LIZY

La ville

Dans le Valois, cette paroisse est située au confluent des rivières d'Ourcq et de Marne, à trois lieues nord est de Meaux et trois nord de La Ferté sous Jouarre.

Ancienne seigneurie des châtellenies d'Oissery et de Meaux, tenue en arrière-vassalité de l'évêché de Meaux, son seigneur haut, moyen et bas justicier a le droit d'élever un pilori avec carcan et des fourches patibulaires à deux piliers, de banalité (En 1160, Simon d'Oisy, vicomte de Meaux, lors de la fondation du petit prieuré de Dhuisy, donne le four aux quelques membres de la nouvelle communauté tirés du couvent de Reuil.), de pressoir (Droit de banvin du 10 août au 1er octobre), de péage sur les ponts, de hallage, de minage, de foires et marchés, de corvée, de dîme et de la quasi totalité des droits qui ne s'appliquent généralement qu'aux terres titrées (Droits de colombier, de chasse, de navigation, de pêche, etc.). La paroisse doit probablement tous ces privilèges à son emplacement puisque l'Ourcq et la Marne permettent un trafic conséquent des marchandises destinées à l'approvisionnement de Paris.

Le territoire rejoint les possessions du marquis de la Trousse à la fin du XVIIe [17e] siècle sans toutefois être compris dans le marquisat. A cette même époque, un quartier d'hiver y concentre une compagnie de cavalerie.

Meaux coutume (1668) : Nota, que les Officiers du Bailliage de Meaux, pretendent que Lizy, la Ferté au Col, Fermonstier, Iouy sur Morin, la Celle, grand-Champt, sont du ressort de Meaux duquel ils ont été distraits en vertu des lettres de garde gardienne.

Toponymie

Lisiacum (1160), Li vigcontes de La Fierté-Ancoul, liges et estages et quaqu'il a à Gandeluz et à Tremes et La Ferté-Ancoul et à Lisi est et aus appendices de toz iceiz, mis hors le fié l'evesques de Miauz et de Saint-Faron (XIIe [12e] siècle), Manesier de Aci, liges ; Guilliaumes de Mont-taillant. Li fiez est à Danzi et à Aci et à Lisi (XIIe [12e] siècle), Berars de Lisi. A Lisi une meson fort (XIIe [12e] siècle), Hue de Lisi, liges et estage. Li fiez est de la meson qui fu Girars de Chant-melle et le clos de Nantuel et le cens et l'avene de Nantuel (XIIe [12e] siècle), Manesier de Lisi, liges (XIIe [12e] siècle), Lysi (1229), Jacobus de Besus fecit homagium ligium. Feodum est apud Besu, et apud Lisi, et apud Congi in terris, pratis, nemoribus et commodis, in castellania Castri Theodorici ; et quicquid tenetur de ipso in castellania Meldensi (XIIIe [13e] siècle), Lisyacum (1235), Lissi (1275), Lusiacum (1276), Lisy en Mucien (v. 1340), Lisyacum (1370), Lisy sur Ourc (1395), Lizy sur Ourc (1488), Lysy (1499), Lizy sur Our (1561), Lizy la Gonnèse (1724).

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Subdélégation : Meaux.
  • Coutume : Paris.
  • Bailliage seigneurial : Justice seigneuriale. Les premières causes à Lizy, les appels au Châtelet de Paris (Deux notaires royaux).
  • Grenier à sel : Meaux.
  • Maîtrise des eaux et forêts : Crecy.
  • Décimateurs : Les religieux de Reuil.
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de France.
  • Doyenné : Gandelu (1363) puis doyenné.
  • Conférence :
  • Collateur : L'abbé de Sainte Geneviève.
Dames, seigneurs
  • La châtellenie d'Oissery.
  • Famille de Lizy, Girars de Chant-melle, Simon d'Oisy (XIIe [12e] siècle).
  • Jacques De Besu, Famille Bourdon de Mery (XIIIe [13e] siècle).
  • Famille de Pommolain, Raoul De Presles, Marie De Paillart (XIVe [14e] siècle).
  • Famille d'Orgemont (XIVe-XVe [14e-15e] siècles).
  • Famille De Broullat (XVe-XVIe [15e-16e] siècles).
  • Famille d'Angennes (XVIe-XVIIe [16e-17e] siècle).
  • Famille de La Trousse (XVIIIe [18e] siècle) et le comte d'Harville (1785).
  • L'évêché de Meaux et l'abbaye de Sainte Geneviève.
  • Guillaume de Dormans (XVe [15e] siècle).
  • L'abbé de Lagny (XVIe [16e] siècle)

 

PRODUCTIONS : Grains et foins. La carrière de Bellevue produit des pavés de grès. Au XVIIIe [18e] siècle, existe dans la ville une manufacture de chapeaux. 

COMMERCE : Les marchandises (Dont le bois de flottage au XVIIe [17e] siècle) transportées par la rivière d'Ourcq sont déchargées au port pour être transférées vers la Marne dont les bateaux permettent un plus gros volume. Les droits de rivière ont été cédés par le duc d'Orléans au duc de Chartres.

