MITRY

Le village

Aux confins de la Brie Champenoise, cette paroisse est à deux lieues sud sud ouest de Dammartin et trois lieues et demie ouest nord ouest de Meaux.

Ancienne seigneurie de la châtellenie de Dammartin, son territoire est donné en 833 par Louis le Pieux, fils de Charlemagne, à l'abbaye de Saint Denis avec une quarantaine de familles de serfs. La paroisse est composée des anciennes seigneuries de Maurepas, du Vivier, de Novion le Comte, de Bois le Vicomte et de Mitry, mais l'abbaye royale de Chelles, propriétaire de la seigneurie de Maurepas située au sud du village perçoit la dîme de l'ensemble de la paroisse.
Au XIVe [14e] siècle, les habitants bénéficient de certains avantages octroyés par les comte et comtesse de Dammartin. Cinq cents arpens de terres en communes ont permis aux habitants de payer les orgues de l'église et le pavement des rues du village.

La paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788.

Toponymie

Villa Mintriaco (861), Mintriacus (IXe [9e] siècle), Mintriacum (v. 982), Mintriacus (v. 1093), W. de Mintreio (1104), Mintri (1171), Mintrium (v. 1172), Minteri (1190), Myntri (1218), Mintry (1227), Migtriacum (1234), Matriacum (1254), Mitriacum (1258), Mitteriacum (1260), Miteriacum (1287), Mitteri (1290), Mitri (1291), Mitriacum (1320), Mittry (1336), Mittery (1344), Mittry en France (1450), Mitry en France (1457), Mytry en France (1522), Mitry (1548), Mytry en France (1564), Mitry (AnIX)

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Subdélégation : Meaux.
  • Coutume : Paris.
  • Bailliage : Le Châtelet de Paris. La justice appartient au seigneur puis au roi à partir de 1787 suite à une adjudication ; elle continue d'être exercée par les mêmes officiers (Un prévôt, un greffier et un procureur fiscal).
  • Grenier à sel : Lagny.
  • Maîtrise des eaux et forêts : Paris.
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de France.
  • Doyenné : Claye.
  • Conférence : Claye.
  • Collateur : L'abbesse de Chelles.
Dames, seigneurs
  • Comtes et comtesses de Dammartin.
  • L'abbaye de Chelles.
  • Cardinal de Richelieu (XVIIe [17e] siècle).

 

PRODUCTIONS : Grains. Les environs sont appelés la propre-France, les terres abondent en froment de la meilleure qualité. Un maire administre les exploitations du chapitre de Notre Dame de Paris qui, dès 1253, doit sur demande veiller à l'enlèvement et à la conservation des grains. Les productions dentellières équivalent en qualité celles de Malines.

COMMERCE : Bestiaux.

FOIRE : 18 octobre (Foire aux bestiaux.).

MARCHÉS : Le vendredi.

DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 230  
1726   1040
½ XVIIIe [18e] 230  
XIXe [19e]   1383

La cure

Après les invasions normandes, la cure et ses revenus sont donnés aux chanoines de l'église de Paris en dédommagement de leurs pertes.

L'église est desservie par un curé, deux vicaires et un chapelain. Le peintre Lesueur en a décoré le maître-autel d'un tableau représentant l'Annonciation dont le tableau a été remplacé par une copie.
Dans l'église, se trouvent trois chapelles : l'une de la Trinité, desservie autrefois par des religieux de l'ordre du même nom , l'autre de Sainte Catherine à la collation pleine de l'évêque et la chapelle de Saint Jean Baptiste, qui a été unie au séminaire.

PATRON : Saint Martin (Evêque de Tours.).

FÊTES :

  • La Sainte Trinité à La Villette aux Aulnes.
  • 18 octobre (Saint Luc.).

CURÉS : Guill. et/ou Jean PELLERIN XVIe [16e] siècle | BENOIST 1647- | Germain FERRAND 1651-1665 | BERGERET 1665- | DUFOUR 1687-1727 | ANDRY 1731-1748 | BOUTOUTE 1749-1761 | Jean-Guillaume POTHONNIER 1761-1768+ | TOUROUDE 1768-

Bienfaisance

Dans le courant du XVIIe [17e] siècle, l'Hôtel Dieu, la maladrerie et la chapelle Saint Lazare sont à la nomination des comtes de Dammartin.
En 1695 M. Bossuet y a fait établir un hôpital auquel la maladrerie a été réunie dont M. Le Dieu est administrateur. Il en a fait construire le bâtiment et y a fondé, en 1698, deux sœurs de la charité, tant pour les pauvres malades et pour l'instruction gratuite des petites filles.
L'hôpital, devenu par la suite bureau de bienfaisance, a quatre lits entretenus, et est desservi par trois sœurs de la charité, dont deux sont chargées de porter des secours à domicile et de soigner les malades, et la troisième de l'instruction des filles pauvres.

