DAMMARTIN

La ville

Le bourcq et chasteau de l ancienne comtee de domartinDans la Brie Champenoise, cette paroisse est située en pays de Gohele à trois lieues nord ouest de Meaux. Elle est traversée par la grande route qui relie Soissons à Paris dont le château et sa garnison défendent l'accès.

Dans l'ancienne et immense forêt de Brie (Saltus Briensis), ce comté du domaine royal de France [A l'origine, la prévôté et vicomté de Paris comprenait, outre un nombre incalculable de seigneuries, le comté de Dammartin et les quatre baronnies de Montmorency, Montjay, Chevreuse et Massy.] comprend bon nombre de seigneuries et de fiefs pour la plupart localisés dans sa proximité, mais aussi dans l'Oise et jusqu'aux portes de Paris : Auvers sur Oise, Boran sur Oise, Brégy, Chambrefontaine, Claye, Compans, Eve, Gonesse, Iverny, Juilly, Le Plessis L'Evêque, Longperrier, Louvres, Marchémoret, Marly la Ville, Mitry, Montagny Sainte Félicité, Montfermeil, Montgé, Montreuil sous Bois, Mory, Mouy, Moussy le Vieux, Nantouillet, Othis, Poincy, Rouvres, Saint Mard, Saint Mesmes, Saint Soupplets, Silly Le Long, Thieux, Versigny, Ver sur Launette, Villeneuve sous Dammartin, Villemomble et Vinantes. 

A la fin du XIIe [12e] siècle, le comté de Boulogne sur Mer est rattaché à celui de de Renaud de Dammartin par son alliance avec Ide de Lorraine, comtesse de Boulogne ; à cette époque Dammartin est déjà formé de deux villages distincts, le premier est la possession du comte, le deuxième appartient à l'abbaye de chanoines réguliers de Saint Martin aux Bois (Diocèse de Beauvais). Laïcs et ecclésiastiques administrent de concert les lieux en bonne intelligence.

En 1229 la ville a été incendiée : L'an mil deux cents vingt et dix, Fut Dammartin en flambe mis.

Au XVe [15e] siècle, le comté de Crécy est donné au comte de Dammartin, Antoine de Chabannes, pour ses exploits aux côtés de Jeanne d'Arc.
En 1465, les Bourguignons occupent Dammartin.

Au début du XVIe [16e] siècle, une contestation survient entre Senlis et Meaux concernant l'approvisionnement en sel. Martin Bernard, arpenteur-juré, est nommé pour mesurer les distances : Le chemin, depuis Senlis jusqu'à la croix du bourg de Dammartin, contient 3700 tours de roue, et de cette croix jusqu'à la porte de Meaux, 3608. Dammartin est donc du grenier à sel de Meaux.

Cette paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788.

Toponymie

Dammartinus (n.d.), Domnus Martinus in Becâ (n.d.), H. de Domno Martino (1080), Castrum Domni Martini (v. 1107), Burgus Beati Martini (1185), Domnus Martinus in Goella (1220), Donnus Martinus (1222), Dampnus Martinus in Goella (1257), Danmartin (1262), Danpnus Martinus in Gouella (1270), Dannus Martinus in Guoella (1271), Dompnus Martinus de Gouella (1289), Dampmartin en Gouelle (1299), In pago Meldicensi, de villa que Domnus Martinus (XIIIe [13e] siècle), Danmartin en Gouere (1301), Don martin (1326), Dempmartin en Gouelle (1369), Dampmartin en Gouele (1394), Dampmartin en la Gohelle (1430), Dampmartin en France (1486), Dampmartin en Coille (1556), Dampmartin en Goille (1556), Dampmartin en France (1643), Dammartin (AnIX), alias Dammartin-en-Goele.

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Subdélégation : Meaux.
  • Coutume : Paris.
  • Bailliage et gruerie : Prévôté et vicomté de Paris. Les appels au châtelet à Paris.
  • Grenier à sel : Meaux.
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de Meaux (XIe [11e] siècle) puis de France (XVIe-XVIIIe [16e-18e] siècles).
  • Doyenné rural (1718, 1731). Avant le XIIIe [13e] siècle le siège du doyenné pouvait également être sur Monthyon.
  • Conférence :
  • Collateur : Abbaye de Saint Martin aux Bois puis collège Louis Le Grand.
Dames, seigneurs
  • Familles de Dammartin et de Trie (XIIe-XIIIe [12e-13e] siècles).
  • Familles de Châtillon, de Fayel, de Nanteuil, de Verges, de Chabannes (XVe-XVIe [15e-16e] siècles).
  • Familles d'Anjou, de Boulainvilliers, de Montmorency (XVIe-XVIIe [16e-17e] siècles).
  • Familles de Guise et de Bourbon-Condé (XVIIIe [18e] siècle).
  • Abbaye de Saint Martin aux Bois puis collège Louis Le Grand.

 

PRODUCTIONS : Grains, vins, bois. Plâtrières et une tuilerie.