FOIRES : Louise de Vaudry, veuve de Guillaume de Broullat, et leurs enfants Pierre et Charles obtiennent leur création en 1501.

  • 1er mai.
  • 9 octobre.

MARCHÉ :

  • Jeudi. Grand marché aux grains.
DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
XVIIIe [18e] 239 1079
XIXe [19e]   1197

La cure

Au début du XIIe [12e] siècle, Hugues, seigneur de Lizy, entre au monastère de Saint Faron auquel il cède quelques arpents de prés situés dans le marais face à la maladrerie. Ses fils Jean et Simon De Lizy augmentent par la suite l'étendue de ce bien.
En 1269, Jean de Poincy, évêque de Meaux, donne la cure aux chanoines de Sainte Geneviève de Paris.

Le commandeur de Moisy le Temple perçoit une rente en grains sur la dîme de Lizy.

Au XVIIIe [18e] siècle la cure vaut 1000 livres.

PATRON : Saint Medard.

FÊTE : 8 juin (Saint Medard.).

CURÉS : Marin CANELIER 1562 | Jacques QUEUSSE 1653 | SACHOT -1699 | COASLIER 1699-≈1700 | Denis RICHER ≈1700-1743+ | FOUCHAY 1743-1750 | PINTEREL 1750-1753 | ANTHEAUME 1753-1760 | LEFEVRE 1760-

Bienfaisance

L'Hôtel Dieu distribue ses revenus aux pauvres de la paroisse.
En 1631, Philippe Troisverletz sieur de Rabiaye fait donation au curé et aux habitants de la paroisse d'un pré qu'il détient à Lizy.
En 1653, le prêtre Jacques Queusse fait une donation de 800 livres tournois aux pauvres de la Charité.
Sous Louis XIV [14] la maladrerie de Vendrest a été réunie à l'hôpital de Lizy. [Ainsi que celle de May en Multien.]
A son décès en 1724, la marquise de la Trousse lègue 10000 livres au monastère Notre Dame de la Miséricorde à Paris à la charge des services religieux, 200 livres aux pauvres de Lizy, 100 livres aux pauvres de Mary, 100 livres aux pauvres de Cocherel, 60 livres aux pauvres de Crépoil, 40 livres aux pauvres de Rademont et 30 livres par an à Marie Delafond de Saint-Ambroise, sa sœur, religieuse de l'abbaye Notre Dame de Meaux.

Instruction

En 1384, une école existe déjà dont le maître est nommé chaque année. Le curé de la paroisse en fait les choix deux années consécutives puis le chancelier de la cathédrale de Meaux pour une troisième. Raoul de Presles, à cette période seigneur de Lizy et vraisemblablement chancelier de Meaux, en est peut-être le fondateur tout comme du Collège de Presles à Paris.
En 1644, par arrêt du conseil du roi, il est interdit au maître d'école du bourg de Lizy, de la religion réformée, d'y tenir école ainsi que dans d'autres lieux, sous peine de mille livres d'amende ; la seigneurie est alors administrée par les protestants de la famille d'Angennes qui attire bon nombre de pasteurs et de familles huguenotes.
En 1710 sur les remontrances du prieur-curé, faisant valoir que nombre de pauvres gens sont hors d'état d'envoyer leurs enfants à l'école faute de moyens, le cardinal de Bissy, évêque de Meaux, ordonne qu'on dresse la liste de ces enfants pauvres " auxquels sera donnée, par le maistre ou le sous-maistre des escolles, toute l'éducation et l'instruction qu'il conviendra, moyennant quoi, et en rapportant par eux le certificat des sieurs prieur et officiers, comme ils auront enseigné lesdits pauvres, leur sera payé chacun mois par l'administrateur en charge de l'hôtel-Dieu, trois livres."
En 1733 le cardinal De Bissy charge son vicaire général de réglementer les écoles de Lizy, où des classes pour les garçons et pour les filles sont ouvertes par ses soins le lundi 7 décembre.
Dans son testament du 2 août 1735 le cardinal De Bissy laisse 100 livres de revenu pour l'entretien d'une maîtresse d'école auxquelles le marquis de La Trousse a ajouté 100 livres de rente pour l'école de fille.
Au XVIIIe [18e] siècle deux sœurs de Nevers sont appelées à la suite d'une délibération du bureau de l'Hôtel-Dieu portant " qu'il est de toute importance que les filles, destinées à être femmes et mères, reçoivent l'éducation qui leur facilite le moyen de contenir leurs maris et de veiller sur la conduite de leurs enfants…"