Lieux-dits de MITRY

  • Bois le Vicomte, — Boscus (1220), — Le Boys le Visconte (1313), — Ung hostel appartenant à Dreue Budé, nommé le Bois le Conte (1474), — Le Bois le Viconte (1505), — Aveu et dénombrement présenté au comte de Dammartin par Regnault de Giry, écuyer sieur du Bois-le-Vicomte : le manoir du Bois-le-Vicomte, 66 arpents et demi de terre, 16 arpents et un quartier de pré, 16 arpents de bois, 16 livres de cens reçues chaque année à La Villette, le four de La Villette, la justice du Bois-le-Vicomte et de la Villette ; grange et jardin en la ville de Mory, quatre livres de cens sur des maisons de Mory ; trois arrière-fiefs tenus par la demoiselle de Mory, Jean Cronlesdire et Loron de Messy ; 30 avril 1339, — Aveu donné par Henri de Giry, écuyer : le Bois-le-Vicomte seul, rien de la Villette ni de Mory [Les biens ont été divisés entre la filiation.] ; 18 avril 1357, — Denis de Lorris [Epoux de Jeanne de Giry], chevalier, seigneur de Valpendant, avoue tenir du comte de Dammartin la terre et seigneurie de Bois-le-Vicomte, 15 juin 1367 (même aveu que celui de 1357), — Aveu et dénombrement des terres et seigneuries de Bois-le-Vicomte, La Villette et du fief de Mory, donné par Denis Lorris, « comme aiant le bail, garde ou administration de Jehan de Lorriz, mon filz et filz de feue ma très chière et amée compaigne Jehanne, dame de Giry, jadiz fille de feu mons.r Regnaut de Giry, chevalier » ; trois arrière-fiefs à Mory, tenus par Ferry de Mory (hôtel couvert de tuiles et ses dépendances), Jean de Thibivillers (maison), et Pierre de Messy, prêtre (maison) ; 7 avril 1374, — Aveu et dénombrement présenté par Florimond de Sailly, seigneur du Bois-le-Vicomte et de la Villette-aux-Anes (Sic), 9 décembre 1459, — Autre aveu fourni par Jean Budé, conseiller du Roi et audiencier de sa Chancellerie ; 19 novembre 1476, — 24 mai 1518, foi et hommage par Dreux Budé, conseiller du Roi, trésorie de ses Chartes, et Jean Le Charron [Marié Catherine Budé], avocat en Parlement, — Aveu et dénombrement fourni par Dreux Budé, seigneur d'Yerre et de Villiers-sur-Marne, Jean Le Charron, seigneur d'Evry-en-Brie, Jean de Valenciennes, fils aîné et principal héritier de Germain de Valenciennes, seigneur d'Ormoy, et d'Antoinette Budé, sa première femme, possesseurs par indivis des seigneurie de Bois-le-Vicomte, La Villette-aux-Anes (Sic) et Mory (Quatre sixièmes à Dreux Budé, un sixième à Jean Le Charron, un sixième à Jean de Valenciennes et à son frère) ; 8 juillet 1518 (original signé par les trois déclarants), — Aveu et dénombrement de Bois-le-Vicomte et des cinq sixièmes de la tenure des arrière-fiefs, fourni par Jean Courtin, notaire et secrétaire du Roi, bailli de Guise ; 14 juillet 1527, — Aveu de la terre et seigneurie de La Villette-aux-Anes (sic) et de la sixième partie de la mouvance des fiefs, fourni par Jean Le Charron, 14 juillet 1527, — Françoise d'Anjou, comtesse et dame de Dammartin, femme de Jean, Sire de Rambures : donation à Jean Courtin, conseiller du Roi et auditeur en la Chambre des Comptes à Paris, Seigneur du Bois-le-Vicomte et de La Villette-aux-Aulnes, de la haute justice qu'elle a sur les terres et Seigneuries de Bois le Vicomte et de la Villette-aux-Aulnes (près Mitry-Mory). (1543), — L'ostel seigneurial de Bois le Vicomte (1561), — 23 mars 1561, François de L'Aubespine, président du Grand Conseil, donne l'aveu de l'hôtel seigneurial et de la moitié de la terre de Bois-le-Vicomte, par lui acquis de Guillaume Courtin, s.r de Gournay, — Manassès Dutartre, âgé de vingt-sept ans, fils et héritier de feu noble homme Richard Dutartre, en son vivant docteur régent en la faculté de médecine en l'université de Paris, vend sa part des biens paternels de Mitry [Fiefs de la Croix Guyon et de Malaisé] à Nicolas Hourdé, laboureur à Bois-le-Vicomte, 30 avril 1572 ; il rachète la part de son frère Ephraïm, 28 août 1573, et la vend à Jean Pourcel, laboureur à Mitry, et à Jean Mignot, laboureur à « La Villette-aux-Asnes », 19 septembre ; ceux-ci font foi et hommage au comte de Dammartin le 1er mars 1574, — 20 juin 1574, foi et hommage par Claude L'Aubespine, fille de François (elle épousa Méry de Barbezières, s.r de Chémerault), — Claude de L'Aubespine fait donation de ses biens à son cousin-germain Guillaume de L'Aubespine, baron de Châteauneuf, 12 avril 1582, — Foi et hommage par Antoine FEYDEAU seigneur de Terre et seigneurie de BOIS LE VICOMTE intendant de la maison de la Reine demeurant rue des Francs Bourgeois paroisse Saint-Gervais à Alexandre de CISTERNAY après acquisition par lui faite de diverses pièces de terres et bois dépendant de ladite seigneurie de terres et seigneurie de BOIS LE VICOMTE à Guillaume de L'AUBESPINE chevalier des ordres du Roi et Marie de LA CHASTRE son épouse. ; Acte passé pardevant Le Mercier et Bricquet le 25 janvier 1618 (1619), — Quittance par Alexandre de CISTERNAY chevalier sieur du Fay et de la queue Conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi demeurant rue du Four paroisse Saint-Eustache à Anthoine FEYDEAU seigneur de Terre et seigneurie de BOIS LE VICOMTE Conseiller du Roi en son conseil d'état et intendant de la maison de la Reine d'une somme concernant les droits féodaux du fief de la Terre et seigneurie de BOIS LE VICOMTE acquis par ledit FEYDEAU (1615), — Cession par échange par les religieux de la miséricorde de la Ville aux Aulnes à Mitry-Mory, de l'ordre de la Sainte-Trinité des Captifs, au cardinal de Richelieu, seigneur de Bois-le-Vicomte, de plusieurs pièces de terre, " pour faciliter la principale entrée du chasteau dudit Bois-le-Vicomte " (1631), — Vente par François de Machault, conseiller au Parlement et commissaire aux requêtes du Palais, au cardinal de Richelieu, seigneur de Bois-le-Vicomte, de 2 arpents ½ de terre, " pour faire passer son allée d'ormes et chemin qu'il se fait faire et dresser depuis son chasteau dudit Bois-le-Vicomte jusques audit Mitry-Mory " (1632), — Contrat d'échange de la terre de Bois-le-Vicomte, appartenant au cardinal de Richelieu, contre celle de Champigny, appartenant à Gaston, duc d'Orléans, agissant comme tuteur de Mademoiselle, sa fille (27 fév. 1635), — 18 mars 1644 - Bois-le-Vicomté - Lettres du Roy par lesquelles a la requeste du Duc d'Orléans et en faveur d'Anne Marie Loüise d'Orléans sa fille il distrait du Comté de D'Ammartin du consentement du Prince de Condé, la mouvance de la Terre de Bois-le-Vicomte, comme aussy des terres de Mitry, Mory Roussiere et la Villette aux Aulnes ; veut que laditte Terre de Bois-le-Vicomte soit mouvante du Roy a cause de sa grosse Tour du Louvre, et quant aux autres, qu'elles soient mouvantes en plein fief dudit Bois-le-Vicomte et du Roy en arriere fief tant qu'elles seront tenües par laditte demoiselle d'Orléans et ses descendants et que si elles passent en d'autres mains laditte mouvance retournera audit Comté de Dammartin, registrées. Registres du Parlement. Tom. 230. fol. 350. v.°, — Foi et hommage par Anne Hervart, conseiller au Parlement pour les terres et seigneuries de Bois-le-Vicomte, Mitry, Mory, Novion-le-Comte, Boursières et La Villette-Aux-Aulnes, 6 janvier 1681, — VIMART (Esther), veuve de Barthélemy Hervart, chevalier, seigneur de Bois, vicomte de Mitry, Mory, Novion-en-France, haut et bas Landser en Alsace, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé et direction des Finances. (1689), — A un quart de lieue de Mitry, du côté de Paris, on découvroit un beau château appelé Bois le Vicomte : il avoit été bâti au commencement du XVIIe [17ème] siècle, par le sieur Fédeau [Antoine], intendant de la reine Marie de Médicis. Il a depuis appartenu au cardinal de Richelieu, à Mlle de Montpensier, au duc de la Meilleray, et à M. Hervart, contrôleur général, qui n'avoient rien épargné pour son embellissement. Ce château, où conduisoit une avenue d'ormes depuis le bourg de Mitry, étoit remarquable par sa construction ancienne ; il étoit entouré de longs fossés flanqués de bastions à leurs extrémités, et remplis d'eau : ces fossés étoient aussi larges et aussi profonds que si c'eût été une place de guerre. L'étendue du parc étoit de 250 arpens. Les bois qu'on y voyoit étoient les plus beaux qu'il y eut en France. Il y avoit aussi un fort beau canal, et le tout d'eau vive. Le château a été démoli en 1816 et 1817, et le parc est actuellement en labour (1841), ancienne seigneurie dépendant de la châtellenie de Dammartin (Oissery), château et ferme. Les frères Anne et Jean-Antoine Hervart, seigneurs du Haut et Bas Landser [Le bailliage du Haut Landser était situé dans le district de Belfort et Huningue.], en sont propriétaires au début du XVIIIe [18e] siècle.
    • Boursières, — Jean de Lussac, écuyer, demeurant à Mitry, et sa femme Catherine vendent à Jean Piquet, écuyer, conseiller du Roi, et à Jeanne Dupuis, sa femme, deux pièces de bois contenant neuf arpents et demi, un pré entre deux, appelés les bois des « Chasteniers », tenant d'une part aux marais de Mitry et d'autre part aux terres suivantes ; neuf arpents et demi de terre en une pièce assis devant « le fort hostel de Boursières » ; dix arpents trois quartiers de pré en deux pièces assis entre lesdits bois ; le tout en la censive des vendeurs à cause de leur hôtel de Mitry ; un moulin à vent assis à Mitry « au bout de doulce rue devant la granche de Maurepas », en la censive de l'abbesse de Chelles, la chasse et le cri dudit moulin étant tenus en fief du comte de Dammartin ; 4 avril 1404 [1405], — Jean de Villebéon, écuyer, vend à Jean Piquet une pièce de terre de dix arpents au terroir de Boursières, entre Larneuse et Boursières, tenant d'une part à Charlot du Bois, écuyer, d'autre part au grand chemin de Larneuse, aboutissant des deux bouts aux bois de Boursières, tenue en franc alleu ; 18 août 1406,— Thomas Ruaut, écuyer, huissier d'armes du Roi, et Marie la Guéniote, sa femme, possesseurs des biens suivants par acquisitions faites tant par ladite Marie avant son mariage que par eux depuis, les vendent à Nicolas Boulart, écuyer de cuisine du Roi, et à sa femme Jeanne pour 1.800 livres tournois, à compter l'écu d'or du coin du Roi pour 22 s[ols] 6 d[eniers] t[ournois] : l'hôtel de Boursières, clos de fossés, 33 arpents de pré, avec un petit vivier, 97 arpents de terre aux terroirs de Mitry et du Tremblay (une pièce de 70 arpents, terres et prés, située autour de l'hôtel, est dans la censive de l'abbesse de Chelles ; une autre de 20 arpents est dans la censive du chapitre de l'église de Paris ; une autre de cinq arpents « qui furent Jehan de Saint-Pol, assis près de l'hostel et tenant d'une part à Jehan de Lussac », est dans la censive du comté de Dammartin ; une pièce de 14 arpents de terre tenant au chemin de Bois-le-Vicomte à la planchette de Boursières, et d'autre part à Jean de Lussac, est tenue en fief de Gilles Desjardins, écuyer ; une pièce de 21 arpents de terre est en la censive de l'abbé de Saint-Denis) ; les biens meubles suivants : quatre chevaux avec leurs harnais, charrettes, tombereaux, deux chaînes de fer pour le pont de l'hôtel, « vingt-deux pièces d'aumaille que bœufs que vaches », une truie, trois lits garnis chacun d'une paire de draps et d'une couverture, à savoir celui qui est en l'étable, celui qui est dans la petite étable où le vacher couche, et l'autre en la petite chambre près de la cuisine où couchent le