FOIRES :

  • Lundi de la Passion.
  • Lundi de Pentecôte. Cette foire compte jusqu'à 30 000 moutons et on y vend des mérinos dont l'espèce commence à se propager avec succès dans les environs.
  • 1er octobre.
  • 6 décembre.

MARCHÉS :

  • Le lundi.
  • Le jeudi : Commerce des grains, les boulangers de Paris s'y approvisionnent en blé au XVIIIe [18e] siècle. Foire aux vins le dernier jeudi de chaque mois.
DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 349  
1726   1592
½ XVIIIe [18e] 349  
¾ XVIIIe [18e] 500 1865
XIXe [19e]   1712

La cure

Un des cinq doyennés ruraux de l'archidiaconé de France, dont Manassès, évêque de Meaux, est le premier des anciens comtes de Dammartin dont on ait connaissance. Il renferme dix-neuf paroisses : Cuisy, Dammartin, Juilly, Longpérier, Marchémoret, Mauregard, Le Mesnil, Montgé, Monthyon, Moussy le Vieux, Nantouillet, Le Plessis du Bois, Le Plessis l'Evêque, Rouvres, Saint Mard, Saint Soupplets, Thieux, Villeneuve sous Dammartin, Vinantes.

L'église paroissiale de Dammartin, fondée au XIe [11ème] siècle par le comte du lieu, est sous le titre de Saint Jean Baptiste ; son prieuré de chanoines réguliers est érigé en prieuré-cure avant le XVe [15e] siècle en conserve le nom de Saint Jean Baptiste. Par la suite, l'église située à proximité du château a été détruite, le service a été transféré dans la chapelle Saint Jean, dépendant de la cure, une nouvelle église Saint Jean est rebâtie sur son emplacement.

Le petit chapitre de l'ancienne succursale Notre Dame a été fondé en 1480 par Antoine de Chabannes (Comte de Dammartin dont le tombeau est au milieu du chœur de l'église.) à ce titre le comte de Dammartin présente au doyenné et aux quatre canonicats séculiers, et l'évêque confère à la cure.

En 1562, après l'édit de pacification entre les catholiques et les protestants, une partie du clergé de Meaux se réfugie à Dammartin pour échapper aux éventuelles représailles des opposants.

Au XVIIe [17e] siècle, l'abbaye de Saint Martin aux Bois est réunie au collège Louis le Grand de Paris, le prieuré-cure est mis en commende (Administration effectuée temporairement contre rémunération par un commendataire nommé par le roi mais qui n'interfère en rien dans la discipline des religieux de l'établissement.), puis rétabli à la collation et à l'administration des Jésuites qui nomment à la cure, comme tenant la place de l'abbé de Saint Martin aux Bois.
La petite paroisse Saint Martin, autrefois puissant prieuré de l'ordre de Saint Antoine avec sa justice particulière du ressort de Dammartin, ne se limite plus qu'à l'enclos du prieuré et à ses dépendances au XVIIIe [18e] siècle.

PATRON : Saint Jean.

FÊTE : L'Assomption.

CURÉS : Gabriel LESCOT | Pierre LE ROY | Bernard MASON 1575-1588 | PETIT 1602-1603 | LE FILLASTRE 1622-1632 | LE REDDE 1632-1654 | DECORBYE 1654- 1671 | C DEVOULGES 1674-1677 | PRISCAL -1705 | César LE BLANC 1707

Bienfaisance.

La léproserie de saint Guinefort, à la collation de l'évêque, semble avoir été fondée au XIIIe [13e] siècle, par le saint lui-même à peu près en même temps que l'ancien Hôtel-Dieu, sous le titre de saint Jacques.

En 1261 l'Hôtel Dieu est administré par l'abbaye de Chambrefontaine (Commune de Cuisy) suite à des différends survenus entre le prieur de l'église Saint Jean Baptiste et le chapelain de l'établissement.
L'organisme est assimilé en 1699 à un nouvel Hôtel Dieu créé en 1695 mais administré cette fois par les habitants, quelques sœurs de la Charité et un chapelain de l'abbaye de Chambrefontaine.
[Une maladrerie Saint Lazare, hors l'entrée de la ville du côté de Paris a été unie à cet Hôtel-Dieu.]
Au début du XVIIIe [18e] siècle, les revenus de l'Hôtel Dieu sont de 3000 livres tournois.

Des religieuses de la Visitation se sont établies à Dammartin sur quelques biens acquis depuis leur fondation, mais l'établissement n'a existé que durant une dizaine d'années. Obligées de se réfugier à Paris au monastère de la rue Saint Antoine pendant les guerres civiles de la minorité de Louis XIV [14], elles se sont unies après les troubles à leur maison de Meaux en 1653 pour former une communauté d'une cinquantaine de religieuses.

Instruction

Le cardinal de Bissy fonde en 1697 un collège doté par une dame veuve Portefin, en accomplissement du vœu de son mari, avec l'obligation d'élever gratuitement six jeunes gens de la ville. Ce collège a été confirmé par l'université avec tous ses droits et prérogatives.

