ESTREPILLY

Le village

Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est sur la rive gauche de la Therouanne, à une lieue et deux tiers nord nord est de Meaux, sur l'ancienne voie romaine reliant Meaux à Soissons.

La paroisse est la réunion de plusieurs seigneuries, trois anciennes justices correspondent à celles d'Etrepilly (Orme de la Pointe), Mondrival (Orme Jean Robert) et Brunoy (Orme Pasquier). Toute la portion sud de son territoire est située sur le territoire des Filles de l'Evêché de Meaux.

Toponymie

Sterpiliacum (VIIe [7e] siècle), Estrepiliacum (1150), Strepilliacum (1160), Stripelliacum (1184), Estrepilliacum (1226), Estrepeliacum (1249), Estrepilli (1275), Strepillyacum (1289), Estrepelly lez Meaux (1300), Estrepelli vers Meaux (1338), Estrippeilliacum (1366), Etrepilli en Multien (1444), Estrepilly (1500), Etrepilly-le-Mussien (1678), alias Destrepilly.

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Subdélégation : Meaux.
  • Coutume : Paris et Meaux pour Maulny et Brunoy (Ouest du chemin de Meaux à Assy).
  • Bailliage : Meaux. Plusieurs justices seigneuriales. Les premières causes au bailliage de l'évêché ; celles de Brunoy à la justice de la comtesse de Marsan, dame de Villemareuil. Les appels au bailliage de Meaux.
  • Grenier à sel : Meaux.
  • Maîtrise des eaux et forêts : Crecy.
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de France.
  • Doyenné : Acy en Multien (Avant 1640).
  • Collateur : L'évêque de Meaux.
Dames, seigneurs
  • Famille De Mauni (XIIe [12e] siècle).
  • Christophe De Paris (XVIIe [17e] siècle).
  • Famille D'Aguesseau (XVIIIe [18e] siècle).
  • Sainte Aldegonde de Maubeuge (VIIe [7e] siècle).
  • L'évêque de Meaux.
  • Le Chapitre de Meaux.

 

PRODUCTIONS : Grains, foins, saules. Une carrière de grès exploitée notamment pour la construction des tunnels du chemin de fer de l'est et du canal de l'Ourcq.

DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 94  
1726   421
½ XVIIIe [18e] 94  
XIXe [19e]   702

La cure

Au XIIIe [13e] siècle elle est devenue une des quatre filles de l'évêché (Quatre paroisses dont l'évêque est seigneur temporel.) et administrée en mairie (Fief indivisible.) du chapitre dont les droits seigneuriaux cens, rentes, lods, ventes, quint, requint sont régis par un receveur.

Jean de Buz, évêque de Meaux, a fait bâtir le clocher de l'église.

PATRON : La Décollation de Saint Jean Baptiste.

FÊTES :

  • Lundi de Pâques.
  • 29 août (Décollation de Saint Jean Baptiste.).

CURÉS : DES CHARNES | TALLON -1619 | COULLET 1620- | Michel JULLIEN 1641-1683 | Pierre FEUILLET 1683-1683 | Philippes BUCHET 1687-1702+ | Claude Olivier DAZY 1702-1708+ | Nicolas MONTGINOT 1708-1717+ | A. PINEL De La Marteliere 1718-1723 | Elie BOURJOT 1723-1738+ | RAIN 1738-1769 | MEUNIER 1770-1789 | THOMAS 1789-

Instruction

INSTITUTEURS : Jean FERMERY | Claude LEGRAND 1689 | Jean BENARD 1690-1692 | Jacques JOFFRIDART 1692-1698 | CHOFFOURIER 1698-1704 | François TREMBLAY 1705-1708 | François LORINE 1718-1742 | André LEMAIRE 1742-1769 | Pierre LEMAIRE 1776-