Lieux-dits de LIZY

  • Belle Vue XIXe [19e] (siècle), maison détruite.
    • Carrière de grès.
    • Maison de campagne.
  • [Petit Beauvoir, — Beauvoir (1625), ferme. Au moment de la Révolution de 1789, elle appartient au bénédictins de Reuil qui leur provient du chapitre de Notre-Dame de Paris. Selon un acte notarié post-révolutionnaire, il s'agit très probablement de la ferme de Beauval ou de celle de Saint Faron au Plessis Placy.]
  • Chapelle de la Sainte Vierge, dans l'étendue de la paroisse, qui appartient au prieuré de Reuil.
  • Chapelle des Piquelot, fondée en 1348 en mémoire du fils de Mathieu Piquelot, mort au service du roi contre les anglais.
  • Chemin du Plessis (XVIIIe [18e] siècle), — L'Orme Brulé (XIXe [19e] siècle), lieu-dit.
  • Cour des Dîmes, grange dîmeresse des religieux de Reuil.
  • Croix Saint Medard (XVIIIe [18e] siècle), calvaire.
  • Dormans.
    • Ferme des Ecoliers, ancien fief donné en 1766 par le collège Louis le Grand.
  • Echampeu, — Echaneuz (v. 1172), — Pierres de Chancuz, VI [6] semaines de garde (XIIe [12e] siècle), — Eschaneuz (1184), — Eschameuz (1249), — Eschanseuz (1394), — Eschancus (1553), — Eschampeuz (1557), — Eschancu (1619), — Chancu (XVIIe [17e] siècle), — Eschancu (1717), — Eschampeu (1753), — Eschampeu (1765), — Champeus (1766), — Chanqu (1782), ancien fief de la châtellenie de Crepy en Valois (Le comté de Nanteuil le Haudouin et ses francs-fiefs ressortent de la châtellenie de Crepy.) et de Coulommiers pour avoir relevé du fief d'Auger (Villeneuve les Auger). Cette ancienne paroisse du diocèse de Meaux et du doyenné de Gandelu a été créée en 1680 et dédiée à Saint André.
    En 1776 les comtes de Tresmes possèdent la terre d'Echampeu pour le quart et un douzième de l'ancien fief d'Auger ; le duc de Tresmes, après la mort du cardinal de Gesvres, prend possession des biens de ce dernier.
    La commune est réunie à celle de Lizy-sur-Ourcq en 1840.
    • En Bas, ferme qui appartient v. 1841 aux héritiers Benoist.
    • Ferme qui appartient v. 1841 à M. Papin.
    • La Villette, ferme détruite.
    • Le Chambeaudor, lieu-dit.
    • Les Vignettes (1835), lieu-dit.
    • Orgemont, ancien fief.
    • Savigny, — Terra Salviniaci (1184), — Savegni (1205), lieu-dit.
    • Seigneuriale, ferme.
    • Simadent, ferme qui appartient v. 1841 aux héritiers Villemaury.
  • Ferme du Pont, ferme.
  • La Charrue, — Une maison à La Charrue (1741), ferme détruite.
  • La Cloche (1724), — La Cour des Cloches (XIXe [19e] siècle), ancien petit arrière-fief sans justice qui consiste en une maison et jardin à proximité de l'église. [Peut-être un ancien fief appartenant à Adam de la Cloche, cinquième du nom, abbé de Saint Faron à Meaux en 1299 puis prieur de Saint Fiacre jusqu'à son décès en 1321.]
    En 1724, il est exploité par la famille Marchand et ne rapporte qu'une quinzaine de livres par an.
  • La Coquillière (1415), ancien lieu-dit.
  • La Croix Bardoux, — La Croix Bardou (1381), — Une masure comme elle se comporte séant à la Croix Bardoul (1412), — La Croix Bardoux (1624), maison détruite.
  • La Croix Rouge (1834), lieu-dit.
  • La Croix Saint Médard (1835), lieu-dit.
  • La Ferme Simon Adam, ferme.
  • La Folie (1717), — (XVIIIe [18e] siècle), maison détruite.
  • La Forêt (1786), ancien fief.
  • La Fosse Gros Jean et le Trou à Marne (XVIIIe [18e] siècle), lieu-dit.
    • Petit Orme (XVIIIe [18e] siècle), arbre de justice.
  • La Gonèse, ancien fief et manoir fortifié dépendant de la châtellenie d'Oissery. Le bâtiment aurait été modifié au XVIe [16e] siècle par Charles de Broullat et/ou au XVIIe [17e] siècle par la famille d'Angennes et comportait un donjon, des murs et un fossé, il contient une salle d'audience, une prison avec geôlier au rez-de-chaussée et en sous-sol d'une des tourelles. Il a par la suite appartenu à M. Mosnier, capitaine Suisse, de famille protestante qui y a établi le prêche dans un temple public.
    En 1683, le dernier synode protestant s'y est tenu.
    Le château mal entretenu a été transformé en moulins après la révolution de 1789 puis en usine à papier.
    Sur son emplacement a également été construite une maison de campagne avec parc. (? Le Château ?)
  • La Halle, ferme. (Voyez L'Ange.)
  • L'Aistre, Laitre, — Le fief de Loistre (1544), ancien fief.
  • La Justice (1624), lieu-dit où ont probablement été élevées les fourches patibulaires.
  • La Maladrerie, — La maladrerie de Lisy (1353), — Une grosse bourne de pierre de grez auprès de Noiziret, au lieu que l'on soulloit dire la malladerye (1544), — La Maladerie (1835). A la fin du XIIe [12e] siècle, Hue (Hugues) fils de Dreux De Lizy entre au monastère de Saint Faron et fait à ce titre une donation de quatre arpents de prés situés dans le marais situé devant la maladrerie.
  • La Montagne, canton. En 1627 le seigneur vend ce terrain pour en faire un vignoble qui a été supprimé.
