VENDRETS

Le village

Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est située à quatre lieues et demie nord est de Meaux et une lieue et demie nord est de Lizy.

Ancienne paroisse dont le territoire est la réunion de différentes possessions et seigneuries des châtellenies de Meaux, de Coulommiers et d'Oissery.
Elle est donnée très tôt à l'abbaye de Jouarre par les comtes de Champagne et de Brie. Une grande partie des terres est difficilement cultivable, essentiellement boisées elles ont été concédées également très tôt aux habitants du village qui les exploitent et les valorisent avantageusement moyennant contribution. Les pâtis et les bois, outre les matériaux qu'ils génèrent, s'avèrent des lieux privilégiés pour l'élevage et les laborieux villageois ainsi que leurs descendants réussissent au fil des siècles à en tirer un profit considérable et à s'estimer propriétaires de fait.
A la moitié du XVIe [16ème] siècle, l'abbaye de Jouarre décide de reprendre possession des deux tiers des usages : les guerres de religion nécessitant des fonds considérables.
A la fin du XVIe [16ème] siècle, Vendrest, Rademont (Détaché de Vendrest.) et Cocherel, à la requête des habitants de quelques hameaux de la paroisse de Dhuisy qui avoisinent ces terres communes divisent alors les usages à parts égales moyennant redevance. Dans la confusion liée aux affrontements des guerres les habitants en reprennent l'exploitation de la totalité des terres en usage commun.
Au XVIIe [17ème] siècle, après la Ligue, la seigneurie de Chaton, alors en partie propriété du Duc de Tresmes, est rendue à l'abbaye de Jouarre. En 1629 les familles obtiennent d'exploiter intégralement les terres communes sans toutefois droit de justice.
Dans la seconde moitié du XVIIIe [18ème] siècle, les paroisses de Rademont et de Vendrest décident du défrichement des parcelles communes afin d'en diversifier les cheptels et surtout de payer les taxes auxquelles elles sont soumises sur le franc fief (Des impôts particuliers sont appliqués aux propriétaires de fiefs qui ne rendent pas foi et hommage à leur seigneur, le fief étant à l'origine un bien proposé contre services vassaux en temps de guerre.). Les guerres ayant repris de plus belle (Guerre de Trente Ans, Fronde.), il devient alors difficile pour la communauté d'habitants de s'acquitter des frais auxquels elle est soumise puisque le territoire est envahi de troupes belliqueuses, rendant par là difficile l'exploitation de leurs bois.

Toponymie

Vestum unitum (nd.), Vendereiæ (1134), Venderet (1154), In ecclesia Venderio (1160), Ecclesia de Venderia, Venderez (1184), Venderes (1276), Venderes (XIIIe [13ème] siècle), Venderel les Bernages (1325), Venderestz (1648), Venderetz (1717), Vandrest (1787), alias Venderest.

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Subdélégation : Meaux.
  • Coutume : [Soissons].
  • Bailliage : Meaux.
  • Grenier à sel :
  • Maîtrise des eaux et forêts : Crecy.
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de France.
  • Doyenné : Gandelu (1363).
  • Conférence :
  • Collateurs : L'abbesse de Jouarre et l'évêque de Meaux (Chapelle Sainte Marguerite.).
Dames, seigneurs
  •  
  • L'abbesse de Jouarre.

 

PRODUCTIONS : Grains, vins, bois. Le terrain argileux et humide y permet l'exploitation de marne, de plâtre et de pierre meulière. Le chaume fabriqué sur place sert de couverture à la plupart des habitations.

FOIRE : Annuelle au XIIIe [13ème] siècle.

MARCHÉ : Dès le XIIIe [13ème] siècle.

DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 160  
1726   725
½ XVIIIe [18ème] 160  
XIXe [19ème]   800

La cure

L'église pourrait avoir été érigée au XIIe [12ème] siècle.
La chapelle Sainte Marguerite dans l'église a été fondée au milieu du XIVe [14ème] siècle par le chevalier Jean Gale.

PATRON : Saint Julien.

FÊTE : Le dimanche après le 28 août (Saint Julien.).