Lieux-dits d'ESTREPILLY

  • [Brétigny (1846), lieu-dit sur les communes d'Etrépilly et de Varreddes.]
  • Brunoy, — Masura cum jardino apud Brunolium, Brunoil (XIIIe [13e] siècle), — Brunoy (XVIe [16e] siècle), — Le fief, terre et seigneurie de Brunoy assis au bailliage de Meaux (1776), hameau. Ancienne annexe de Monceaux, cette possession royale a été vendue après le décès de Marie De Medicis en 1644 à Henri De Guénégaud puis vendue au seigneur de Villemareuil en 1654.
    • Saint Laurent, — La Chapelle Saint Laurent de Brunoy (1640), chapelle. Ancienne possession du monastère Sainte Celine de Meaux, son titulaire en 1778 est le chanoine de Saint Saintin. Elle semble avoir été desservie par le chapelain de Fontaine les Nonnes (Douy la Ramée).
    • La Fontaine Saint Laurent (1835), lieu-dit.
    • [Fontaine, — Un fief séant à Vareddes appelé le fief de Fontaines (1511), — Fontaine lès Meaux (1642), — Fontaines en France (1649), ancien fief appartenant à l'abbaye de Fontaine les Nonnes (Douy la Ramée) sur les communes de Chambry, d'Etrépilly et de Varreddes.]
  • Champalard sous Brunoy, — Champalard (1782), lieu-dit.
  • Chatry (1689), lieu-dit.
  • Citry (1835), lieu-dit.
  • La Ferme de L'Évêque, L'Evêque, ferme qui appartient v. 1841 à M. Dassy.
  • La Fontaine Saint Jean (1835), lieu-dit.
  • La Therouanne ou La Tresme, — La Trouanne (1765), — La Thérouanne (1773), affluent de la Marne.
  • La Tuilerie (1835), lieu-dit.
  • Laval, hameau détruit. (? Vaulevot et/ou Mondrival ?)
  • Le Baton, ferme.
  • Le Beau Monsieur, ferme. (Voyez Le Rû du Beau Monsieur.)
  • Le Bordet, lieu-dit.
  • Le Chapitre, ferme qui appartient à Mme Sabattier v. 1841.
  • Le Château, ferme.
  • L'Ecorcherie (1835), lieu-dit.
  • Le Marais (1835), maison isolée.
  • Le Martray (1835), lieu-dit.
  • L'Enfer, (1835), lieu-dit.
  • Le Rû du Beau Monsieur ou du Chef de Ville, ferme qui appartient à M. Garnier v. 1841.
  • Les Elouats (1835), lieu-dit et ru, affluent de l'Ourcq. [Ce lieu fait peut-être partie de la châtellenie de Crepy en Valois.]
  • Les Sedits, — Sédy (1495), — Ensedy (1785), — Les Sédy (1835), — Les Sedits (1849), ancien lieu habité sur les paroisses d'Etrépilly et de Chambry. Des substructions gallo-romaines y ont été mises à jour.
  • Les Vignettes (1835), lieu-dit.
  • Maulny, Mauny, — Li hers Bertelemiu de Aci, liges et III [3] mois de garde. Li fiez est à Daci (lisez Doui) quenqu'il a à Daci et à Vinci et ce qu'il a à Marni et à Estrepeliacum. Ice meisme est que li hers Bertelemiu, si com il est dit. (v. 1172), — Perres de Mauni, liges (XIIe [12e] siècle), — C'est ce que mes sires Ferris de Pont-Molein tient à Vinci de ma dame la roïne et de par sa fame : il en tient Vinci tout, et ses homes ce cors à Vinci et à Aaci, et sa part que il a an la commune joustice…, les terres qui joignent au bois de Vinci devers Mauni, et les terres devers l'aitre de Vinci, et sa partie de la garde (des) homes (de) Rebez le Tierri. Item, ce que Oudarz de Vinci tient de lui. Item, ce que mes sires Giles d'A(aci) li joesne tient de lui à Mauni.(1274-1275), — JOYSEL (Jean) Avocat en Parlement, banquier en cour de Rome, seigneur du fief de Maulny, paroisse d'Etrépilly ; Foi et hommage de Jean JOYSEL envers le collège de Navarre, seigneurs de Vincy. Aveu et dénombrement de la terre de Maulny (1639), — Plan du fief de Maulny en Multien, paroisse d'Etrépilly, relevant de Vincy (1748), ancien fief appartenant en partie au prieuré de Fontaine les Nonnes (Douy la Ramée) puis au Collège de Navarre et ferme aux champs relevant de la châtellenie de Coulommiers. Le fief appartient à M. De Bellou en 1778.
  • Mondrival, — mons trium vallium (n. d.), — Mons Addriveius (1005), — Montgrival (1835), château féodal détruit. Ancienne station néolithique en surplomb des bois et marais d'Etrépilly devenue par la suite une place forte gallo-romaine puis mérovingienne. Les vallées de Montilfaut à l'ouest, de Trocy à l'est et de la Thérouanne au sud étaient dans les premiers temps des lieux de chasse, de nombreux silex taillés, ossements et poteries ont été relevés au XIXe [19e] siècle qui dénotent de sa situation privilégiée.
    • Longvilliers, — L'ancien corps de ferme de Longvilliers sis à Etrepilly, près l'eglise (1830), ferme détruite par un incendie en 1818. Le tombeau d'Henri De Longvilliers, seigneur de Poincy, est dans l'église d'Etrépilly.
  • Montifaux, Montilfaut, ferme détruite.
  • Pont des Planches (1717), pont de bois de deux arches.
    • Le Pont des Planches, ferme qui appartient v. 1841 à Mme vve Lebligeois remariée Hubert.
  • Pont Verard (1717), — (1782), pont.
  • Vaulevot, — In territorio de Estrepilliaco ad locum ubi dicitur Vaulevost (1345), — Volevost (XVe [15e] siècle), ancien lieu-dit. (? Laval - Mondrival ?)

