toujours-mais la pature à toutes leurs bestes & les usages dessus dits en dits bois de Cerfroy, ensemble les dix-sept arpens de terre ou environ dessus dits tous amortis : Et encore avons voulu & voulons que tout ce que lesdits Religieux ont ou peuvent avoir acquis en notre Chatellenie de Gandelu, en nos Fiefs ou Arriere-Fiefs, ou qui leur ait été donné, laissé ou aumoné par quelque titre que ce soit, qu'il le puissent tenir & tiennent tout amorty de nous, de nos hoirs & successeurs avecques les choses dessus dittes, sans que nous, notre hoir ou nos successeurs puissions contraindre ne faire contraindre lesdits Religieux à mettre les choses dessus dittes hors de leur main ne aucune d'icelles, ne pour ice à nous, à nos hoirs ou à nos successeurs presens ou avenir ni absens, aucune finance ne redevance ; retenu à nous, & à nos hoirs tant seulement, la Justice & Seigneurie & la souveraineté esdittes choses. Et seront tenu lidits Religieux à toujours-mais pour nous & pour nos predecesseurs & successeurs, à celebrer deux Messes du S. Esprit, tant comme Dieu nous voudra preter la vie humaine ou corps, & après notre decés deux Messes de Requiem, l'une au jour de notre obit, & l'autre le jour des octaves de notre obit. Et toutes choses dessus dittes, ensemble & chacune par foy, promettons nous en bonne foy & avons promis à tenir & à garder, & à faire tenir & garder de nous, de nos hoirs & de nos successeurs & de ceux qui auront cause de nous, & les promettons à garantir auxdits Religieux vers tous & contre tous en jugement & dehors, se aucun y mettoit empechement ou debat ; & seroient retablis lidits Religieux de tous couts, dommages & depens qu'ils auroient eu par deffaut de notre garantie : & en obligeons & laissons pour obligés nous, tous nos biens, nos hoirs & les biens de nos hoirs & nos successeurs en notre Chatellenie de Gandelu & dehors en quelque lieu qu'ils soient, & renonçons pour nous, pour nos hoirs & nos successeurs à touttes decevances, circonventions, raisons, barres, allegations de droit ou de fait qui pourroient être proposées, dictes ou demandées pour nous, pour nos hoirs ou pour nos successeurs contre la teneur de ces presentes lettres qui nous pourroient aider & valloir, & auxdits Religieux nuire & grever. En témoin & en garantissement de choses dessus dittes, nous avons scellé ces presentes lettres de notre propre Scel, qui furent faites & données l'an de grace MCCCX. le Vendredy devant Paques Fleuries ou mois d'Avril.

Titre I - Pour le droit d'usage de la maison de Brumetz es bois de Gandelu et plusieurs autres en 1360.
Titre II - Titre de la poule pour le droit d'usage et pour aller au moulin et pour cuir double pour la banalité du four ; Gaucher de Chastillon, seigneur de Gandelu.
A tous ceux qui ces présentes lettres verrons et orront Jehan de Chastillon seigneur de Dury en Vermandois et de Brumetz et noble dame de Saint-Dizierre femme dicelui seigneur salut, sachent tous, que comme une maison, court jardin granges et appartenances dicelle seant en la dite ville de Brumetz que tient et possede a present Jehan de Lorme qui est audict Jehan, et en laquelle il demeure à présent au lieu dit les Ormes lesquels heritages sont bauniers de nostre mollin et four de nostre ville de Brumetz pour les tres grandes amities courtoisies et tres bons et tres agréables services qui nous ont été fait par le dit Jehan et par ceux qui de lui ont la cause et pour certaine somme dargent que nous en avons eu et reçu dicelui Jehan et outre ce une maison que le di Jehan nous en a baillé quitté et delaissé assise en la dite ville de Brumetz et pour nostre commung et evident proffict si comme nous le savons de certaine science nous pour considération des choses dessus dictes et en recompensation dycelles avons octroyé et octroyons, accordé et accordons par ces présentes, audict Jehan de Lorme que pour des lors en avant a toujours perpetuellement, hereditablement et paisiblement par ses hoirs et ses ayants cause de luy et de ses hoirs puissent faire et avoir en lhostel des susdits, ung four a cuir pain et ung petit a cuir toutes manieres de patisseries sans danger dempechement ou contredit aucuns de nous et nos hoirs de nos successeurs ou ayant cause de nous, et quels fours aucuns ne pourront cuir ne faire cuir pour quelque cause ou raison que ce soit, fors seulement les habitans demeurant en la dite maison et lieux susdits et aussi que toutefois que ledit Jehan, ses hoirs et ayant cause de lui ou les habitans demeurants des lieux susdits iront moudre au molin dudit Brumetz et ils peuvent et pouront despoceder les banniers et autres qui y viendroitn mouldre et moudrons premiers après celui qui aura engrainé. Item nous chevalier et dame cy dessus nommés et spécialement nous dame de lautorité quand a toutes choses contenues en ses lettres a nous données de notre dit seigneur et mary avons donné et octroyé, donnons, baillons et octroyons audit Jehan pour lui et pour ses hoirs et pour les ayants cause de lui et de ses hoirs et pour les habitans et demeurants en la dite maison et appartenances tenant un feu seulement à toujours, perpétuellement, héréditablement usage en tous nos bois que nous … depuis Bourneville, la rivière dOurcq ou rivière de Clignon jusqua Brumetz, Chézy-en-Orxois et Montemafroy que ont dit les bois usagers de Cerfroid, usager, (plainaire ?) en tous tems, en toutes saisons a tous bois vifs et morts et édiffier et des héritages et lieux dessus dits sans qu'il puisse aucune chose vendre donner ni transporte les uzages de paturages et plainaires de tous tems et de toutes saisons pour toutes les bêtes quelconques que le dit Jehan ses hoirs ayant cause deux, les demeurants et habitans de la dite maison et lieux dessus dits mais quelles soit leur propre et non autres et pourront avoir seulement bœufs et cheveaux et moyennant les choses sus dites que ledit Jehan nous a fait bailler, payer delaissons a Iceluy Jehan ses héritiers et les autres ayant cause deux sont et seront tenus a nous payer et rendre et a nos successeurs a toujours moyennant une poule ou geline de rente annuelle pour toutes les choses et usages sus dits et promettons formellement et en bonne foi et sous lobligation de tous nos biens présens et avenir que nous tiendrons et aurons toutes les choses sus dites à toujours sans aller ni faire venir, au contraire en témoin de ce nous chevallier et dame dessus dits avons scellées les presentes de nos propres sceaux desquels nous usons et entendons user. Ce fut fait l'an 1360 le 8^e jour de septembre.
Collationné sur un vidimus de l'an 1409 par Castel Nore sur la requête de M. de la Bécherelle 20 janvier 1628.