  • La Motte, — Le fief de la Mote (1354), — Le fief de la Mothe assis audit Lizy sur Ourc (1564), — Le fief de la Motte à Lisy sur Ourq, consistant en maison, grange, bergerie, manoir (1771), ancien fief et ferme dépendant du chapitre de Notre Dame de Paris. En 1601, le chapitre de l'église de Paris baille à ferme le fief pour 80 écus annuels à Catherine Le Conte, veuve de Philippe Jullien, laboureur à Lizy ; en 1636 et 1642 le bail est prolongé de 9 ans moyennant 620 livres annuelles.
  • L'Ange ou La Halle, ferme. Le 04 mars 1615, Françoise Luart fait une donation à Charles Luart, à Louise Gillet et à Simonne Luart, ses neveu et nièces de portion d'une maison et jardin appelés vulgairement la ferme ou hôtel de l'Ange à Lizy-sur-Ourcq devant la halle et de terres au terroir de Lizy-sur-Ourcq et aux environs.
  • Le Bois du Conroy, sur le territoire de la commune de Lizy-sur-Ourcq.
  • Le Bout du Pont, ferme détruite.
  • Le Breuil le Comte, — Le Bruy (1364), — Apud Lisi in loco qui dicitur Bruil le Conte (XIIIe [13e] siècle), ancien lieu-dit.
  • Le Château, maison.
  • Le Châtelet, — Catteliolum (1232), — Les Chatelets (1753), lieu-dit.
  • Le Clos du Seigneur, vignes.
  • L'Ecluse du Parc (1847), maison isolée.
  • Le Fief du Collège de Beauvais, ancien fief dépendant du collège de Dormans Beauvais.
  • Le Montoir, lieu-dit.
  • Le Port Salut, ferme détruite.
  • Le Ru de Vaucel, — Le ru de Vaucelle (1544), — Le ru de Vocelle (1765), affluent de l'Ourcq.
  • Les Corvées (1834), maison détruite.
  • Les Quatre Fils Aymon, ferme. Dans ce lieu fut déplacée la salle d'audience de l'ancien château fortifié. Cette ferme fait partie des communs du château moderne.
  • Les Vieilles Loges, — Les bois des Vieilles Loges (1415), bois.
  • Le Tambourin (XVIIIe [18e] siècle), lieu-dit.
  • Le Tillet, — Le bois du Tillet (1835), bois.
  • L'Hôtel aux Bœufs, — La Maison aux bœufs (1458), — L'hotel des Bœufs (1510), maison détruite.
  • Lierry (1765), ancien lieu-dit.
  • L'Ourcq, — Urc (855), — Hurc (1205), — Fluvius qui dicitur Ourc (1234), — Ourg (1458), — Ourge (1467), — La rivière d'Urc (1542), — La rivière d'Ourrc (1565), — Ourque, Ourq (1765 et 1771), rivière, affluent de la Marne qui arrose Crouy-sur-Ourcq, May-en-Multien, Ocquerre et Lizy sur Ourcq.
  • Mary, — Merei (v. 1172), — Marré (v. 1240), — Meriacum, Miriacum (1249), — Mary lez Lizy sur Orc (1412), — Marriaccum (1513), — Marry, Merry (1621), — Mary (AnIX), paroisse située au sud de Lizy. Le territoire de Mary, durant le XVIIe [17e] siècle, appartient aux seigneurs de La Trousse et la haute justice aux seigneurs de Lizy.
  • Morveaux (1782), lieu-dit.
  • Noiziret, ancien lieu-dit. (Voyez La Maladrerie.)
  • Notre Dame de Paris, ferme détruite. (Voyez La Motte.)
  • Ocquerre.
    • Candilly, — Candilli (v. 1172), — Candilly (1834), deux anciens petits arrière-fiefs situés à La Trousse. Le terroir et son moulin ont dépendu du château de Lizy.
    • Fief de Vieux Moulin, Les Vieux Moulins, — Viezmoulin sur la riviere d'Urc (1542), — Les Vieilz Moulins (1667), ancien lieu-dit dépendant en partie de la paroisse d'Ocquerre, ancienne seigneurie divisée entre le prieuré de Reuil et la seigneurie de Lizy, hameau.
      • Vaugenoux, ancien petit arrière-fief de trois arpents ½ de terre à Vieux Moulin.
  • Pont de l'Ourcq, entre la ville et Vieux Moulins. Emporté par les eaux au XIVe [14e] siècle, il est reconstruit par le seigneur qui, pour en amortir le rétablissement et l'entretien, institue un droit de péage pour les animaux et les marchandises.
  • Rademont, ancienne seigneurie de la châtellenie de Coulommiers possédée par l'abbaye royale de Jouarre et distraite de la paroisse de Vendrest. La paroisse dépend en partie de Lizy sur Ourcq depuis son acquisition par le marquis de La Trousse (Sur les paroisses d'Ocquerre et de Crépoil) en 1624.
    Le hameau a été réuni à Vendrest en 1839.
    • Le Fief Vert (1769), ancien fief de la seigneurie de Lizy sur Ourcq.
  • Sainte Geneviève, maison.
  • Saint Hubert, ferme détruite.
  • Saint Jean les Deux Jumeaux.
    • Loches, — Villa quæ dicitur Luqueius super ripam Matronas fluminis (1135), — Le fief de Loches (1737), — Le fief de Loches des Trois maisons (1776), ancien fief et ferme détruite. En 1528 et jusqu'en 1724 ce fief appartient au seigneur de Lizy sur Ourcq et, en 1783, au comte D'Harville.
    • Montcoupet, — Moncoupet (1621), — Moncouppet (1652), maison détruite et ancien fief dépendant de la seigneurie de Lizy sur Ourcq, sur les communes de Montceaux et de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux.
  • Saint Laurent, — La chapelle Saint Laurens de Lizy (1621), — (1717), maison isolée, ferme et ancien prieuré conventuel devenu prieuré simple à la collation du prieur de Reuil ; comme ce bénéfice est un office claustral, un bénédictin en est pourvu. [La Chapelle de la Sainte Vierge s'y trouvait peut-être.]
    En 1789, la ferme est toujours le bien du prieuré de Reuil leur provenant du chapitre de Notre Dame de Paris.
  • Seigneuriale, ferme.
  • Tigeaux, ancien petit arrière-fief sans justice à proximité du bois du Tillet.
  • Tivoli, maison isolée.
  • Vide Grange (XVIIIe [18e] siècle), — Wuidegrange (XIXe [19e] siècle), lieu-dit.
  • Villers les Rigault. L'église est une ancienne succursale de Lizy.