charretier et sa femme ; tout le foin, une nacelle sur les fossés, toutes les gelines et chapons, toutes les formes, bancs, tables, tréteaux et coffres qui se trouvent dans l'hôtel, excepté un banc, deux coffres et deux tréteaux que se réservent les vendeurs ; 9 juillet 1419, — Ung grand hostel appellé l'ostel de Bourcieres à distence d'une lieue ou environ de la ville de Mitry (1433), — La Bourcière (1493), — La Boissière (v. 1540), — Aveu et dénombrement du fief de Boursières, appartenant, par le trépas de Thibault Baillet, président au Parlement, à sa fille Anne Baillet, dame de Louvres, Goussainville, Orville et Boursières, veuve d'Aymard Nicolay, seigneur de Saint-Victor, premier président des Comptes ; 3 octobre 1544 (copie du XVIIe [17ème] siècle), — Jean du Tillet, greffier du Parlement, vend le fief à Claude Gallard, notaire et secrétaire du Roi et de la cour de Parlement, 21 novembre 1613. Foi et hommage, 4 mars 1614, — Claude Gallard, seigneur de Poinville et Semonville, vend Boursières à Antoine Feydeau, seigneur de Bois-le-Vicomte, intendant de la maison de la Reine, 24 décembre 1620, — Le fief de Boursières (1629), — « Déclaration en spécial et par le menu du fief, maison seigneuriale et ferme de Bourcières, lequel fief jadis fut en l'an 1416 à noble homme sire Jean de La Haye dit Picquet, escuyer, et à dam.lle Jeanne Dupuis, sa femme, en l'an 1442 à M.re Jean Langlois, conseiller du Roy en la chambre des Aides à Paris, après à Thomas Regnaud et d.lle Marie la Guéniotte, sa femme…, et depuis et encor à présent 1632 à Messire Armand du Plessis, cardinal de Richelieu, par acquisition qu'il en a faicte par décret et arrest de la cour des Aides à Paris » (minute de la main de Pierre Aberlenc, garde des archives de Chantilly), — Boursières Bon^es nouvelles Fermes détruite (1717), ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin, ferme détruite et fontaine.
    • Ferme qui appartient vers 1841 à MM. Maisonneuve et Milliate.
    • La Villette aux Aulnes, — La Vilete as Asnes (1313), — Villeta juxta Mintriacum (1320), — La Villette aux Asnes de lez Mytry (1348), — La Villete (1355), — Denis de Lorris, chevalier, avoue tenir du comte de Dammartin les choses suivantes, données en mariage à Jeanne de Giry, sa femme : une pièce de terre de 15 arpents derrière le pré-aux-moines de La Villette ; 4 arpents de pré derrière le Bois-le-Vicomte ; 14 livres de cens, le four et la justice de La Villette ; 30 juin 1367, — La Villete lez Mittry (1380), — La Villette aux Aulnes (1493), — La Ville aux Asnes (1524), — Aveu de la terre et seigneurie de La Villette-aux-Anes (sic) et de la sixième partie de la mouvance des fiefs, fourni par Jean Le Charron, 14 juillet 1527, — Ung fief assis à la Villette, parroisse de Myctry (v. 1540), — La Villette aux Anes (1551), — Foi et hommage par Jean Le Charron, président en la cour des Aides, fils de défunt Jean, 2 avril 1559, — Bail à ferme pour 9 ans par noble homme Claude Beziau, seigneur de La Marcevert, terre de La Villette, à Mitry-en-France, Granchemenant et La Villette… (1568), — La Villette ez Ane — Manassès Dutartre, âgé de vingt-sept ans, fils et héritier de feu noble homme Richard Dutartre, en son vivant docteur régent en la faculté de médecine en l'université de Paris, vend sa part des biens paternels de Mitry [Fiefs de la Croix Guyon et de Malaisé] à Nicolas Hourdé, laboureur à Bois-le-Vicomte, 30 avril 1572 ; il rachète la part de son frère Ephraïm, 28 août 1573, et la vend à Jean Pourcel, laboureur à Mitry, et à Jean Mignot, laboureur à « La Villette-aux-Asnes », 19 septembre ; ceux-ci font foi et hommage au comte de Dammartin le 1er mars 1574, — (1658), — Le chateau de la Villette aux Aulnes (1767), — La Villette es Aunes (1779), ancien fief et château dépendant de la châtellenie de Dammartin, hameau.
      • Bailly, — Un hostel appellé Bailly où il y a court et coulombier tenant au chemin par où l'on va de Paris à Mittry (1397), — Un hostel appellé l'ostel de Bailly assiz assez près du lieu de Bourcieres (1433), — Claude de Rome, laboureur, demeurant à Bailly, en la Villette-aux-Aulnes, paroisse de Mitry en France et Françoise Malintras : contrat de mariage. Par ce contrat Jean Malintras, maître sellier lormier à Paris, père de Françoise Malintras, promet de donner aux futurs époux la somme de 80 livres tournois en derniers comptants et Jeanne Bonye, femme de Léonard Jacquier, marchand hôtelier, demeurant à Aulnay lez Bondy, donne à Francoise Malintras, une maison où était autrefois le presbytère, à Aulnay-lez-Bondy en la grande rue et des terres au terroir d'Aulnay-lez-Bondy. (1538), ancien fief relevant de la châtellenie d'Oissery et ferme.
      • La Villette, ferme. En 1791, elle est exploitée avec ses dépendances par M. Geilleminot.
      • Langlée, — Ou terrouer de Mitry en France ou dit lieu Langlée (1505), — Langlée à La Villette aus Asnes, près Mitry (1522), — Langlet (1548), ancien lieu-dit.
      • Le Bois de la Chasse, — Le Chastel nommé la Chasse (1430), — La Chasse (1430), — La maison de la Chasse (1757), — La maison du Bois de la Chasse à la Villette aux Aulnes, commune de Mitry (1811), château détruit, maison bourgeoise qui appartient v. 1841 à M. Pepin Le Halleur.
      • Les Filles Dieu, — Filles Dieu à la Villette, ferme. En 1791, les bâtiments et dépendances sont exploités par Madame Mercier. Elle appartient v. 1841 aux héritiers Jacquin.
      • Prieuré à la Villette, — La Villette aux ânes, unique hameau de Mitry, étoit une ministrerie de l'ordre de la Trinité. Ce monastere étoit fort ancien. Il y avoit conventualité en 1239 ; mais on ignore l'origine et les noms des fondateurs (1841), maison bourgeoise qui appartient v. 1841 à M. Michaud.
  • Breton, — La ferme Breton (1838), ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 à M. Bernier.
  • Chassehua, — Ung fief assis au lieu Chassehua oudit terrouer de Mictry (1540), — Lieu-dit Chassuat (1809), ancien fief qui appartient à la famille De Guénégaud à la fin du XVIIe [17ème] siècle.
  • Clairienne (1809), — (1838), lieu-dit.
  • Coulon, — La ferme de Coulon (1766), ferme détruite.
  • Fief De Noyeux, — Ysabel, veuve de Jaquet Thiboust, avoue tenir en foi et hommage du comte de Dammartin « une maison, estable, court, jardin et ouche et leurs appartenances et appendances, assis à Mitry en la rue aus Moyeulx…» ; 7 août 1399, — Charlotte de Chesnelong, veuve d'Etienne Quentin, seigneur de La Grange, conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi, demeurant à Paris, rue du Foin, près la place Royale, paroisse Saint-Paul : donation sous certaines conditions à l'hopital des Incurables situé à Saint-Germain des Prés lez Paris, grande rue de Sèvres, d'une maison et ferme à Mitry en France, en la grande rue et appelée de Noyeux et de terres au terroir de Mitry (1677), ancien fief et ferme.
  • [Garnosart (1260), — Garnesart (1290), ancien lieu-dit. (Non localisé sur Mitry ou Mory.)]
  • Genevray, — In territorio de Mittriaco in loco qui dicitur Janevraiez (1318), — Les Chenevières (1785), — Les Genevriers (1809), lieu-dit.
  • La Croix à la Main, — Croix de Main (1785), — (1838), lieu-dit.
  • La Croix de Chauffour, La Croix du Carrefour — La fountain du bois par devars la Croiz de Chaufour (1317), — La Croiz de Chaufour (1318), — La Croix de Chautfour (1355), — Une place ou souloit avoir four, assis en la ville de Mitry en France au lieu dit la Croix du Carrefour (1451), — Entre le Château et l'Orme Chaufour (1809), lieu-dit. [L'orme est un arbre de justice]
  • La Croix Guigneron (1765), — Croix Guignereau (1809), lieu-dit.
  • La Croix Guyon, — Aveux et dénombrements, fois et hommages au comte de Dammartin : Jeanne, veuve de Jean de Juilly, chevalier, dimanche après la Saint-Jean-Baptiste 1339 ; Gilles des Jardins, écuyer, 19 septembre 1397 ; Girard Colletier, examinateur au Châtelet de Paris, 18 juin 1461 (fief qui fut à Gilles des Jardins et depuis à Louis d'Eve), — Marguerite Charmolue, veuve de Jean de Baranton, marchand drapier et bourgeois de Paris, fille et héritière en partie de Jacques Charmolue et de Marguerite Barthélémy, qui depuis fut femme de feu maître Girard Colletier ; et son frère Guillaume Charmolue, prêtre, maître ès arts, licencié en théologie, chanoine de Noyon ; pouvoir donné à Andry Fournier, gendre de Marguerite, 4 août 1481 ; réception de foi et hommage par le comte de Dammartin, 30 mars 1481 [1482], — Copie de l'aveu et dénombrement donné par Christophe Charmolue du fief de la Croix-Guyon et « d'autres héritaiges à moy appartenans comme ayant le droit de feuz maistre Robert Fessier, procureur du Roy au Chastellet, et Jehanne de la Dehors, sa femme, mes ayeul et ayeulle maternelz…» ; 20 janvier 1519 [1520], — Déclaration des terres et héritages appartenant à Christophe Charmolue, examinateur au Châtelet de Paris, au terroir de Mitry et tenues en censive du comte de Dammartin, 7 juin 1530. Souffrance de foi et hommage accordée le 17 avril 1532 à Nicole Charmolue, seigneur de Garges, lieutenant civil de la prévôté et vicomté de Paris, au nom et comme tuteur et curateur des enfants mineurs de feu Christophe, — Saisie féodale, 2 juillet 1543. Foi et hommage par Jacques Charmolue, avocat en Parlement, fils aîné de Christophe, 16 juillet, — Foi et hommage par François Chauvelin, avocat en Parlement, seigneur en partie des fiefs de la Croix-Guyon et Malaisé à Mitry à cause de Marie Charmolue, sa femme ; par Ephraïm Dutartre, avocat au siège présidial de Meaux, et son frère mineur Manassès, héritiers d'Anne Charmolue, leur mère ; 9 mai et 17 juin 1567, — Manassès Dutartre, âgé de vingt-sept ans, fils et héritier de feu noble homme Richard Dutartre, en son vivant docteur régent en la faculté de médecine en l'université de Paris, vend sa part des biens paternels de Mitry à Nicolas Hourdé, laboureur à Bois-le-Vicomte, 30 avril 1572 ; il rachète la part de son frère Ephraïm, 28 août 1573, et la vend à Jean Pourcel, laboureur à Mitry, et à Jean Mignot, laboureur à « La Villette-aux-Asnes », 19 septembre ; ceux-ci font foi et hommage au comte de Dammartin le 1er mars 1574, — Clérault Hourdé, laboureur à « La Villette-aux-Asnes », vend un arpent et demi de terre et une portion de grange et jardin faisant partie du fief de la Croix-Guyon, le 12 septembre 1576, à Jean Fremin, laboureur à Mitry, qui en fait foi et hommage le 17 janvier 1579 ; le même jour, Claudine Graffard, veuve de Nicolas Hourdé, fait foi et hommage pour cinq quartiers de terre, — Catherine Charmolue, veuve de Denis Denise, procureur en la Chambre des Comptes, vend à François Chauvelin, avocat en Parlement, plusieurs pièces de terre provenant de la succession de son père Christophe, dont une de sept arpents près de la croix Guyon ; 18 juillet 1580, — Foi et hommages par Chauvelin pour ce qu'il possède dans les fiefs de la Croix-Guyon et de Malaisé tant à cause de sa femme, Marie Charmolue, fille de Jacques, que par acquisition de Catherine Charmolue ; 14 septembre 1580. (Les biens de Jacques Charmolue avaient été partagés, le 12 janvier 1580, entre ses filles Marie, femme de Chauvelin, et Geneviève femme de Jacques Bonnefoy, procureur au Parlement), — Louis Chauvelin [Fils de François] et Anne Robert, sa femme, vendent le fief de la Croix Guyon, maison et terres, aux religieuses de l'abbaye de Notre-Dame du Val de Gif, représentées par l'abbesse, Madeleine de Mornay ; 18 août 1638. Don et remise des droits de quint, 30 septembre, — Foi et hommage par le fondé de procuration des religieuses, 3 juin 1641, — Modération et quittance du droit de relief, main-levée de la saisie féodale, 2 et 3 août 1673 ; acceptation de l'homme vivant et mourant désigné par les religieuses, Claude Gérault, âgé de vingt-cinq ans, 9 août, — Bail à ferme du fief à Théodore Mutel, laboureur à Compans, 18 septembre 1754. — Il est agréé comme homme vivant et mourant à la place de Gilles Flichy, décédé, 5 juin 1755 ; droit de relief dû au prince de Condé, 14 août. […] Foi et hommage par Simon-Théodore Mutel, 8 octobre 1755, — (1839), ancien fief et ferme dépendant de la châtellenie de Dammartin situés devant l'église réunis au XVIe [16e] siècle au fief Charmolue. (Voyez Le Fief Charmolue) (? Thevenin ?)