Moulins d'ESTREPILLY

  • La Vallée du Moulin, moulin sur la Thérouanne qui appartient v. 1841 à M. Touprix.
  • Pont des Planches, moulin sur la Thérouanne. Ancienne possession de l'évêché de Meaux qui appartient v. 1841 M. Ducellier.

Fait-divers d'ESTREPILLY

Quelques Hauts-Seigneurs n'inféodèrent pas les voyries de leurs terres, mais ils les donnérent seulement à vie. C'est ce que fit entr'autres le Comte de Champagne, comme cela se voit par des lettres patentes de Simon évêque de Meaux, par lesquelles il reconnoît « que le Comte Henry [ de Champagne & de Brie] lui a accordé pour sa vie la jouissance de la part dudit Comte dans la voyrie d'Estrepilly [Ces lettres patentes de Simon évêque de Meaux, qui se trouvent dans le cartul. de Champagne de la bib. du Roi fol. 184, y sont sans date ; mais ce Simon tint le siege de Meaux, au moins depuis l'an 1175 jusqu'en 1194, selon les auteurs du Gallia Christiana.] ».

Guerre de Cent Ans - Etrépilly. — Hôtel en ruine et terres incultes, faute de fermier. Il ne restait en ville « que une ou deux foibles voitures » pour faire les corvées : on renonça à les réquisitionner. Seule la dîme des grains produisit quelque revenu : 4 setiers d'avoine en 1425, 8 setiers de blé et 4 d'avoine en 1426.[…]
— Menus cens de la Saint-Remi, montant ordinairement à 4 livres 18 sous 10 deniers. Recette en 1424 : 1livre 8 sous 10 deniers obole.
Taille : 62 livres ; messerie : 7 livres. Les habitants d'Etrépilly furent dispensés du paiement des redevances, comme ceux de Germigny et Villenoy.[…]
— De la granche, terres et appartenances d'Estrepilly, avec les corvées des chevaulx, la disme des aigneaulx et des chenevières, la disme et champars des grains, le four bannier de ladicte ville et rentes d'avoines appellées rez et voiries, que l'en souloit admoisonner tout ensemble à moison de grain ; de tout ce neant receu pour le temps de ce present compte, excepté des prez qui ont esté baillez pour l'an 1426, dont recepte sera faicte cy après ou compte en deniers, et des dismes et champars des grains, qui ont esté admoisonnez pour le temps de ce present compte, dont recepte sera faicte cy après. Et tout le surplus a esté de nulle valeur, pour ce qu'il n'y a rien labouré, et estoit ledit hostel en ruine durant la guerre, et n'a l'en trouvé qui l'ait voulu admoisonner ; et n'y avoit aigneaulx ne chenevière ; et pour ce, de ce nulles dismes. Et si ne demouroit que un pou de povres gens en ladicte ville, à l'occasion de la guerre. Et pour ce n'a l'en trouvé que ledit four ait voulu admoisonner, et n'eust par valu les fraiz et despens qu'il y eust convenu fere. Item des rentes d'avoines appelées les rez on n'en puet savoir ne trouver aucune declaracion ne enseignement, pour ce que le fermier qui les souloit tenir est absent du pais et ne scet on s'il est vif ; et si furent perduz à la prinse de Meaulx tous les papiers et registres de l'evesque de Meaulx ; et qui eust eue ladicte declaracion si n'en eust l'en peu aucune chose avoir ne recevoir, pour la grant povreté et diminucion du peuple, et que presque tous les heritages illec estoient en friche et ruyne, à l'occasion de la guerre. Et quant est des corvées, neant receu, pour ce qu'il n'y avoir que une ou deux foibles voitures en ladicte ville, qui n'eussent pas valu la despense que pour ce il eust convenu faire. Pour ce, cy de tout ce … [Neant]
— Des dismes et champars des grains dudit Estrepilly admoisonnez pour l'aoust 1425 en avoine, dont recepte sera faicte en recepte d'avoine. Et pour ce, cy … [Néant]
— Desdictes dismes et champars de grains dudit Estrepilly, admoisonnez pour l'aoust 1426 à Johan Widet, pour ung muy de grain ; c'est assavoir les deux pars blé et le tiers avoine, mesure de Meaulx et rendu à Meaulx, à paier au terme Saint Martin d'iver ; de laquelle avoine recepte sera faicte cy après ou compte d'avoine. Pour ce, cy blé… [VIII [8] setiers] […]
— Du moulin d'Estrepilly, neant, pour ce que on n'a trouvé qui l'ait voulu admoisonner, et estoit cest an et autres ans precedans en ruine et tout à l'occasion de la guerre. Pour ce. Neant
— D'une pièce de pré lez ledit moulin, contenant environ ung arpent et demi, neant, pour ce que on n'a trouvé qui l'ait voulu admoisonner. Et pour ce … [Neant] […]
— Des avoines deues chascun an audit terme [lendemain de Noël] à Estrepilly, appelées les tauxemens, rendues ou garnier de l'evesché à Meaulx, dont chascun arpent doit ung sextier d'avoir ; et souloient monter en somme toute XIII [13] sextiers V [5] boisseaulx avoine ; dont ce receveur n'a aucune chose receu ne peu avoir ne recevoir durant le temps de ceste regale, parce que ladite ville d'Estrepilly est moult despueplée et n'y demouroit que ung pou de povres gens, et estoient les heritages d'icelle ville en friche et en ruine, comme il appert par certifficacion de monseigneur le bailli et procureur du Roy nostre sire à Meaulx, rendue sur semblable chappitre ou compte precedant. Pour ce, cy neant … Demi minon.[…]
— De la granche, terres et appartenances d'Estrepilly, neant durant le temps de ce present compte, pour les causes contenues plus à plain ou chappitre de recepte de blé ; excepté des dismes et champars de grains, dont recepte sera faicte ou prouchain article ensuyant. Et pour ce, cy … [Neant]
- Des dismes et champars de grains dudit Estrepilly, amoisonnez pour l'aoust 1425 à Symonnet Boucher, parmy IIII [4] sextiers d'avoine, mesure de Meaulx et rendu à Meaulx, à paier au terme Saint-Martin d'iver. Pour ce, cy cest an audit terme … [IIII sextiers]
- Des dictes dismes et champars de grains dudit Estrepilly, amoisonnez pour l'aoust 1426 à Jehan Widet, parmi XII [12] sextiers de grain, c'est assavoir les deux pars blé et le tiers avoine, mesure comme dessus ; duquel blé recepte est faicte cy-devant, à paier audit terme Saint-Martin. Pour ce, cy … [IIII sextiers avoine]