CURÉS : EVRARD 1153 | Abraham DELAITRE 1625 | CASET 1648-1670 | Charles LE ROY 1671- | André OUDET 1699-1736+ | François ROSSIGNOL 1736-1768 | LOURDIN 1768-1783 | Pierre Denis BOULLÉ 1769-

Bienfaisance

La maladrerie fondée très tôt (XIe [11ème] ou XIIe [12ème] siècle.) soigne et nourrit les malades et fonctionne grâce aux quelques terres qu'elle possède.
Progressivement et jusqu'à la moitié du XVIIe [17ème] siècle, les revenus du petit établissement se sont peu à peu détournés de la bienfaisance pour être entièrement reversés à son responsable et à son administration. M. Villequin, fermier de la structure, dénonce ce manquement en 1666.
Plusieurs années après, au vu de la généralisation de cette pratique, un arrêt du parlement réunit les petites œuvres à des hôpitaux plus importants pour en assurer le bon fonctionnement. Ainsi la maladrerie de Vendrest est-elle réunie à l'Hôtel Dieu de Lizy sur Ourcq à la fin du XVIIe [17ème] siècle, permettant toujours un entretien à hauteur de ses revenus mais obligeant les habitants de la paroisse à s'y déplacer.
Au début du XVIIIe [18ème] siècle, les villageois, ne souhaitant plus avoir recours à des soins trop éloignés, ont obtenu de l'évêché l'entretien d'une succursale à Vendrest mais l'administration toujours centralisée à Lizy a généré des dissensions sur le montant de la somme allouée à son fonctionnement. Après quelques procédures, ce n'est finalement qu'en 1787 que l'Hôtel Dieu de Vendrest est transformé un bureau de bienfaisance autonome.

Instruction

Une seule école à côté de l'église est dotée d'un maître et d'un sous maître laïcs qui dispensent les cours à Vendrest et dans le hameau de Chaton.

INSTITUTEURS : Pierre TUABLES 1665-1690 | Pierre GIRAUT 1690-1706 | Etienne GUERTON 1706-1715 | Louis LECOQ 1715-1755 | Nicolas GAILLARD 1755-1765 | Jean DE LA PIERRE 1765-1792.

Lieux-dits de VENDRETS

Dans le village trois fermes appartiennent v. 1841 à MM. Liegeard, Robiche et au comte de Plainval.