    [A dissocier des calvaire et climat de la Croix Guion situés sur les limites des paroisses du Menil Amelot et de Thieux.]
  • La Folie à Louis Decoin (1810), lieu-dit. [A distinguer de La Folie située sur la paroisse de Mory]
  • [La Fringale, maison isolée. (Non localisé sur Mitry ou Mory.)]
  • La Grosse Borne (1397), — La Haute Borne (1785), — La Bornette (1809), — La Haute Borne (1838), lieu-dit.
  • La Maisonnette, ferme dans le bourg. Non habitée, elle appartient v. 1841 à M. Fournier.
  • La Maladrerie, — Bail à ferme des terres de la maladrerie de la Madeleine, à Mitry-en-France concernant Jacques Farrachat, prêtre. (1537), — Deux quittances d'une rente de 39 sols 11 deniers obole tournois, données par Jean Gaucher, gruyer de Dammartin et administrateur de la Maladrerie, à Martin Goguely, receveur du comté, 1574, 1576, — La Maladerie de Mitry en France (1677), ancienne maladrerie.
  • La Noue, ferme dans le bourg. Vers 1841, la moitié des terres de cette ferme appartient à M. De Blavette, et l'autre à Mme vve Magdelain. [A distinguer de La Grande Noue et de La Petite Noue paroisse de Mory]
  • La Patinotte, — Derrière la Patisnostre (1669), — Un clos appellé vulgairement la Patinotte (1766), — (1809), lieu-dit.
  • La Succession, ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 à MM. Clement père et fils.
  • [La Toisie, — Tossie, Tousie (1260), lieu-dit. [La Toisie ou Sainte Croix était une paroisse qui a été absorbée par Fleury en Bière, cette possession de l'abbaye Saint Pierre de Melun a été vendue en 1180 au couvent Saint Victor de Paris] (Non localisé sur Mitry ou Mory.)]
  • La Vallée, — La ferme de la Vallée (1669), — La ferme de la Vallée à Mitry (1782), — (1785), ferme puis maison bourgeoise.
  • Le Canal, maison isolée.
  • Le Champ Morel, — Champ Moret (1809), ancien fief.
  • Le Coq, ferme dans le bourg qui appartient en 1788 à la famille d'Aguesseau, exploitée jusqu'à cette période par Claude Benoist époux de Marie Madeleine Fournier. Elle appartient v. 1841 à M. Béjot.
  • Le Fief Adam Boulanger. (Voyez Le Fief Thibaut De Vitry)
  • Le Fief Charmolue, — Aveu et dénombrement donné au comte de Dammartin, Emond de Prie, par Christophe Charmolue d'un fief « assis à Mitry en France qui fut et appartint anciennement à feu noble homme et sage maistre Dreux Porchier, en son vivant conseiller du Roy et premier président en la court de parlement à Paris, et depuys à feu maistre Jehan Porchier, en son vivant aussy conseiller du Roy en lad. court de parlement, et en après à feue Jehanne de la Dehors, jadis femme à feu maistre Robert Fessier, en son vivant procureur du Roy au Chastellet de Paris, mes ayeulx, à laquelle Jehanne de la Dehors, tant comme héritière dud. feu maistre Jehan Porchier que aussy comme ayant le droit de ses autres co-héritiers, led. fief a compété et appartenu ; de laquelle de la Dehors j'ay depuys acquis ledit fief…» ; 18 février 1508 [1509] (original signé), — Copie de l'aveu et dénombrement donné par Christophe Charmolue du fief de la Croix-Guyon et « d'autres héritaiges à moy appartenans comme ayant le droit de feuz maistre Robert Fessier, procureur du Roy au Chastellet, et Jehanne de la Dehors, sa femme, mes ayeul et ayeulle maternelz…» ; 20 janvier 1519 [1520], — François Chauvelin, avocat en la cour de Parlement et Marie Charmolue : contrat de mariage par lequel Marie Malingre, veuve en premières noces de Jacques Charmolue avocat en la cour de Parlement et en secondes noces de Toussaint Chauvelin, procureur en la cour de Parlement, conseiller et procureur général de la Reine, mère du Roi, mère de Marie Charmolue, promet de donner à François Chauvelin leurs biens appartenant en propre à la future épouse et consistant en une portion de maison à Paris rue de " la Barre-du-Bec " et en immeubles à Mitry [- Mory]. Elle s'engage en outre à donner aux futurs époux le jour de leurs " éspouzailles " 300 livres tournois et à François Chauvelin, la veille de bénédiction nuptiale 4 000 livres tournois. Enfin il est stipulé dans le contrat que les futurs époux pourront à leur gré se porter héritiers de ladite Françoise Malingre ou s'abstenir de le faire et qui dans le dernier cas, ils prendront sur les biens qu'elle laissera une somme de 3 000 livres tournois. (1566), ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin, réuni au XVIe [16e] siècle au fief de La Croix Guyon.
    En 1569, Catherine Charmolue, veuve de Denis Denise, est la femme de Valentin Hiérosme, docteur en médecine, propriétaire en partie avec ses neveux et nièces d'une ferme à Mitry en France.
  • Le Fief De Spifame, — Jacques Parent, prêtre : donation à Marie Parent, femme de Raoul Spifame, avocat en la cour de Parlement, sa sœur, de ses droits en la succession de Guillaume Parent, Seigneur de Mitry, son père. (1541), — Jeanne de Lespluc, veuve de Guillaume Parent, seigneur de Mitry en France, bourgeois de Paris : donation à Anne Spifame, son arrière petite fille de 345 livres tournois de rente. (1553), ancien fief. (Voyez Le Fief Pasquier)
  • Le Fief Du Colombier, — Le fief de Jacob Guibert ou du Colombier (1452), — La ferme du Coulombier (1649), — La ferme et fief du Colombier à Mitry en France (1774), — Le Colombier (1809), ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin. (Voyez Le Fief Jacob Guibert)
    • Ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 au comte Achille Tourteau De Septeuil.
  • Le Fief Du Condé, Condé, — Condetum (1270), — Condetum juxta Compensium (1274), — Apud Condetum in parrochia de Mintriaco (1274), — Condé soubz Compans (1502), — Condé en la prevosté de Paris (1522), — Condé en France (1542), — Le fief du Condé qui fut à Guillaume Poulain (1778), ancien fief sur les paroisses de Mory et Compans. [Les lieux appelés Condé se trouvant généralement situés à la confluence de cours d'eau, il semble qu'il s'agit de la dépendance du Moulin Neuf de Condé sur la paroisse de Compans, le Chemin des Moulins de Compans reliait Mitry par Mory (Fief de Compans) aux Moulin d'Ouacre et Moulin Neuf.] (Voyez Le Fief Guillaume Poulain, Le Fief Jacob Guibert et Le Vivier)
  • Le Fief Guillaume Poulain, — Adjudication par décret à Jacques Poulain, marchand bourgeois de Paris, des biens saisis sur Jean de Harlus à Mitry, 23 novembre 1532 (cahier de 30 ff., copie de 1595), — Foi et hommage par Jacques Poulain pour les 14 arpents de terre en trois pièces, par lui acquis par échange de Nicole de Plancy, procureur en la Chambre des Comptes à Paris ; 15 juillet 1543, — Autres actes de foi et hommage par Jacques, 1549, 1552, et par son fils aîné Pierre, 12 juin 1558 ; — par Guillaume Poulain, héritier de son frère Pierre, 19 janvier 1579, 25 janvier 1580 ; — par Charles Vivien, secrétaire de la Chambre du Roi, à cause de Claude Poulain sa femme, et par Jean Nicot, trésorier des Menus, à cause de Nicole Poulain, sa femme, toutes deux filles de Guillaume ; 27 et 29 juin 1596 ; aveu et dénombrement, 3 juillet, — Foi et hommage par les enfants de Jean Nicot : Louis, s.r du Vivier et des Fontaines en partie, Antoine, Léonore, femme de Charles de Bourg, s.r de Lanleu, et Claude, femme de Claude de Givry, s.r de Monneville ; 26 juin 1612, — Saisie féodale du fief, 1627, 1635, — Foi et hommage par Alexandre de Chesnelong, conseiller secrétaire du Roi, pour la moitié indivise du fief, à partager avec le s.r Nicot, à lui adjugée par décret de la cour de Parlement le 7 mai 1627 ; 11 juin 1635, — Le Fief Guillaume Poulain à Mitry (1647), — Saisies féodales du fief, 1660 et 1675, — Charlotte de Chesnelong, veuve d'Etienne Quentin, seigneur de La Grange, maître d'hôtel du Roi, donne la moitié indivise du fief à l'Hôtel-Dieu et à l'hôpital des Incurables de Paris, l'autre moitié appartenant à Jean-Baptiste Cointrel, procureur au Parlement ; 20 janvier 1677, — Foi et hommage par Cointrel pour la moitié indivise du fief Guillaume Poulain autrement dit le Vivier, 8 novembre 1685, — Saisie féodale du fief. Philippe-Denis de Villiers, demeurant à Paris au bureau de l'Hôtel-Dieu, est désigné comme homme vivant et mourant pour les biens de l'hospice des Incurables à la place de Louis Cléon, s.r de Boinville ; décembre 1699. Il est accepté comme tel par les officier de Dammartin le 5 octobre 1700, — Saisie féodale du fief, 17 mai 1726, — Foi et hommage par Barthélémy Cointrel, s.r de La Noue, fils unique de défunt Jean-Baptiste, 4 juillet 1726, — Sommation faite aux administrateurs de l'hôpital royal des Incurables de payer le droit de relief, 27 mai 1729 ; saisie féodale, 9 juillet, — Anne-Suzanne-Bénigne Danré, femme de Jean-Maurice Pinterel de Louverny, seigneur d'Etampes, président lieutenant-général au bailliage de Château-Thierry, héritière de Barthélémy Cointrel de La Noue, son oncle à la mode de Bretagne, vend à Jean-Louis Navarre, s.r de Maisonneuve, substitut du procureur-général du Grand Conseil, 52 arpents de terre en plusieurs pièces au terroir de Mitry, dont une de 3 arpents 3 quartiers 15 perches et demie qui fait partie du fief de Guillaume Poulain, démembrement du fief du Vivier ; 3 septembre 1736, — Foi et hommage par Navarre, 28 avril 1741, — Droit de quint et de relief dû par M. Daguesseau de Fresne, conseiller d'état, à cause d'une pièce de terre de quatre arpents faisant partie du fief Guillaume Poulain, comprise dans la terre et seigneurie de Compans qui lui a été adjugée sur la succession de M. de Harlay, intendant de la généralité de Paris ; 20 août 1744, — Le Conseil du prince de Condé prie les administrateurs de l'hôpital des Incurables de présenter un homme vivant et mourant, et de payer le droit de relief, 3 septembre 1744, — Foi et hommage par Jean-Baptiste-Paulin Daguesseau de Fresne, comte de Compans, conseiller d'Etat, 12 décembre 1748 ; sa pièce de 4 arpents 5 perches lui avait été adjugée, le 29 juillet 1744, sur la succession vacante de Louis-Auguste-Achille de Harlay, à qui elle avait appartenu comme héritier d'Anne-Marie-Louise-Françoise Boucherat, sa mère, veuve de Nicolas-Auguste de Harlay, comte de Cély, héritière du chancelier Boucherat, son père, qui en avait acquis la moitié de l'hôpital des Incurables le 22 juin 1697, et l'autre moitié de Jean-Baptiste Cointrel le 24 juin 1697, — Acceptation de François-René Cucu d'Erouville, avocat au Parlement, âgé de vingt-cinq ans, présenté comme homme vivant et mourant par les administrateurs de l'hôpital des Incurables, 26 novembre 1750, — Foi et hommage par Cucu d'Erouville pour l'hôpital des Incurables, 20 décembre 1750, — Marie-Louis-François Marquellet de La Noue, lieutenant-général du bailliage de Meaux, déclare tenir en fief du prince de Condé une pièce de terre qui fut à Guillaume Poulain, autrefois démembrée du fief du Vivier, et une pièce de terre de 22 arpents au terroir de Moussy-le-Vieux, dite le fief de Chenart, lui appartenant tant du chef de sa mère, Marie-Jeanne Navarre, fille de Jean Navarre de Maisonneuve et de Marie-Catherine-Antoinette-Jeanne Navarre, que du chef de sa femme Catherine-Antoinette-Jeanne-Martine-Pétronille Navarre de Maisonneuve, fille de Jean-Louis Navarre, conseiller du Roi en son Grand Conseil ; 14 mars 1778, ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin. (Voyez Le Vivier) (? Le Fief Guillaume à Compans ?)