Moulins de LIZY

  • Candilly, — Candilli (v. 1172), ancien moulin de La Trousse à Ocquerre tenu avec son terroir en arrière-fief de Lizy comme dépendant des biens du duc de Tresmes.
  • Les Fontaines, — La maison de la Fontaine (1847), moulin situé sur l'Ourcq à proximité de trois fontaines. Au XIXe [19e] siècle il est à huile.
  • Vieux Moulins, — Viezmoulin sur la riviere d'Urc (1542), — Les Vieilz Moulins (1667), moulins banaux situés sur l'Ourcq. L'exploitant meunier a le droit de chasse de grain sur les paroisses de Crepoil, Cocherel, La Trousse (Ocquerre) et de Mary sur Marne à partir de 1727. Le moulin à blé à été construit sur l'emplacement de deux moulins à huile et à drap.
  • Viron, — Molendinum de Viron (1249), — Le moulin de Viron en ruine (1390), moulin banal situé sur l'Ourcq dont l'exploitant meunier a le droit de chasse de grain sur Viron, Ocquerre (Sauf La Trousse.), Echampeu, Vernelle et Marnoue la Poterie (May en Multien). En 1500 il appartient à Jean Robert de Lizy avant de devenir le bien de la seigneurie d'Ocquerre.

Notables de LIZY

  • Simon De Lizy. Evêque de Meaux de 1176 à 1195. Sous son épiscopat Henri Le Libéral établit la commune de Meaux (Lieu bénéficiant de l'affranchissement du joug féodal, administré par une communauté de bourgeois.).

  • Raoul de Presles. Conseiller de Philippe Le Bel.

Faits-divers de LIZY

En 1368, les routiers et les tards-venus infestaient le nord du département, occupant Acy-en-Multien, May-en-Multien, Lizy-sur Ourcq, le couvent de Fontaines-les-Nonnes, etc., pillant et ravageant le pays.

14 février 1574 - Louise d'Orgemont, veuve de Louis de Broullart, chevalier, seigneur et baron de Montjay, momentanément à Paris, au nom et comme tutrice d'Anne de Broullart, sieur et baron de Montjay, son fils : donation à Jean de Conflans, écuyer, demeurant à Lizy de la maison, ferme et terre de la Presle, paroisse de Vendrest.

01 décembre 1581 - Jeanne Jarnière, femme de Jean Sombert, marchand boulanger, demeurant à Lizy-sur-Ourcq : donation audit Jean Sombert de la jouissance viagère de la part et portion à elle appartenant en une maison à Lizy-sur-Ourcq, à l'enseigne de la Madeleine.

04 mai 1584 - Roland Gillet, et Philippotte Julien : contrat de mariage. Par ce contrat Jeanne Watelet, mère de Roland Gillet, fait donation aux futurs époux d'une maison et jardin à Lizy-sur-Ourcq, à l'enseigne de l'Image Saint-Hubert, s'engage à leur payer, aussitot le mariage célébré une somme de 200 écus d'or soleil, de remettre à son fils tous les habits à son usage et ceux qui seront nécessaires pour le mariage aussi que les bagues et joyaux qui seront offerts à la future épouse et à faire la moitié des frais du banquet des "espouzailles". En outre Olivier Gillet, marchand, demeurant à Lizy-sur-Ourcq, frère de Roland Gillet, promet de remettre aux futurs époux une somme de 100 écus d'or soleil dont il est redevable envers son dit frère.