  • Andoufle, — Dandoufle (1756), ancien lieu-dit.
  • Bois Planté (1717), — (XVIIIe [18ème] siècle), bois.
  • Champ Guillaume (XVIIIe [18ème] siècle), — Le champ Guillemot (XIXe [19ème] siècle), lieu-dit. Le revenu en grosses dîmes de ce canton appartient à l'église de Vendrest.
  • Chaton, — Catingis (1184), — Chatons, Chastons (XIIIe [13ème] siècle), — La seigneurie de Chatton (1774), — Chattons (1787), ancienne seigneurie, hameau.
    L'abbaye de Jouarre la possède jusqu'au XVIe [16ème] siècle, à cette période une partie du domaine est vendue pour payer les frais royaux nécessaires à la troisième guerre de religion.
    Au XVIIe [17ème] siècle, une indivision provisoire d'une partie du domaine est administrée par l'établissement religieux et le duc de Tresmes dont la part sera rachetée en 1660 par l'abbaye de Jouarre.
    • Cuise, — La ferme de Cuisse (1587), ancien fief cédé à Jouarre au XVIIe [17ème] siècle par René Potier, duc de Tresmes, et ferme disparue. Ce lieu tient son appellation de la famille de Cuise qui a possédé Germigny sous Coulombs. [« De CUISE : C'étoit une famille de gentilshommes dans le Valois, qui portoient ce nom, parce que leurs ancêtres avoient été juges de l'ancienne maison royale de Cuise (Cuise-la-Motte dans l'Oise). Le château de Cuise étoit situé dans la forêt à laquelle il a donné son nom. Il renfermoit, dans son enclos les terroirs de Saint Jean au Bois, Sainte Perrine, et de la Brevière. C'étoit une maison de plaisance de nos rois. Chilpéric et Frédégonde ayant perdu au palais de Bargny, en 580, Dagobert et Clodobert leurs fils, se retirèrent au château de Cuise. La reine Frédégonde y avoit déposé ses trésors. C'est aussi en cet endroit que la reine Adélaïde fonda une abbaye de filles, de l'ordre de Saint Benoît, vers l'an 1150, laquelle fut mise sous l'invocation de Saint Jean. Cette princesse ayant aussi cédé le château de Cuise aux religieuses qu'elle venoit d'y établir, fit bâtir une autre maison de plaisance entre la rivière d'Oise et l'église paroissiale de Saint Germain, et on l'appeloit la Villeneuve Saint Germain ou le Palais de la Reine Adélaïde. Cette maison royale fut détruite par les Anglais durant les guerres : cependant il en restoit encore des vestiges qui furent rasés au commencement du XVIIe siècle.»]
    • La Ferme Roguin, ferme.
    • La Grande Presle (1717), — La Prelle (1756), — La Presle (XVIIIe [18ème] siècle), ancien fief et ferme.
      A la fin du XVe [15ème] siècle, Antoine de Nust en est propriétaire.
      En février 1574, Louise d'Orgemont, veuve de Louis de Broullart chevalier, seigneur et baron de Montjay, fait donation à Jean de Conflans écuyer, demeurant à Lizy de la maison, ferme et terre de la Presle.
      Au XVIIe [17ème] siècle le duc de Tresmes, alors propriétaire, y fait construire un haras. Le domaine est revendu à l'abbaye de Jouarre en 1668.
      La ferme appartient v. 1841 à M. Liegeard.
      • La Petite Presle (1717), ferme détruite.
    • Le Lozeret, — La maison de Lauzerez (1609), — Les Oseraies (XIXe [19ème] siècle), ancien fief.
      Octobre 1612 - Daniel Jorien, valet de chambre du Roi et élu en l'élection de Soissons, demeurant à Paris rue des Bourdonnois, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois en la maison de Louis Potier, chevalier, sieur et baron de Gesvres, comte de Tresmes, et Antoinette de Pompéry, demeurant en la maison de Louis Potier, baron de Gesvres et de Charlotte Baillet, femme dudit Potier : contrat de mariage. Par ce contrat Françoise Le Chevallier veuve de Paris Caron, conseiller et secrétaire du Roi, tante de la future épouse au nom et comme procuratrice de Claude de Pompéry, écuyer, sieur de Lozeret et de Louise Le Chevallier, femme dudit de Pompéry, père et mère de la future épouse fait donation à Antoinette de Pompéry d'une ferme et de terres, près et bois au village et terrasse de Vendrest et Louis Potier, baron de Gesvres et Charlotte Baillet sa femme font donation à ladite Antoinette de Pompery d'une somme de 3000 livres et d'une maison à Vendrest.
      En 1626, François de Pompery est seigneur de ce petit domaine. (? Pré des Pompery = Pré Thomas ?)