  • Le Fief Jacob Guibert, — Aveux et dénombrements donnés au comte de Dammartin par : Vincent de Challo (Challeau ?), écuyer, demeurant à Mitry, mardi après la Saint-Barnabé 1339 ; Vincent de Challo, écuyer, 29 septembre 1366 ; Arnoul Boucher, trésorier des guerres, 20 mars 1396 [1397] ; Arnoul Boucher, conseiller du Roi, 8 octobre 1403 (signé), — Jacob Guibert, marchand drapier et bourgeois de Paris, vend ses biens de Mitry, ferme, terres etc., à Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, 14 octobre 1452 (copie de 1729. Ces biens, qui avaient appartenu à Dreux Porcher, à Jean Porcher, à Jacques Tassier et Marie Porcher, avaient été adjugés à Jacob Guibert par décret du Parlement le 31 août 1448), — Le fief de Jacob Guibert ou du Colombier (1452), — « Assiette de douze vingt livres tournois de prinse que Monseigneur le comte de Dampmartin, grand maistre d'hôtel de France, entend faire et bailler pour la fondation du collège des chanoines séculiers de Dammartin…» ; 1er avril 1486 (copie de 1730), — Jean de Chabannes vend à Jean Girault, marchand drapier et bourgeois de Paris, une ferme à Mitry avec 140 à 160 arpents de terres, prés, etc. ; 2 septembre 1488. Le même jour, Jean Girault déclare avoir fait une acquisition moitié pour lui, moitié pour Arnaud Desfriches, avocat en Parlement, — Transaction portant dotation définitive du chapitre de Notre-Dame de Dammartin, 3 mai 1494 (copie de 1730), — Comparution des chanoines aux assises de Dammartin pour la déclaration du « fief Monsieur qui fut Jacob Guibert », 16 janvier 1579 (copie de 1729), ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin, ferme près de la croix du Carrefour. (Voyez Le Fief Du Colombier)
  • Le Fief Monsieur. (Voyez Le Fief Jacob Guibert et Le Fief Du Colombier)
  • Le Fief Pasquier, — Extrait d'un aveu de six arpents de terre donné au comte de Dammartin par Perrinet Malaisié, de Mitry, le 31 mars 1326 (copie de 1730), , — Le fief Pasquier à Mitry les Dammartin en Gouelle (1397), — Le fief Pasquier à Mitry en France (1446), — Regnault et Jacques de Ginetz vendent au connétable de Montmorency le fief Pasquier assis au terroir de Mitry en France, consistant en maison, manoir, bâtiments à Mitry, avec 116 arpents de terre et 7 arpents de pré, etc. ; 9 février 1552 [1553] (expédition sur parchemin et deux expéditions sur papier). Le connétable cède ces biens, avec d'autres, aux religieux de Saint-Nicolas d'Acy près Senlis, en échange du bois de Luton ou des 800 arpents situé dans la forêt de Chantilly, 12 avril 1553. Lettres patentes approuvant cet échange, juillet 1553 (copie du temps), — La ferme de Mitry, vulgairement appelée le fief Pasquier (1584), — Foi et hommage [du fief de Compans] par Baucheron à Gabriel de Guénégaud, seigneur du Plessis-Belleville et du fief Pasquier, 4 septembre 1632, — Acte par lequel la mouvance [du fief de Compans] est maintenue à d.lle Elisabeth-Placide de L'Isle de Marivault en sa qualité de propriétaire du fief Pasquier ; 17 juin 1746, ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin, ferme détruite.
    En 1551, Madeleine Quetier vve de Charles Le Coq seigneur de ce fief, de celui de la Cour Sollier à Thieux, de Combs la Ville, la Motte Romaincourt et Baigny, président de la cour des monnaies en est proprétaire.
    En février 1759 le marquis de Marivaux le loue à Louis Michel, marchand. (Voyez Le Fief De Spifame)
    • Compans, — 24 juillet 1388, aveu de trois pièces de terre et d'un morceau de pré qui furent à Jacques Touzet, présenté à Gautier d'Aunay par Nicolas Braque, chevalier, seigneur de Saint-Maurice-sur-Aveyron, — Anne des Vignes, veuve de Jean Godin, auditeur au Châtelet, mère d'enfants mineurs, fait foi et hommage à Charles Le Coq, président en la chambre des Monnaies, à cause de son fief Pasquier, des pièces de terre acquises par elle et son mari Nicolas de Rulan, écuyer, et de Marguerite d'Arrigny, sa femme, qui furent auparavant à Jean Teste, maître des Comptes, seigneur de Coupvray et d'Arrigny-en-Brie, et encore auparavant aux héritiers d'Anjoranne Teste, veuve de Pierre Rousselet, procureur en Parlement ; 20 janvier 1529 [1530] (copie du XVIIIe [18ème] siècle), — Claude Mauperlé (dans une autre copie il est appelé Montpertier), général des Monnaies à Paris, et Catherine Godin, sa femme, vendent, entre autres choses, le fief de Compans dit le Pourcelet à Germain de Marle, seigneur du Thillay ; 26 janvier 1530 [1531] (copie de 1604), — Sept pièces relatives à la réclamation de mouvance élevée par le comte de Dammartin, avec sentence en faveur de Charle Le Coq ; du 2 septembre 1531 au 12 décembre 1532, — Foi et hommage faite à Madeleine Questier, veuve de Charles Le Coq, par Jacques Donnel, avocat au Parlement, fils aîné et principal héritier de Jacques Donnel, président au parlement de Rouen, et de Jeanne de Marle, fille de Germain de Marle, seigneur du Thillay ; 4 novembre 1558 (Copie du XVIIIe [18e] siècle), — Foi et hommage par François Briçonnet, conseiller au Parlement, à Baptiste de Machault, conseiller au Parlement, seigneur du fief Pasquier à cause de Marie-Louise Le Coq, sa femme ; 1er juillet 1565, — Souffrance de foi et hommage accordée à Christophe-Hector de Marle, conseiller au Parlement, au nom et comme tuteur de sa fille Nicole-Hector, héritière de François Briçonnet, son aïeul ; 6 juin 1579, — Foi et hommage au seigneur du fief Pasquier (qui n'est pas nommé) par Charles Douhault, seigneur d'Aulnay, pour raison du fief de Compans à lui appartenant à cause de sa femme, Madeleine Baillon, fille et héritière en partie de Claude Baillon, seigneur de Forges, et de dame Hector de Marle ; 16 mai 1631 (copie du XVIIIe [18e] siècle), — Acquisition du fief par Jean Baucheron, laboureur à Messy, 13 mars 1632. Foi et hommage par Baucheron à Gabriel de Guénégaud, seigneur du Plessis-Belleville et du fief Pasquier, 4 septembre 1632, — Foi et hommage par Pierre Baucheron, fils aîné de Jean et de Françoise Le Vacher, à Marie de La Croix, veuve de Gabriel de Guénégaud, 20 janvier 1652. Etat des terres et du fief de Compans dit le Pourcelet, — Foi et hommage à Mme de Guénégaud par Etienne Rahault conseiller du Roi et sécretaire en son Grand Conseil, bailli de Villeneuve sous Dammartin, pour 15 arpents (sur 22) des terres du fief, dont la moitié lui appartient comme héritier de Marie Le Ducq, sa mère, un quart par donation de Nicolas Lallier, et l'autre quart par acquisition faite de Nicole Papelard, veuve de Laurent Boucheron ; 16 avril 1698, — Foi et hommage pour ces 15 arpents à Catherine-Alphonsine Martel, veuve de Claude de Guénégaud, par Nicole Rahault, veuve de Nicolas de Saint-Leu, marchand et bourgeois de Paris, tante et héritière d'Etienne ; 21 août 1703, — Quittance donnée par le receveur général des domaines et bois de la généralité de Paris à Jacques-Philippe Laurent, à cause de Marguerite-Nicole de Saint-Leu, sa femme, de la somme de 120 livres pour le droit de franc-fief dû pour vingt année depuis le 27 septembre 1718, jour de la mort de Nicole Rahault ; 13 septembre 1735, — Pierre Taillade d'Hervilliers, ancien contrôleur général de l'Orfèvrerie, tant comme fondé de procuration de Jacques-Philippe Laurent et de sa femme que comme leur créancier et directeur des droits des autres créanciers, vend 15 arpents à François Raimond de Montmort, brigadier des armées du Roi et chef de brigade des Gardes du corps ; 14 avril 1745. Le Conseil du prince de Condé demande à M. de Montmort communication de son contrat d'acquisition, 6 mai. Mémoire sur la mouvance du fief de Compans, — Acte par lequel la mouvance est maintenue à d.lle Elisabeth-Placide de L'Isle de Marivault en sa qualité de propriétaire du fief Pasquier ; 17 juin 1746, ancien fief qui consiste en 22 arpents 3 quartiers de terre en trois pièces au terroir de Dammartin, relevant en fief du fief Pasquier. Il est tenu en 1367 et 1380 par Jean Maillart, bourgeois de Paris.
      • Fief de la Briqueterie, — Jacques Le Lieur vend ce fief à Claude Boucheron, procureur général en la Cour des Aides ; le fief est tenu en foi et hommage des héritiers de Germain de Marle, seigneur du Thillay, à cause de son fief de Compans ; 8 novembre 1556 ; copie de 1613, suivie de la copie de la foi et hommage rendue à Germain de Marle, le 14 août 1537, par Jacques Le Lieur, maître et enquêteur des Eaux-et-forêts de France, Brie et Champagne, et de la foi et hommage faite à Jean Godin, auditeur au Châtelet de Paris, le 14 juillet 1526, par Isabeau de Lailly, veuve de Roger Le Lieur, bourgeois de Paris, comme héritier de son fils Mathieu, — Foi et hommage au seigneur de Saint-Mard par François Blanquet, correcteur en la Chambre des Comptes, à cause d'Elisabeth Decordes, sa femme, fille et héritière de Jean Decordes et de Geneviève Boucheron ; 2 décembre 1631, — Louis du Maity, sieur de Goimpy, à cause de Marie Blanquet, sa femme, 28 septembre 1646, ancien fief situé près de Coigny au terroir de Saint-Mard, consistant en 14 arpents de terre relevant du fief de Compans.
      • Le Mesnil, — 16 juillet 1398, aveu de Jean Maillart pour le fief du Mesnil, — La Sablonnière du Mesnil et Noyer du Mesnil (1809), — (1810), ancien fief et lieux-dits.
  • Le Fief Thibaut De Vitry, — Le fief Thibaut de Vitry, à Mitry (1398), — Aveu et dénombrement donné par Adam Boulengier, demeurant à Mitry ; 3 juillet 1398, — Déclaration de René Baillet, seigneur de Tresmes, 15 janvier 1579, — (1587), — Le fief Thibault de Vitry, anciennement dit Adam Boulanger (1750), ancien fief de neuf arpents de terre en trois pièces dépendant de la châtellenie de Dammartin. (Voyez Le Fief Adam Boulanger)
  • [Le Parrochel, — Le Parrochel sur le chemin de Claye (1459). (Non localisé sur Mitry ou Mory.)]
  • Le Point Du Jour, lieu-dit et maison bourgeoise dans le bourg qui appartient v. 1841 à Mme vve Garnaud.
  • Le Pont du Canal (1847), maison de garde.
  • Le Puit, Ferme du Puits, ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 à Mme veuve Magdelain.
  • Le Ru des Cerceaux (1838), lieu-dit et ruisseau.
  • Les Arrodes, — Aveux et dénombrements donnés au comte de Dammartin par « Hugues et Guillaume diz Arrode, frères, escuiers, demourant à Paris », 16 février 1399 [1400], — Aveu et dénombrement, donné le 3 février suivant [1561] par Jean Le Beauclerc, du fief du Vivier et du fief des Arrodes, celui-ci consistant en 56 arpents de terre, dont 16 sont détenus par Jacques Poulain, à qui Nicolas de Plancy les avait vendus, l'autre moitié indivise du fief du Vivier à Mitry appartenant aux enfants de feu Roger Collier, auditeur en la Chambres des Comptes (copie de 1568), ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin.