1590 - Alexandre Farnèse, duc de Parme, qui avait été, dans les Pays-Bas, au service de Philippe II [2], roi d'Espagne, vint en France à l'appel de Mayenne pour soutenir la Ligue contre Henri IV [4]. Après avoir occupé un instant Paris, au nom de Charles X [10] (cardinal de Bourbon), il était reparti pour revenir avec 10.000 hommes et 3.000 chevaux. Le duc de Mayenne, alors à Laon, vint l'attendre à Meaux, ravageant en passant, Lizy-sur-Ourcq.

1592 - A peine installé, le nouveau gouverneur de Meaux accomplit un raid à Aulnoy où, en l'absence du commandant Bobé, il s'empara du château du Rû. Après avoir fait prisonnière la petite garnison et démantelé la place, il s'en alla piller au faubourg de Coulommiers. Sur ces entrefaites, le fameux capitaine de Rieux dissimulé dans la forêt de Crécy, près de Villeneuve-le-Comte, surprenait à l'improviste les royalistes qui passaient et les envoyaient prisonniers à Lizy-sur-Ourcq.

01 décembre 1592 - Marie du Hauthoy, femme de Joachim Michel, demeurant à Tancrou : testament par lequel elle donne à Germain Chartier et à la femme dudit Chartier moitié d'une maison appelée le Sauvage et située à Lizy et portion d'un jardin situé au même endroit au lieu dit la rue des juifs.

1595 - M. de Vitry s'empara de l'hôpital, près de Lizy-sur-Ourcq, et libéra Monthion et Mareuil-les-Meaux des derniers ligueurs.

20 juin 1603 - Nicolas Le Brault, clerc au greffe civil du châtelet de Paris, et Barbe Majoré, sa femme, demeurant à Paris rue de la Harpe : donation à Jean Le Brault, écolier étudiant en l'université de Paris, leur fils de terres aux terroirs de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux et de Lizy-sur-Ourcq aux lieux dits le Gouffre et la Carrière de Lizy.

25 octobre 1603 - Jean Collinet, ouvrier de laine, et Barbe Gailliet, sa femme, demeurant à Lizy-sur-Ourcq : donation à Guillaume Gailliet, vigneron, demeurant à Chaton, paroisse de Vandrest, leur beau-frère et frère de travées de logis à Lizy-sur-Ourcq et de diverses maisons, logis et héritages à eux appartenant et par eux baillés à rente.

03 novembre 1606 et 26 février 1607 - Pierre Gaillet, marchand, demeurant à Lizy, et Perrette Boullard, sa femme : donation à Jean Becquet et à Jeanne Houville, pour cause de leur mariage d'argent, de meubles et du tiers de l'hôtel du Coq à Lizy-sur-Ourcq. Au bas de l'acte se trouve l'acceptation de la dite donation par Jean Becquel et par Jeanne Houville.

1620-1624 - Prieuré et seigneurie de Saint-Fiacre. — Censives. Terrier des seigneuries de Saint-Fiacre et de Tancrou, dressé en vertu des Lettres patentes obenues en la chancellerie du Palais, à Paris, par M. Pierre Bènard, prieur commendataire et seigneur spirituel et temporel desdits lieux. Censitaires de Saint-Fiacre : Massé Bourgouin, manouvrier ; — Jullien Pouldrier, vigneron à Bobery, paroisse de Boutigny ; — Guillaume Baret, tisserand à Saint-Fiacre ; — Jean Lefebure, tailleur d'habits au même lieu ; — Jean Leloup, laboureur à Vincelle, paroisse de Boutigny ; — Jean Goussard, boucher à Saint-Fiacre, « pour une maison, logis, granges, estables couvertes de thuilles ; courtz, jardins, le lieu comme il se comporte, assis audit Saint-Fiacre, en la rue de Paris, appellé d'ancienneté l'Hostel de la Roue, et de présent divisé en deux hostelz appelez : L'Ours et les Quatre fils Aymon » ; — messire Thomas Travers, curé de Saint-Fiacre ; — maître Charles Feret, contrôleur ordinaire de la maison de Mgr le prince de Condé ; — Geneviève Duclerc, veuve de maître Jacques Jolimois, vivant lieutenant en la justice et prévôté de Saint-Fiacre ; — « Pierre Loysel, maître orphèvre demeurant à Meaux » ; — Claude de Normandin, écuyer, sieur de La Grille, pour 4 travées de bas logis sises à Saint-Fiacre, « montée hors-œuvres sur laquelle il y a un vollet à boujottes » ; — Nicolas Chabouillé fils et héritier, par bénéfice d'inventaire, de défunt maître Gilbert Chabouillé, demeurant à… — Etienne Cimetière, maître chirurgien ordinaire de M. le prince de Condé, demeurant à Paris, pour une maison manable et logeable, sise au faubourg Saint-Fiacre, appelée l'Image Saint-Pharon, etc. — Feuillet 153, Tancrou. Censitaires : Jesson Mortier, marchand à La Trousse, en son nom et à cause de Catherine Henry, sa femme, avant veuve de Jean Rochefort ; — Louis Bacouet, pêcheur à Tancrou ; — Simon Marteau, maçon à Sammeron ; — Pierre Thibault, laboureur à Mary, pour une maison sise en ce lieu ; — Claude Queusse, receveur de la terre et seigneurie de Lizy ; — Pierre Guyot, mesureur et arpenteur à Tancrou ; — Louis Luart, laboureur au même lieu en son nom et comme procureur fondé de demoiselle Alise Loysel, femme de Jean Houdichon, sieur Du Pré, exempt des gardes du corps du Roi, et de M. Barnabé Le Vest, sieur de Rocmont, avocat au parlement de Paris, demeurant en cette ville, rue de la Harpe ; — Antoine Vaillant, maître de la poste de La Ferté-au-Col, en son nom et en celui de Jacques Vaillant, son frère, marchand tavernier à Gandelu ; — noble homme maître René Bauldry, commis au contrôle général des postes de France, demeurant à Paris, rue Saint-Jacques ; — Félix Trouet, tisserand en drap à Lizy-sur-Ourcq, à cause de Huberde Marteau, sa femme.