  • Cordonnier, — La ferme dite Cordonnier ou Vallicieux (XVIIe [17ème] siècle), ferme.
  • Croix du Pressoir (XIXe [19ème] siècle), calvaire.
  • La Belle Idée, maison isolée.
  • La Chapelle (1833), lieu-dit.
  • La Couillotte (1833), ferme.
  • La Cour Madelon (1833), lieu-dit.
  • La Croix le Doyen, — La Croiz le Doien (XIIIe [13ème] siècle), ancien lieu-dit.
  • La Croix Paddée, — La Croix rouge ou de la Paudée (1833), calvaire et lieu-dit.
  • La Croix Renout, — La Croiz Renoust (XIIIe [13ème] siècle), ancien lieu-dit.
  • La Folie Goujat (1833), lieu-dit.
  • La Fontaine de Marichon (1834), lieu-dit.
  • La Fontaine des Malades (1833), lieu-dit.
  • La Masure Chenée, — La Masure Chenete (XIIIe [13ème] siècle), maison détruite.
  • L'Arbaine, — La meson de l'Arbaine (XIIIe [13ème] siècle), maison détruite.
  • La Recette (1835), lieu-dit et ferme détruite.
  • Le Bois de la Ravinière (1835), bois.
  • Le Clos de Mousseau (1833), ferme.
  • Le Clos Grégoire (1833), maison isolée.
  • Le Courtil Liénard, — Le courty Lienard (1756), ancien lieu-dit.
  • Le Crinquet (XVIIIe [18ème] siècle), ferme détruite.
  • Le Fief Saint Julien (XVIIe [17ème] siècle), ancien fief relevant le la châtellenie d'Oissery. Il s'agit d'une petite parcelle d'un demi quartier de terre qui appartient à l'abbaye de Jouarre aux environs de l'église et de son cimetière.
    • Fontaine Saint Julien, lieu de pélerinage pour les propriétés de ses eaux, situé à proximité de l'ancienne ferme seigneuriale.
  • Le Fond des Nues, ancien lieu fortifié romain destiné à la surveillance du chemin de Paris à Reims.
  • Le Jariel, — Le Jariet (1756), — Le Jarrier (1833), ancien lieu-dit.
  • Le Marteroy (1756), — Le Martois (XIXe [19ème] siècle), lieu-dit.
  • [Le ru du Prés des Moines, ruisseau affluent de la Marne.]
  • Les Brulis, hameau qui s'est développé à la fin du XVIIIe [18ème] siècle avec l'activité des plâtrières.
  • Les Crinquets (1833), — (1847), maison isolée.
  • Les Mulis, ferme.
  • Les Petites Maison (1835), — Petites maison (XIXe [19ème] siècle), lieu-dit et maisons détruites.
  • Les Plâtrières (1835), four et maison détruits.
  • Maulnoy (1833), lieu-dit.
  • Mousseaux, — Le Clos de Mousseau (XIXe [19ème] siècle), lieu-dit et ferme.
  • Piedumont, ancien fief et ferme détruite.
  • Plinval, — La ferme de Tournois et de Plinval (XVIIIe [18ème] siècle), ferme.
  • Pré Caboche, lieu-dit et ancien cimetière contigu à l'église. Il a été transféré au nord du village après l'épidémie de choléra de 1832.
  • Rademont, ancienne paroisse détachée puis de nouveau réunie à Vendrest par ordonnance royale du 8 mars 1839.
    • Le Fief Vert (1769), ancien fief de la seigneurie de Lizy sur Ourcq. En juin 1611, Gédéon Sanguin des Mazis écuyer, seigneur du Tronchay près d'Etampes, fait donation à Gervais Petau, seigneur d'Annemont en Beauce, conseiller du Roi et maître particulier des eaux et forêts de Montargis, de maisons aux environs et de ce fief.
  • Ru de la Marcade, ruisseau affluent du ru des Fontaines Blanches.
  • Ru de la Rivière, ruisseau affluent du ru de la Vallée.
  • Ru de Trousse-Vache puis ru de la Vallée, ruisseau affluent du ru de Chaton.
  • Ru des Champs Pourris, ruisseau affluent du ru Jean Racet.
  • Ru des Fontaines Blanches, ruisseau affluent du ru de Trousse-Vache.
  • Ru des Grands Prés, ruisseau affluent du ru de Chaton.
  • Ru des Larris (Ru de Lavanche.) puis ru de Chaton puis ru de Rademont, ruisseau affluent de l'Ourcq.
  • Ru Ebeurlé, ruisseau affluent du ru Jean Racet.
  • Ruisseau du Vieux Robert puis ru du Martois, ruisseau affluent du ru de Chaton.
  • Ru Jean Racet ou ru Jean Rosset ou ru de Vendrest, ruisseau affluent du ru de Chaton.
  • Ru Pommeray, ruisseau affluent du ru Jean Racet.
  • Saint Julien, — Decima Sancti Juliani (1184), — Le fief de Saint Julien (1754), ancien fief relevant de la châtellenie d'Oissery et fontaine.
  • Tournois. (Voyez Plinval)
  • Troussevache, — Tournevache (1780), — Troussevache (1835), hameau. En 1780, un incendie l'a quasiment détruit, la plupart des maisons a été reconstruite.
  • Usages (1717), — Le Nord du Bois des Usages, Le Milieu du Bois des Usages (XVIIIe [18ème] siècle), bois.
  • Vallicieux, ferme. (Voyez Cordonnier)