  • Les Fontaines, — L'hostel des Fontaines à Mitry en France (1537), — Foi et hommage par les enfants de Jean Nicot : Louis, s.r du Vivier et des Fontaines en partie, Antoine, Léonore, femme de Charles de Bourg, s.r de Lanleu, et Claude, femme de Claude de Givry, s.r de Monneville ; 26 juin 1612, — Le fief des Fontaines à Mitry en France (1553), — Marie Le Beauclerc, veuve de Jean de Bordeaux, vend à Etienne Briquet, avocat général au Parlement, le fief, terre et seigneurie du Vivier, relevant du comté de Dammartin, et le fief des Fontaines, relevant de l'abbaye de Saint-Denis à cause de sa terre et châtellenie du Tremblay ; 13 janvier 1644 (copie de 1775), — Aveu et dénombrement du fief des Fontaines, donné par Jérôme Bignon, avocat général au Parlement, au nom et comme tuteur de sa nièce Madeleine Briquet, âgée de seize à dix-sept ans, héritière pour moitié de son père Etienne Briquet et de Marie Bignon, sa mère, et pour le tout de sa sœur Anne, au jour de son décès femme de Henri de Fourcy, conseiller au Parlement, demeurant au couvent de Port-Royal et faubourg Saint-Jacques lez Paris ; 25 février 1659 (copie de 1764), — Les Fontaines le Vivier (n.d.), ancien fief et manoir qui est tenu, avec le fief du Vivier, dans le courant du XVIe [16e] siècle par Nicolas de Plancy, procureur de la Chambre des Comptes, hérités de la famille De La Fontaine.
  • Les Fossés Javelles, — Un fief assis à Mictry au lieu dit les Fossés Javelles (v. 1540), ancien fief.
  • Les Incurables (1785), ancien fief et ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 à l'Hôtel Dieu de Paris.
  • [Les Métairies, — Les Moiteeries (1321), — Les Mettaieries (1345), maison détruite. (Non localisé sur Mitry ou Mory.)]
  • [Les Passages, maison isolée. (Non localisé sur Mitry ou Mory.)]
  • Le Vieux Moulin (1835), lieu-dit.
  • Le Vivier, — Madeleine de La Fontaine, veuve de Guillaume de Cyternes, bourgeois de Paris : donation à Nicolas de Plancy, procureur en la Chambre des Comptes, à Paris, son neveu, de ses droits sur une maison à Mitry en France " appellée l'hostel du Vivier et des fontaines " et sur une maison à Paris rue " du fossé Sainct Germain de l'Auxerroys où foulloit pendre pour enseigne la Nasse " (1537), — Le fief du Vivier à Mitry en France (1553), — Jean Le Beauclerc, seigneur de Fremilly et Petit-Villiers, trésorier de l'extraordinaire des guerres et des réparations et fortifications de Piémont, fait foi et hommage pour la moitié par indivis du fief du Vivier, assis à Mitry en France en la rue de Rommenois, à cause d'Anne de Plancy, sa femme, fille de feu Nicolas de Plancy, procureur en la Chambre des Comptes ; 26 décembre 1560, — Aveu et dénombrement, donné le 3 février suivant [1561] par Jean Le Beauclerc, du fief du Vivier et du fief des Arrodes, celui-ci consistant en 56 arpents de terre, dont 16 sont détenus par Jacques Poulain, à qui Nicolas de Plancy les avait vendus, l'autre moitié indivise du fief du Vivier à Mitry appartenant aux enfants de feu Roger Collier, auditeur en la Chambres des Comptes (copie de 1568), — Etienne de Bréda, ci-devant receveur et payeur des gages et droits de messieurs de la cour de parlement à Paris, et Anne de Dampmartin, sa femme déclarent qu'à cause d'elle ils possèdent treize arpents de terre qu'ils ont cru être tenus en censive du fief du Vivier, mais qu'ils sont prêts à les déclarer tenus en censive du comté de Dammartin si cela leur est prouvé ; 2 août 1585, — Aveux et dénombrements du fief du Vivier, dont la moitié indivise appartient à Pierre Leclerc, bourgeois de Paris, comme lui ayant été adjugée par décret de la cour de Parlement le 7 février 1571, et l'autre moitié à Roger Collier, conseiller du Roi et générale en sa cour des Monnaies, à son frère Jean et à sa sœur Françoise ; 28 et 31 octobre 1586 (originaux signés), — Georges Scarron, trésorier provincial de l'extraordinaire des guerres en Provence, seigneur pour les trois quarts en la moitié du fief du Vivier du chef d'Elisabeth Pommeray, sa femme, héritière de Françoise Collier, sa mère, et de Madeleine Pommeray sa sœur, en donne l'aveu et dénombrement, 15 avril 1610, — Marie Le Beauclerc, veuve de Jean de Bordeaux, vend à Etienne Briquet, avocat général au Parlement, le fief, terre et seigneurie du Vivier, relevant du comté de Dammartin, et le fief des Fontaines, relevant de l'abbaye de Saint-Denis à cause de sa terre et châtellenie du Tremblay ; 13 janvier 1644 (copie de 1775), — Foi et hommage pour le fief du Vivier par Jérôme et Thierry Bignon, fils de défunt Jérôme Bignon et donataires entre vifs de Catherine Bachasson, leur mère, qui était héritière de sa petite-fille Madeleine Briquet, religieuse professe au couvent de Port-Royal ; 9 juin 1661, — Anne-Suzanne-Bénigne Danré, femme de Jean-Maurice Pinterel de Louverny, seigneur d'Etampes, président lieutenant-général au bailliage de Château-Thierry, héritière de Barthélémy Cointrel de La Noue, son oncle à la mode de Bretagne, vend à Jean-Louis Navarre, s.r de Maisonneuve, substitut du procureur-général du Grand Conseil, 52 arpents de terre en plusieurs pièces au terroir de Mitry, dont une de 3 arpents 3 quartiers 15 perches et demie qui fait partie du fief de Guillaume Poulain, démembrement du fief du Vivier ; 3 septembre 1736, ancien fief.
    Deux maisons bourgeoises appartiennent v. 1841 à Mme vve Giroust et à M. Bricon, notaire. (Voyez Le Fief Guillaume Poulain)
  • Linois, — Le Nois (1785), ferme puis maison bourgeoise dans le bourg qui appartient v. 1841 à Mme vve Magdelain.
  • Luxembourg, — Marguerite de Beaucousin, veuve de Jacques-Auguste Betault, comte de Chenault, seigneur de Varenne, tant pour elle qu'au nom de ses enfants, Jacques-Auguste, mineur, Hyacinthe-Auguste, fille majeure, Hyacinthe-Isabelle, femme de Pierre de Coursy, capitaine de cavalerie au régiment de Bourgogne, vend à Charles-François Bibault, seigneur de Mizery, et à Julie-Louise Betault, sa femme, la ferme appelée Luxembourg, située à Mitry, avec toutes les terres en dépendant et comprenant les fiefs du Buisson Danjan et du Tartre et une partie du fief de Bellenave ; 9 avril 1759 (extrait du bureau de Dammartin), — La ferme de Luxembourg (1783), — (1785), — Luxembourg, ferme à Mitry (1830), ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 à M. Lucy.
    • Bellenave, — Marguerite de Machau, dame de Montépilloy, veuve de Jean Le Bouteiller et tutrice de ses enfants, avoue tenir du comte de Dammartin 60 arpents de terre en plusieurs pièces au terroir de Mitry et trois muids d'avoine de rente, à la mesure de Mitry, sur le domaine du comte à Survilliers ; 5 juin 1340, — Jean Barbizy, seigneur de Bellenave, et Esmée Poart, sa femme vendent à Guillaume Hervieu, marchand drapier et bourgeois de Paris, 63 arpents de terre en plusieurs pièces au terroir de Mitry ; 26 mai 1571. Aveu et dénombrement donné par Guillaume Hervieu, 21 juillet 1572, — [14 mai 1608, foi et hommage par M. de Marillac, maître des Requêtes. 18 septembre 1624, foi et hommage par Michel de Marillac surintendant des Finances, pour le fief de Guillaume Hervieu. 1er mars 1635, foi et hommage par Denis Amelot, seigneur de Chaillou, pour la moitié du fief de Bellenave et pour le fief du Buisson Danjan.]. Aveu et dénombrement des fiefs de Bellenave et de Danjan donné par Denis Amelot, vicomte de Bisseuil et seigneur de Sainte-Foye et de Grandville, conseiller du Roi en ses conseils d'Etat et privé et doyen des maîtres des Requêtes ordinaires de son Hôtel ; 1635 (original signé, avec cachet aux armes), — 13 juin 1644, foi et hommage par Denis Amelot, seigneur de Chaillou, pour les fiefs du Buisson Danjan, du Tartre et de Bellenave, lui appartenant à cause de Marie de Saint-Germain, sa mère, veuve du président Amelot, son père, puis veuve du garde des Sceaux Marillac ; 24 mai 1657, foi et hommage par Marie Amelot, épouse séparée quant aux biens de Charles Béon de Luxembourg, marquis de Bouteville, — Partie du fief de Bellenave (22 arpents). [Quittance de droits donnée par le prince de Condé à Marie-Eléonore de Machault et à sa sœur Geneviève-Angélique, femme d'Antoine de Rancher, héritières par bénéfice d'inventaire de leur mère Marie Carré, veuve de Louis de Machault, conseiller en Parlement, pour 60 arpents de terre et 18 arpents de bois au terroir de Saint-Soupplets (fief de Machault), et 75 arpents de terre au terroir de Mitry (dont 22 du fief de Bellenave) ; 24 mars 1703, — 30 janvier 1744, délibération du Conseil du prince de Condé au sujet des droits dus pour la partie du fief de Bellenave consistant en 31 ou 32 arpents de terre en plusieurs pièces et pour les fiefs du Buisson Danjan et du Tartre, qui ont appartenu à Charles de Béon de Luxembourg, décédé sans enfants le 8 août 1725, laissant l'usufruit de ses biens à sa sœur Antoinette-Louise, mariée en premières noces à Hugues Betault, seigneur de Chenault, maître des Requêtes, et en secondes noces à Jean-Hippolyte, comte de Beaumont, brigadier des armées du Roi, décédé le 25 novembre 1740 ; ses héritiers sont Louis-Mathias et Jacques-Auguste Betault, enfants du premier lit ; mais la veuve de Charles de Béon, qui a au moins 84 ans, jouit toujours des biens de son mari à cause de son douaire, — Le fief de Bellenave à Mitry (1786), ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin.
    • Buisson Damp Jehan, — Foi et hommage par Jean Spifame, écuyer au comte de Dammartin pour six arpents un quartier de terre au lieu dit le Buisson Damp Jehan ; 30 juin 1448. Réception de la foi et hommage, 12 juillet 1449, — Titres mentionnés sur l'inventaire du XVIIIe [18e] siècle et perdus : 6 mai 1571, foi et hommage par François du Mollin (Moulin), s.r de Servon, fils et héritier en partie de Jacques du Mollin et de Marguerite de Hébert ; 26 avril 1514, Louise du Mollin ou Moulin vent à Jean de Saint-Germain, bourgeois de Paris, et à Jean Amelot, son gendre, maître des Requêtes, — [14 mai 1608, foi et hommage par M. de Marillac, maître des Requêtes. 18 septembre 1624, foi et hommage par Michel de Marillac surintendant des Finances, pour le fief de Guillaume Hervieu. 1er mars 1635, foi et hommage par Denis Amelot, seigneur de Chaillou, pour la moitié du fief de Bellenave et pour le fief du Buisson Danjan.]. Aveu et dénombrement des fiefs de Bellenave et de Danjan donné par Denis Amelot, vicomte de Bisseuil et seigneur de Sainte-Foye et de Grandville, conseiller du Roi en ses conseils d'Etat et privé et doyen des maîtres des Requêtes ordinaires de son Hôtel ; 1635 (original signé, avec cachet aux armes), — 13 juin 1644, foi et hommage par Denis Amelot, seigneur de Chaillou, pour les fiefs du Buisson Danjan, du Tartre et de Bellenave, lui appartenant à cause de Marie de Saint-Germain, sa mère, veuve du président Amelot, son père, puis veuve du garde des Sceaux Marillac ; 24 mai 1657, foi et hommage par Marie Amelot, épouse séparée quant aux biens de Charles Béon de Luxembourg, marquis de Bouteville, — 30 janvier 1744, délibération du Conseil du prince de Condé au sujet des droits dus pour la partie du fief de Bellenave consistant en 31 ou 32 arpents de terre en plusieurs pièces et pour les fiefs du Buisson Danjan et du Tartre, qui ont appartenu à Charles de Béon de Luxembourg, décédé sans enfants le 8 août 1725, laissant l'usufruit de ses biens à sa sœur Antoinette-Louise, mariée en premières noces à Hugues Betault, seigneur de Chenault, maître des Requêtes, et en secondes noces à Jean-Hippolyte, comte de Beaumont, brigadier des armées du Roi, décédé le 25 novembre 1740 ; ses héritiers sont Louis-Mathias et Jacques-Auguste Betault, enfants du premier lit ; mais la veuve de Charles de Béon, qui a au moins 84 ans, jouit toujours des biens de son mari à cause de son douaire, ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin. (? Champ Jean ?)