07 décembre 1628 - Vente à Roland DUPRE, messager ordinaire de LIZY à Paris, demeurant à LIZY, de la moitié d'une maison sise rue des Juifs à LIZY.

18 février 1629 - Philippe Joyeulx, demeurant à Lizy-sur-Ourcq, actuellement logée à Paris rue Saint-Denis, paroisse Saint-Sauveur : donation à Fleurant de Tenne, maître barbier et chirurgien à Lizy-sur-Ourcq, actuellement logé à Paris rue Montmartre, paroisse Saint-Eustache de deux maisons contiguës à Lizy-sur-Ourcq au cour de la rue des Juifs et de la rue des Sablons.

03 mars 1631 - Philippe Troisverletz, sieur de la Rabiaye, receveur du grenier à sel de [?] fermier général du duché et pairie de Mayenne, se trouvant actuellement à Lizy-sur-Ourcq, en son hôtel, à l'enseigne de Saint-Hubert : donation au prieur curé et aux habitants de Lizy-sur-Ourcq d'un pré à Lizy-sur-Ourcq.

01 octobre 1631 - Traité entre le procureur de Jacques d'ANGENNES et Elisabeth de NETTANCOURT, sa femme, d'une part, et les associés au privilège accordé par le Roi pour rendre navigables les rivières de France, d'autre part, pour creuser le canal de l'Ourcq dans le parc du Château de Lizy, construire un pont le traversant etc… moyennant différentes charges et obligations et une rente de 500 livres par an aux Seigneur et Dame de LIZY.

18 avril 1635 - Bail à Jean DUPRE, messager ordinaire de LIZY-sur-OURCQ, d'une maison sise à LIZY-sur-OURCQ, en la grande rue, enseigne du Chef Saint-Jean.

03 novembre 1637 - Pierre Roussin, avocat et ecclesiastique, demeurant à Meaux : donation à Nicolas Tronchet, marchand bourgeois de Meaux, y demeurant, son oncle de terres aux terroirs de Lizy, Echampeu, de ses droits sur les masures, et "accint" de la ferme des Foullez, près le Château de Lizy-sur-Ourcq, aux terroirs de Saint-Germain lez Couilly, du Plessis-Placy, Penchard et Pringy et de rentes.

18 mai 1640 - ROGIER (Antoine) Conseiller du Roi, maître des courriers et contrôleur provincial des Postes en la généralité d'Auvergne, demeurant rue Saint-Jacques, en la maison de la poste. Obligation de François SALOMON, chevalier et d'Antoine ROGIER envers Catherine de LA GRANGE, veuve de Philippe MESSIER maître brodeur-chasublier demeurant rue Saint-Denis, paroisse Saint-Sauveur, de 3167 livres en prêt. (A la suite : même date : indemnité à Antoine ROGIER ; 24 mai 1641 - Quittance des héritiers de défunte Catherine de LA GRANGE dont Jean BARBERET, maître horloger, demeurant rue de la Vieille-Draperie à cause de défunte Catherine MESSIER, sa femme, Laurent MESSIER, maître brodeur à Paris, demeurant rue Saint-Denis, paroisse Saint-Sauveur, Pierre MESSIER, marchand orfèvre, bourgeois de Paris, demeurant rue des Arcis) ; Titre nouvel à lad. de LA GRANGE pour une maison sise à Lizy-sur-Ourcq.

28 avril 1649 - Jacques Buchet, demeurant à Lizy-sur-Ourcq : donation sous certains conditions à Jean Gaillet, son gendre de portion d'une maison à Lizy, en la grande rue.

13 mai 1651 - Marie Poupart, veuve de Marin Rebet, marchand, demeurant à Lizy-sur-Ourcq : donation à Joël Giroust, menuisier, de ses droits sur une maison à Lizy-sur-Ourcq, en la grande rue, à l'enseigne de l'Epée Royale et de portion d'un jardin audit Lizy, en la rue du Moulin.