Moulin de VENDRETS

  • Vanderez en Moulin (1172), — Le Moulin à Vent (1756), — Vieux moulin (1769), — (1833), moulin détruit. Au XIIe [12ème] siècle le fief est tenu par Gui de Marnœ (Marnoue à May en Multien.).

Faits-divers de VENDRETS

1548-1552 - Dîmes et domaine. — Copie de baux à loyer des dîmes à percevoir sur les territoires de Vendrest, Brunoy, paroisse d'Etrépilly, Méry-sur-Marne, Jouarre, et Marolles, passés par les religieuses, abbesse et couvent de l'abbaye Notre-Dame dudit Jouarre, au profit de : Claude Charpentier, praticien à Vendrest […]

Octobre 1566 - Jacques Bellot, tailleur d'habits, demeurant à Rademont et Françoise Distindon : contrat de mariage par lequel Jean Distindon et Marguerite Venault, sa femme, père et mère de Françoise Distindon donnent aux futurs époux des terres à Chaton (près Vendrest et Lizy-sur-Ourcq), s'engagent à leur donner pendant trois ans la récolte de demi arpent de mars (grains semés au mois de mars) et de demi arpent de blé, de leur fournir des meubles et à leur fille des vêtements.

14 février 1574 - Louise d'Orgemont, veuve de Louis de Broullart, chevalier, seigneur et baron de Montjay, momentanément à Paris, au nom et comme tutrice d'Anne de Broullart, sieur et baron de Montjay, son fils : donation à Jean de Conflans, écuyer, demeurant à Lizy de la maison, ferme et terre de la Presle, paroisse de Vendrest.

01 octobre 1574 - Robert Langloix, brodeur, demeurant à Montbertoin, momentanement à la Ferté-Milon : donation à Nicolas, à Charlotte, à Huguette et à Catherine Langloix, de ses biens meubles, acquêts et conquêts immeubles à Montbertoin, à Coulombs (près Lizy-sur-Ourcq), à Germigny, à Vendrest et à Paroy (près Saacy-sur-Marne).

Janvier 1597 - Sansion Boullart, marchand, demeurant à Vendrest, et Sara Braquet : contrat de mariage par lequel Simonne Caboche, veuve de Jean Boullart, mère de Sansion Boullart fait donation à son fils de portion d'un corps de logis et jardin et de terres à Vendrest et s'engage à lui donner une somme de 400 écus soleil, de l'habiller et de payer la moitié du banquet des "fiançailles" et des noces.

25 octobre 1600 - Jean de Beauvau, et Anne d'Angemies [D'Angennes] : contrat de mariage. Par ce contrat Madeleine d'Epense, veuve d'Aloph de Beauvau, mère de Jean de Beauvau fait donation à son fils de la terre et seigneurie d'Epense et de la terre et seigneurie de Noirlieu (près Dommartin-sur-Yèvre) et de bois près le Vieil-Dampierre, et François d'Angennes, seigneur de Montlouet et Madeleine du Bronllat [De Broullat], sa femme, père et mère d'Anne d'Angennes font donation à leur fille de la terre et seigneurie du Chaton (près Lizy-sur-Ourcq), de la terre et Seigneurie de la "Presle Maunoir", des bois de Montjay, près Lizy-sur-Ourcq, de leurs droits en la terre et seigneurie de Chevry et promettent de donner aux futurs époux, la veille du mariage, une somme de 1000 écus.

1767-1768 — Enregistrement des causes d'audiences portées devant le bailli de Lizy, du marquisat de la Trousse et autres justices en dépendant. […] — maître Jacques Sautreau, prêtre curé de Mary-sur-Marne, contre sieur Jean-Louis Lesourd, marchand à Lisy, au nom et comme légataire universel et exécuteur testamentaire de feu maître Etienne-Louis Rossignol, son oncle, décédé curé de Vendrest : ledit Lesourd condamné à payer au demandeur la somme de 30 livres pour les droits honoraires de doyen, résultant de l'inhumation par lui faite en l'église de Vendrest, de l'oncle du défaillant, titulaire de la cure de Crouy, suivant la fixation portée en l'article 44 du chapitre 4 du règlement général du diocèse de Meaux, arrêté le 27 juillet 1712, etc.

Monographie

Notice historique et statistique sur Vendrest et Dhuisy - Louis BENOIST