Au mois de mars 1590, quelques troupes du roi parurent dans le Multien. La plus grande partie s'avanca jusqu'à Etrépilly, qu'elle prit avec un canon qu'elle avoit trouvé au bourg d'Acy. Les royalistes étoient au nombre de trois ou quatre cents. Il y eut un capitaine de tué. Les habitans d'Etrépilly se défendirent d'abord ; mais ils furent obligés de céder au plus grand nombre, et il y en eut cinq ou six de tués.

1778-1779 — Seigneurie d'Etrépilly. — Censives. — Cueilleret des cens, rentes et autres droits dus le jour Saint-Remy, chef d'octobre, à la terre et seigneurie d'Etrépilly, appartenant à Mgr l'évêque de Meaux, conforme aux déclarations que les propriétaires ont passées au terrier d'Etrépilly, par-devant Despotz, notaire royal à Meaux, et Isaac Monvoisin, arpenteur royal et géographe, commis à la confection de ce terrier par sentence du lieutenant général de Provins. — Censitaires : MM du chapitre de Meaux, pour leurs fermes appelées le Baton et 298 arpents 1 quartier 5 perches de terre, y compris l'emplacement de la ferme, à raison de 4 deniers l'arpent, 4 livres 19 sols 5 deniers ; — le Marest, 269 arpents 57 perches de terre et autres dépendances, 4 livres 7 sols 1 denier ; — Longvilliers, avec 102 arpents d'héritages, 1 livre 7 sols ; — M. Royer, pour sa ferme d'Etrépilly et 159 arpents de terre, 3 livres 5 sols ; — l'hôpital Jean-Rose, pour 30 arpents de terre, 10 sols ; — M. Benoist, élu de Meaux, 1 sol 7 deniers ; — les Ursuline de cette ville, pour 45 arpents 64 perches de terre, 15 sols 2 deniers ; — les Carmes de Crégy, 2 sols 11 deniers ; — l'église d'Etrépilly, pour 66 arpents 50 perches de terre, 1 livre 2 sols 2 deniers ; — M. Bernier, de Meaux, pour une maison bourgeoise située à Montifaut, bâtiments et 2 jardins, 3 sols, etc.

1791 - Gratis, Biens, titués [situés] à Etrepilly, près Meaux, consistant en trois lots, à vendre ensemble ou séparément ; le premier, composé de la ferme dite Brunoy, ayant ci-devant appartenu au prieuré de Sainte Celline, et contenant 68 arpens de terre en labour et prés ; le second lot, consistant en 44 arpens de terre, ayant ci-devant appartenu au couvent de Collinance ; et le troisième lot, consistant en 12 arpens de prés à deux herbes, (à l'amiable).