    • Le Tartre, — Catherine Courtin, veuve de François de Hébert, s.r du Bréau, Antoine de Sillens, baron de Creully, et Jeanne de Hébert, sa femme, Jacques du Moulin, s.r de Servon, panetier ordinaire du Dauphin, et Catherine de Hébert, sa femme (gendres et filles de Catherine Courtin) vendent 60 arpents de terre en plusieurs pièces au terroir de Mitry à Aymard Nicolay, seigneur de Goussaiville, Saint-Victor, et Louvres-en-Parisis, premier président en la Chambre des Comptes, et à Anne Baillet, sa femme, tant pour eux que pour Jeanne d'Aunay, veuve de Thibaut Baillet, président au Parlement ; 24 mai 1541 (copie du XVIIe [17e] siècle), — 13 juin 1644, foi et hommage par Denis Amelot, seigneur de Chaillou, pour les fiefs du Buisson Danjan, du Tartre et de Bellenave, lui appartenant à cause de Marie de Saint-Germain, sa mère, veuve du président Amelot, son père, puis veuve du garde des Sceaux Marillac ; 24 mai 1657, foi et hommage par Marie Amelot, épouse séparée quant aux biens de Charles Béon de Luxembourg, marquis de Bouteville, — 30 janvier 1744, délibération du Conseil du prince de Condé au sujet des droits dus pour la partie du fief de Bellenave consistant en 31 ou 32 arpents de terre en plusieurs pièces et pour les fiefs du Buisson Danjan et du Tartre, qui ont appartenu à Charles de Béon de Luxembourg, décédé sans enfants le 8 août 1725, laissant l'usufruit de ses biens à sa sœur Antoinette-Louise, mariée en premières noces à Hugues Betault, seigneur de Chenault, maître des Requêtes, et en secondes noces à Jean-Hippolyte, comte de Beaumont, brigadier des armées du Roi, décédé le 25 novembre 1740 ; ses héritiers sont Louis-Mathias et Jacques-Auguste Betault, enfants du premier lit ; mais la veuve de Charles de Béon, qui a au moins 84 ans, jouit toujours des biens de son mari à cause de son douaire, ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin. (? Les Touartes - Mory ?)
  • Malaisé, — Le fief de Malaisé (1517), — Foi et hommage par François Chauvelin, avocat en Parlement, seigneur en partie des fiefs de la Croix-Guyon et Malaisé à Mitry à cause de Marie Charmolue, sa femme ; par Ephraïm Dutartre, avocat au siège présidial de Meaux, et son frère mineur Manassès, héritiers d'Anne Charmolue, leur mère ; 9 mai et 17 juin 1567, — Manassès Dutartre, âgé de vingt-sept ans, fils et héritier de feu noble homme Richard Dutartre, en son vivant docteur régent en la faculté de médecine en l'université de Paris, vend sa part des biens paternels de Mitry à Nicolas Hourdé, laboureur à Bois-le-Vicomte, 30 avril 1572 ; il rachète la part de son frère Ephraïm, 28 août 1573, et la vend à Jean Pourcel, laboureur à Mitry, et à Jean Mignot, laboureur à « La Villette-aux-Asnes », 19 septembre ; ceux-ci font foi et hommage au comte de Dammartin le 1er mars 1574, — Foi et hommages par Chauvelin pour ce qu'il possède dans les fiefs de la Croix-Guyon et de Malaisé tant à cause de sa femme, Marie Charmolue, fille de Jacques, que par acquisition de Catherine Charmolue ; 14 septembre 1580. (Les biens de Jacques Charmolue avaient été partagés, le 12 janvier 1580, entre ses filles Marie, femme de Chauvelin, et Geneviève femme de Jacques Bonnefoy, procureur au Parlement), ancien fief. Perrinet Malaisié tenait le fief Pasquier en 1326. (? Fosse Malzarre ?)
  • [Mariaval, — Baux des fiefs Mariaval et Chassehuat au Mesnil-en-France donné par Catherine-Alphonsine Martel, veuve de Claude de Guénégaud, Claude-François de Guénégaud, abbé de Notre-Dame-de-Restoré, Isabelle-Alphonsine de Guénégaud, veuve d’Hardouin de Lisle, marquis de Marivaux, Élisabeth-Placide de Lisle de Marivaux, Jean-Jacques de Lisle, marquis de Marivaux et François-Emmanuel, duc d’Uzès à Nicolas Landry et Marguerite Gallé, à Jean-Jacques Landry et Marie-Denise Frémin, son épouse. 3 juin 1696-12 décembre 1778.][Mariaval était un ancien fief de la Chapelle sur Crecy et Marivaux un moulin de Meaux.]
  • Maurepas, — La seigneurie de Maurepas sis en la parroisse de Mitry (1682), ancienne seigneurie appartenant à l'abbaye royale de Chelles avec haute, moyenne et basse justice.
    • Maurepas, — Prise à bail pour neuf ans par Jean Barat, laboureur à Mitry en France, de l'hôtel du lieu, appelé hôtel de Maurepas, de toutes ses terres, des dîmes que l'abbaye de Chelles lève à Mitry et ses environs et de l'exercice de la justice en ces lieux, moyennant cinquante muids de blé, six pourceaux et six chapons de loyer annuel envers les religieuses de Chelles. (1499), — La granche de Maurepas (1550), — (1556), — Echange entre Nicolas CHARPANTIER orfèvre de la maison du Roi, demeurant rue de la Vieille-Draperie et Pierre BENOIST, laboureur à la ferme de Morpas, paroisse de Mitry, de terres à Mitry. (1631), — La ferme de Maurepas (1658), — La maison seigneuriale et ferme de Maurepas à Mitry en France (1757), ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 aux demoiselles Mallet.
    • La Justice de Maurepas, — Justice de Maurepas (1785), — (1838), justice à trois piliers, lieu-dit.
  • Montaigu, — Un fief dit de Montaigu au terroir de Mitry en France (1536), ancien fief.
  • Nanterre, — Nenantodorum (1150), — Nannetodorum (1193), — Bail pour neuf ans par [...] président [à la Cour] des aides de Paris et Geneviève de Nenterre, sa femme, à Michel Brissart, laboureur à Villepinte, d'un hôtel et de terre à Mitry-en-France, moyennant huit muids six setiers de grain et à la charge de cultiver les terres (1499), — Foi et hommage au comte de Dammartin pour 12 arpents de terre par Arnault Luillier, conseiller au Parlement, fils aîné de défunte demoiselle Jeanne de Nanterre ; 26 septembre 1524, — Saisie féodale, juillet 1568, — Foi et hommage par Germain du Val, conseiller au Parlement, au nom et comme tuteur et curateur de Charlotte du Tillet, fille mineure de Jean du Tillet, greffier civil du Parlement, et de Jeanne Brinon ; 11 mars 1575, — Foi et hommage par Charlotte du Tillet, vicomtesse de Saint-Mathieu, 23 septembre 1634, — Jacques Gaudin, ci-devant greffier au bailliage de Saint-Germain-des-Prés, tant en son nom que comme procureur de Marguerite de La Guesle, veuve de Pierre Séguier, marquis d'O, comte de Sorel, baron de Chars, Marigny, Lamotte, etc., et comme tuteur de Louise-Marie-Séguier, leur fille mineure, et de Louis Séguier, baron de Saint-Brisson, prévôt de Paris, héritiers seuls de Charlotte du Tillet, leur tante, vicomtesse de Saint-Mathieu, et en partie de la présidente de Saint-André, aussi leur tante, du chef de Marie du Tillet, leur mère, vend le fief et ferme de Nanterre (maison et 202 arpents de terre et prés), à Louise de Gondi, prieure, et aux religieuses du royal monastère de Saint-Louis de Poissy ; 11 août 1643. Lettres d'amortissement, septembre, — Bail à rente de la ferme et du fief de Nanterre, consenti par les religieuses de Poissy à Gilles Flichy, 2 septembre 1729, — Aveu et dénombrement du fief donné par Gilles Flichy au nom de Charlotte de Mailly, prieure perpétuelle, et des dames supérieures et religieuses du couvent ; 12 mars 1731, — Le fief de nanterre en la parroisse de Mitry-en-France (1736), — Autre aveu donné par André Fournier, intendant des religieuses, 15 février 1759, — Le conseil du prince de Condé ordonne une information au sujet de l'existence de Jean-Sébastien Decan, receveur de la terre et seigneurie de Mauloy-en-Valois, agréé en 1756, âgé de 27 ans, comme homme vivant et mourant des religieuses de Saint-Louis de Poissy à cause de leur fief de Nanterre ; 30 avril 1788, ancien fief dépendant de la châtellenie de Dammartin.
  • Nouret, — Le Haut Nouret et Le Fond de Nouret (1785), — Nouret et Fond de Nouret (1809), — (1838), lieu-dit.
  • Novion, — Le Fief de Novion à Mitry (1506), — La prévôté de Novion le Comte à Mitry (1592), — La terre et seigneurie de Novion le Comte, sise au bourg de Mitry, consistant en hostel seigneurial, ferme, etc. (1662), — Foi et hommage par Anne Hervart, conseiller au Parlement pour les terres et seigneuries de Bois-le-Vicomte, Mitry, Mory, Novion-le-Comte, Boursières et La Villette-Aux-Aulnes, 6 janvier 1681, — Novion le Comte (1717), — La ferme de Novion le Comte (1765), — (1810), ancien fief, hôtel seigneurial et ferme dans le bourg. En 1791, les bâtiments et dépendances sont exploités par M. Fournier. La ferme appartient v. 1841 à M. Delacour.
  • Poissy (1810), ancienne ferme puis maison bourgeoise dans le bourg qui appartient v. 1841 à M. Benoît père.
  • Pommeray (1838), lieu-dit.
  • [Roes, — Locus de Roes (1260), lieu-dit près de Mitry-Mory.]
  • Romnois, — Romenoys (1528), — (1838), lieu-dit et hameau.
  • Saint-Jacques, — Cinq quittances d'un muid de blé, données à Martin Goguely par « frère Pierre Gosnet, prêtre, religieux de l'ordre de Prémontré, prieur de la chapelle Saint-Jacques fondée à Dammartin et appelée l'hostel dieu », 1573-1580, maison bourgeoise dans le bourg qui appartient v. 1841 à Mme vve Soupplet.
  • Saint Lazare, — La chapelle de Saint Lazare, La chapelle et court Saint Lazare (1658), — La Chapelle Saint Lazare (1785), — (1810), ancienne chapelle située sur le chemin de Tremblay à Mitry et lieu-dit situé au nord de la paroisse.
  • Saint-Martin (1810), ferme détruite dans le bourg qui appartient vers 1841 à M. Benoît-Bailly.
  • Saint-Nicolas (1838), ferme dans le bourg qui appartient v. 1841 à M. Lecourt, maire.
  • Souprier (1318), — Souperier, Sousperier, Souxperier, Saulsperier, Saufperier lez Chautfour (1348), ancien lieu-dit.
  • Thévenin (1785), — (1834), ferme puis maison bourgeoise dans le bourg qui appartient v. 1841 aux héritiers Dardel.
  • Tremblay
    • Bonne Nouvelle (1367), — Boursières Bon^es nouvelles Fermes détruites (1717), — Délibération du Conseil du Prince de Condé du 8 février 1786, par laquelle il est reconnu que ce fief, bien que dans la dépendance des terres et seigneuries de Mitry, Bois-le-Vicomte, La Villette-aux-Aulnes, Boursières, Thibault de Vitry, Mory, etc., échues à Madeleine-Henriette-Sabine Olivier de Senozan, de Viriville, épouse du Comte Archambaud de Périgord, par le décès de M. de Senozan, son oncle, relève de l'abbaye de Saint-Denis à cause de sa seigneurie du Tremblay, en vertu des actes suivants : 31 mars 1601, adjudication par décret de la ferme de Bonne-Nouvelle à Jean de Verton ; 11 octobre 1621, vente de la ferme par son fils Pierre à Antoine Feydeau, seigneur de Bois-le-Vicomte ; 12 octobre 1671, déclaration censuelle faite aux religieux de Saint-Denis par Jeanne-Madeleine-Anne de Grolée de Viriville, veuve de François Olivier, comte de Senozan, etc., ancien fief et ferme.
    • Carrières de Tremblay (1809).
    • Chalmassy, — Salmasis (1506), — Chalmassé (1785), ferme.
    • La Queue, — Le fief de la Queue (1758), ancien fief de l'abbaye de Chelles.
    • [Le Tremblay (1506), maison détruite. (Non localisé)]