GREBAN de LISY. Entré [à l'académie royale de Juilly] le 28 mai 1711, en 5ème en 1712-1713, sorti le 26 mars 1714 en cours de 5ème redoublée. De Lizy sur Ourcq. Le 22 février 1689 à Saint-Rémy de Meaux, Jacques Greban, de la paroisse de Saint-Médard de Lyzi, notaire royal au Châtelet de Paris et greffier au bailliage dudit Lizi, 23 ans, fils d'Adrien Greban et Anne Vincent, épouse demoiselle Henriette Renée Douaire, fille de maître Pierre Douaire, premier exempt de la maréchaussée de Meaux, et de défunte Anne Decamp. Le 3 novembre 1700 naît à Lizy-sur-Ourcq Jacques Benigne, fils de maître Jacques Greban, notaire royal et lieutenant du bailliage de Lizy et La Trousse, et de demoiselle Henriette Renée Douaire ; il est baptisé le 10 suivant, filleul de messire Jacques Benigne Bossuet, évêque de Meaux, conseiller d'Etat, premier aumônier de madame la duchesse de Bourgogne, et de madame Marguerite Delafond, veuve de messire Philippe Auguste Le Hardy, chevalier des ordres du Roi, lieutenant général des armées de Sa Majesté, capitaine lieutenant des gendarmes de monseigneur le Dauphin, marquis de La Trousse, seigneur de Lizy. Cf. le cadet en 1714. (R[egistre] P[aroissial] de Saint-Rémy de Meaux ; R[egistre] P[aroissial] de Saint-Médard de Lizy-sur-Ourcq).

GREBAN de LISY. Entré [à l'académie royale de Juilly] le 14 juin 1714, sorti le 1er mars 1715. De Lizy. Année passée en petite classe. Jean-Baptiste Greban, fils de maître Jacques Greban, lieutenant du bailliage de ce lieu et de Henriette René Doire (alias Douare), est né à Lizy-sur-Ourcq le 11 février 1704 et a été baptisé le 12. Nicolas Médard, fils du même Jacques Greban, lieutenant du marquisat de La Trousse, et de son épouse est né le 8 juin 1705 et a été baptisé le 11, filleul de maître Antoine Douchy, procureur fiscal et receveur de Lizy, et Nicole Soupplet ; il est décédé le 30 juin suivant. Nicole Greban était épouse de maître Christophe Martin, notaire royal et procureur de Lizy : cf. 16 avril 1705. Cf. l’aîné en 1711. (R[egistre] P[aroissial] de Saint-Médard de Lizy-sur-Ourcq, Seine-et-Marne).

1767-1768 — Enregistrement des causes d'audiences portées devant le bailli de Lizy, du marquisat de la Trousse et autres justices en dépendant. […] — instance entre très-haut et très-puissant seigneur Louis-Auguste Juvénal de Harville des Ursins de Trainel, comte de Harville, marquis de La Trousse, seigneur de Doue, Saint-Germain, Lizy-sur-Ourcq, Méry-sur-Marne et de plusieurs autres lieux ; et très-haute et très-puissante dame Henriette-Augustine-Renée d'Alpozzo de La Trousse, comtesse de Harville, marquise de La Trousse, tous deux émancipés d'âge par leur mariage, demeurant à Paris, en leur hôtel, rue et barrière de Vaugirard, contre Jacques Robert, laboureur à Lizy, pour raison des droits de minage et mesurage dus par lui et réellement offerts aux demandeurs ; — jugements rendus entre : le procureur fiscal de la justice contre Martin Demagnier, maître chapelier à Lizy, défendeur, condamné par défaut en 15 livres d'amende, « pour avoir le dimanche 25 octobre 1767, tenté d'enfoncer avec un gros bâton la porte de Donat Jacquinot, cabaretier en ce lieu, qui l'avait fait sortir de chez luy parce qu'il le vouloit contraindre à luy donner à boire après la cloche de retraite sonnée ; avoir brisé cette porte d'entrée ; fracassé le contrevent et cassé les vitres, en menaçant ledit Jacquinot ; qu'il l'a même blessé à la jambe, et faisant des jurements affreux, au grand scandale du voisinage assemblé à son tapage ; » — maître Jacques Sautreau, prêtre curé de Mary-sur-Marne, contre sieur Jean-Louis Lesourd, marchand à Lisy, au nom et comme légataire universel et exécuteur testamentaire de feu maître Etienne-Louis Rossignol, son oncle, décédé curé de Vendrest : ledit Lesourd condamné à payer au demandeur la somme de 30 livres pour les droits honoraires de doyen, résultant de l'inhumation par lui faite en l'église de Vendrest, de l'oncle du défaillant, titulaire de la cure de Crouy, suivant la fixation portée en l'article 44 du chapitre 4 du règlement général du diocèse de Meaux, arrêté le 27 juillet 1712, etc.

24 février 1733 - Arrest du Conseil d'Estat qui supprime le droit de travers ou peage par terre prétendu par la Dame de La Cisterne sur le pont de Lisy-sur-Ourcq près la Ville de Meaux.

Monographie

Lizy-sur-Ourcq. La seigneurie au XVIIIe siècle - Louis BENOIST