Les Moulins de MITRY

En 1841 les moulins à vent appartiennent à MM. Debray et Chaumusard.

  • Condé, — Le moulin neuf de Condé (1274), — Le moulin neuf situé et assis à Condé soubz Compans, en la parroisse de Mitry (1403), — Bail à ferme à Jehan ARBEL, demeurant au Moulin de Coude de Condé, paroisse de Mitry (1506), moulin à eau sur la paroisse de Compans.
  • Moulin à Vent, — Moulin (1785), — Moulin à vent de Mitry (1809), — (1838), ancien moulin.
  • Le Moulin Maheu, — Bail à loyer du moulin à vent de Mitry consenti à Pierre Maheu par Antoine du Prat, abbé de Bonlieu, au nom de Madeleine de Savoie, duchesse de Montmorency et comtesse de Dammartin ; 22 février 1570, — (1673), — (1785), — Moulin Maheux (1810), ancien moulin.
  • Le Moulin Neuf, — Jean de Lussac, écuyer, demeurant à Mitry, et sa femme Catherine vendent à Jean Piquet, écuyer, conseiller du Roi, et à Jeanne Dupuis, sa femme, deux pièces de bois contenant neuf arpents et demi, un pré entre deux, appelés les bois des « Chasteniers », tenant d'une part aux marais de Mitry et d'autre part aux terres suivantes ; neuf arpents et demi de terre en une pièce assis devant « le fort hostel de Boursières » ; dix arpents trois quartiers de pré en deux pièces assis entre lesdits bois ; le tout en la censive des vendeurs à cause de leur hôtel de Mitry ; un moulin à vent assis à Mitry « au bout de doulce rue devant la granche de Maurepas », en la censive de l'abbesse de Chelles, la chasse et le cri dudit moulin étant tenus en fief du comte de Dammartin ; 4 avril 1404 [1405], — Pierre Derot, charpentier à Sennevières, s'engage à construire un moulin à vent pour Jean Piquet, seigneur du Plessis-Raoul, en une place lui appartenant entre Mitry et Mory ; conditions de la construction et du marché ; vendredi saint 9 avril 1405 [1406]. — Baux à loyer du moulin de Mory, situé entre Boursières et Mitry, consentis par Jean Piquet à Jean Helbiterne, meunier et huchier à Mitry, 6 février 1406 [1407], et à " Andriet de Tours, né à Paris, naguères demourant au Mesnil-Madame-Rance, à présent demourant au moulin de Mory ", 21 mai 1410. — Au Moulin Neuf en la parroise de Mitry (1457), — Le Mollin Neuf (1509), — Noël Coudung, laboureur et vigneron, demeurant à Messy (près Claye), Marin Pillon, marchand, demeurant à Compans, Jean Petit, marchand meunier, demeurant au Moulin-Neuf, paroisse de Mitry[-Mory], et Michel Fournier, maître charron, demeurant audit Mitry : donation à Romain de Renty, se trouvant actuellement à Paris au collège des Trésoriers où il fait ses études, d'une rente de 100 livres tournois. (1645), moulin.
  • Protin (1521), moulin détruit.

Les notables de MITRY

MANGIN Charles (1721-1807) - Architecte de la Halle au Blé de Paris, l'église du Gros Caillou, la restauration du portail Saint Sulpice.

Faits-divers de MITRY

Lors de la translation des reliques de Saint Vit depuis l'abbaye de Saint Denis en France à la nouvelle Corbie en Saxe (Corbits) le cortège s'est d'abord arrêté à Mitry où il s'est produit un miracle sur une femme du lieu.

861 - Charles le Chauve condamne les habitants de Mitry à rendre à l'abbaye de Saint-Denis les services auxquels ils sont tenus, et donne satisfaction à Dieudonné, moine de Saint-Denis, et au maire de la villa.

833 - Louis le Pieux, empereur, donne à l'abbaye de Saint-Denis une partie de la villa de Mitry dont les revenus sont affectés à l'entretien d'une chapelle fondée par l'abbé Hilduin, à charge de célébrer les anniversaires de l'empereur et de l'impératrice.

Durant les fameuses querelles entre les ducs de Bourgogne et les rois de France, les plaines qui avoisinent Mitry, ont été le théâtre de plusieurs combats sanglans.

1429 - L'apparition de Jeanne d'Arc dans les plaines de Nangis, puis dans celles de Thieux et de Mitry fut saluée par des cris d'enthousiasme. « Tout le pauvre peuple », nous dit un chroniqueur du temps, « criait Noël et pleuroit de joie et de Liesse ». La Pucelle d'Orléans fut très touchée de ces démonstrations qui témoignaient à la fois de la grande misère des villageois et de la délivrance qu'ils attendaient.

1477 - Arthur de Vaudetar, official et chanoine de l'église de Paris, tant pour lui que se portant fort de son neveu Pierre de Vaudetar, avocat au Châtelet de Paris, et de Michel Le Clerc, official, chantre et chanoine de Châlons, vend à Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, les rentes, arrérages, sommes de deniers pour une fois, droits, noms, raisons et actions à prendre sur les maisons, terres, prés, revenus et biens quelconques qui furent à feu Jean Langlois, conseiller en la cour des Aides, et auparavant à Jeanne Dupuis, sa tante, assis à Mitry, Boursières, Bailly, La Villette-aux-Anes (sic), Villeparisis, les Fossés, etc. ; 12 septembre 1477. L'origine de la plupart des droits vendus est la constitution de rentes par Jean Langlois dès 1433. Les domaines sont décrits en grand détail : « Ung grand hostel appelé l'ostel de Bourcières…, à distance d'une lieu ou environ de la ville de Mitry… ; un hostel appelé l'ostel de Bailly, assez près dudit lieu de Bourcières ; le fief des Fossez, qui fut à feux Jean de Villebéon et à damoiselle Jehanne de Pommelay, assis à Villeparisis et au terrouer d'environ…, tenu en fief de Pierre d'Orgemont, seigneur de Chantilly et de Montjay, à cause de sa terre et châtellenie de Montjay ».

24 avril 1488 - Prise à bail pour neuf ans par Noël Thévenot, meunier à Nantouillet, d'un moulin à blé et de dix-huit arpents de terre à Mitry en France, appartenant à noble Pierre de Canteleu, écuyer, moyennant quatre muids de blé de loyer annuel.

01 décembre 1522 et 28 février 1523, deux souffrances de foi et hommage accordées par le seigneur du fief de Novion à Mitry aux enfants mineurs de feu Thielman Kerver et de Yolande Bonhomme, possesseurs de la moitié d'un fief à Mory, de la totalité du fief de Hérouville, et du fief de Bougis au terroir de Mory.

07 mars 1577 - François Poullain, religieux couvers en l'abbaye de Saint-Martin des Champs à Paris : donation à Martin Le Duc, maître orfèvre à Paris, et à Madeleine Poullain, femme dudit Le Duc, ses beau-frère et sœur, de portion d'une maison à Paris rue des Ecrivains, à l'enseigne du Mouton Blanc, de terres au village de Mitry en France, de vignes à Fontenay sous Bagneux, de portion d'une rente sur la maison de l'Ecu de France à Mitry et de tous les autres biens à lui appartenant, moyennant diverses sommes par eux payées ou à payer aux religieux et couvent de Saint-Martin des Champs à Paris.

16 octobre 1603 - Bail à rente par François CHAUVELIN, avocat en Parlement, d'un petit jardin clos, sis à Mitry-en-France, en la grande rue tenant à la rue Mallezie à Antoine BAILLET, praticien et arpenteur juré du royaume de France, demeurant à Mitry en France.

Tenu éloigné de la campagne par ses fonction, Guillaume de L'Aubesine n'y venait guère que dans la belle saison ; Bois-le-Vicomte était pour lui plutôt un pied-à-terre qu'une habitation. Aussi, le 20 septembre 1614, donnait-il à bail sa « terre et seigneurie » à Christophe Ganneron, laboureur à Chambry, moyennant 1.500 livres par an. Le locataire avait pour demeure « le portail de l'habitation et la basse-cour du château ». On lui louait les granges, greniers et écuries, avec faculté d'occuper pour serrer ses récoltes et « pour la commodité et usage de sa famille » les chambres basses du château, avec les cuisines et le fournil. Le seigneur se réservait tous les logis hauts du principal corps de bâtiment et des pavillons, une écurie, les jardins et parterres, le logement de son jardinier, les bois et les garennes. Une condition du bail imposait à Ganneron l'obligation de garder, nourrir et entretenir une pauvre femme nommée Louise, « étant de présent au château ». Pour cette charge, il était tenu compte au fermier de 36 livres à déduire du loyer.

28 décembre 1629 - Le duc de Montmorency vend au cardinal de Richelieu la terre et seigneurie de Mitry, sauf ce qui appartient à l'abbaye de Chelles et au président de Novion, à la réserve du droit de nommer à la maladrerie de Mitry et de la tenure féodale des fiefs, qui relèvent tous de Dammartin.

21 février 1641 - Inventaire des papiers concernant les cens, rentes et tauxements de la seigneurie de Mitry, remis au procureur général du duc d'Orléans, « tuteur, gardien et usufruitier des biens, domaines, terres et seigneuries de Mademoiselle, sa fille, souveraine de Dombes, duchesse de Montpensier, Châtellerault, Saint-Fargeau, comtesse de Bar-sur-Seine, Mortain, et dame dudit Mitry, Mory, le Bois-le-Vicomte, la Villette-aux-Aulnes et Bourcières ».

13 décembre 1668 - Armand-Charles de La Meilleraie, duc de Mazarin, vend à Barthélémy Hervart, ancien contrôleur général des finances, et à Esther Vimart, sa femme, les terres et seigneuries de Bois-le-Vicomte, La Villette-aux-Aulnes, Boursières, Mitry et Mory, relevant du comté de Dammartin et dont adjudication par décret lui a été faite le 27 mars 1664 ; le fief de Bonne-Nouvelle en la paroisse du Tremblay, relevant de Dammartin ; la terre et seigneurie de Novion-le-Comte sise au bourg de Mitry et consistant en l'hôtel seigneurial, ferme, terres, etc., par lui acquise, le 29 septembre 1662, de Nicolas Potier, président au parlement, et de Catherine Gallard, sa femme, et relevant de l'abbaye de Saint-Denis.

1698 - Domaine - Déclaration détaillée au terrier de la seigneurie de Mitry, appartenant à Messire Anne Hervart, chevalier, seigneur de Bois-le-Vicomte, Mitry, Mory et autres lieux, conseiller du Roi en tous ses Conseils, maître des requêtes ordinaire de son hôtel, par révérendes dames : Madeleine du Saint-Esprit, prieure ; Marie-Anne de Saint-François, sous-Prieure ; Marie et Thérèse du Saint-Sacrement, dépositaires ; toutes officières du grand couvent des Carmélites de la réforme de Sainte-Thérèse, fondé au faubourg Saint-Jacques, à Paris.

04 octobre 1713, Esther [Hervart], héritière de son frère Jean-Antoine [Hervart], donne les terres de Mitry, Mory, Bois-le-Vicomte, La Villette-aux-Aulnes, Boursières et autres à son fils Jean-Frédéric de La Tour de Gouvernet. Celui-ci, chanoine de l'église de Paris, en fait foi et hommage le 17 juillet 1730.

18 avril 1739, partage des biens de l'abbé de Gouvernet ; les quatre cinquièmes de Mitry-Mory, etc., échoient à la comtesse de Viriville, qui, le 26 janvier 1640, en fait donation à sa fille Jeanne-Madeleine-Anne, à laquelle l'autre cinquième était advenu par le testament de l'abbé.

24 septembre 1750 - Foi et hommage par Jeanne-Madeleine-Anne de Grolée de Viriville, veuve de François Olivier de Senozan, pour les fiefs, terres et seigneuries de Mitry, Bois-le-Vicomte, La Villette-aux-Aulnes, Boursières, Bonne-Nouvelle, Thibault de Vitry anciennement dit Adam Boulanger, et Mory.

08 mai 1773 - Par son testament en date du 13 octobre 1770, déposé pour minute chez le notaire Durand le 8 mars 1772, Armand-Jérôme lègue ses biens à son petit-fils, aussi nommé Armand-Jérôme, fils mineur de Jérôme-Frédéric Bignon, bibliothécaire du Roi, et de Marie-Bernardine de Hennot du Rozal ; mise en vente du domaine de Mitry et adjudication à Antoine Giroust, audiencier en la chancellerie du parlement de Metz.