La maison de Condé et le cardinal de Bissy ont également fondé trois sœurs de la communauté de l'Enfant Jésus, pour l'instruction gratuite des pauvres petites filles.

Dans son testament du 2 août 1735 le cardinal de Bissy institue des maîtres de latin et augmente les gages des maîtresses d'école.

D'anciennes religieuses ont formé à Dammartin un pensionnat de jeunes demoiselles.

Lieux-dits de DAMMARTIN

  • Boulancourt, — La ferme de Boullancourt (1643), — Une maison à Dammartin en Goele, au lieu dit appelé anciennement la ferme de Boullancourt (1643), ferme détruite.
  • Coigny, — In pago Melciano, loco cognominante Nartiliaco et Coconiaco (v. 751), — Via de Quoengniaes (1210), — Grangia de Cogni (1276), — Coogni (1276), — Cougny (1442), — Cogny (1527), — Un fief séant au lieu dit Coigny (1661), — Le fief de Coigny situé dans Dammartin au dessus de la rue du Gué (1673), — Les prés de Coigny (1787), — Coigny (1838 et 1839), ancien fief et maison sur la paroisse de Saint Mard. (19 mai 1636 - Dépôt par Charles marquis de ROSTAING de l'aveu et dénombrement qu'il a fait au roi Louis XIII, le 3 juillet 1635, pour sa terre et seigneurie de Thieux, fief de Coigny, relevant de S.M. à cause du comté de Dammartin.) 
  • Compans, — 24 juillet 1388, aveu de trois pièces de terre et d'un morceau de pré qui furent à Jacques Touzet, présenté à Gautier d'Aunay par Nicolas Braque, chevalier, seigneur de Saint-Maurice-sur-Aveyron, — Anne des Vignes, veuve de Jean Godin, auditeur au Châtelet, mère d'enfants mineurs, fait foi et hommage à Charles Le Coq, président en la chambre des Monnaies, à cause de son fief Pasquier, des pièces de terre acquises par elle et son mari Nicolas de Rulan, écuyer, et de Marguerite d'Arrigny, sa femme, qui furent auparavant à Jean Teste, maître des Comptes, seigneur de Coupvray et d'Arrigny-en-Brie, et encore auparavant aux héritiers d'Anjoranne Teste, veuve de Pierre Rousselet, procureur en Parlement ; 20 janvier 1529 [1530] (copie du XVIIIe [18e] siècle), — Claude Mauperlé (dans une autre copie il est appelé Montpertier), général des Monnaies à Paris, et Catherine Godin, sa femme, vendent, entre autres choses, le fief de Compans dit le Pourcelet à Germain de Marle, seigneur du Thillay ; 26 janvier 1530 [1531] (copie de 1604), — Sept pièces relatives à la réclamation de mouvance élevée par le comte de Dammartin, avec sentence en faveur de Charle Le Coq ; du 2 septembre 1531 au 12 décembre 1532, — Foi et hommage faite à Madeleine Questier, veuve de Charles Le Coq, par Jacques Donnel, avocat au Parlement, fils aîné et principal héritier de Jacques Donnel, président au parlement de Rouen, et de Jeanne de Marle, fille de Germain de Marle, seigneur du Thillay ; 4 novembre 1558 (Copie du XVIIIe [18e] siècle), — Foi et hommage par François Briçonnet, conseiller au Parlement, à Baptiste de Machault, conseiller au Parlement, seigneur du fief Pasquier à cause de Marie-Louise Le Coq, sa femme ; 1er juillet 1565, — Souffrance de foi et hommage accordée à Christophe-Hector de Marle, conseiller au Parlement, au nom et comme tuteur de sa fille Nicole-Hector, héritière de François Briçonnet, son aïeul ; 6 juin 1579, — Foi et hommage au seigneur du fief Pasquier (qui n'est pas nommé) par Charles Douhault, seigneur d'Aulnay, pour raison du fief de Compans à lui appartenant à cause de sa femme, Madeleine Baillon, fille et héritière en partie de Claude Baillon, seigneur de Forges, et de dame Hector de Marle ; 16 mai 1631 (copie du XVIIIe [18e] siècle), — Acquisition du fief par Jean Baucheron, laboureur à Messy, 13 mars 1632. Foi et hommage par Baucheron à Gabriel de Guénégaud, seigneur du Plessis-Belleville et du fief Pasquier, 4 septembre 1632, — Foi et hommage par Pierre Baucheron, fils aîné de Jean et de Françoise Le Vacher, à Marie de La Croix, veuve de Gabriel de Guénégaud, 20 janvier 1652. Etat des terres et du fief de Compans dit le Pourcelet, — Foi et hommage à Mme de Guénégaud par Etienne Rahault conseiller du Roi et sécretaire en son Grand Conseil, bailli de Villeneuve sous Dammartin, pour 15 arpents (sur 22) des terres du fief, dont la moitié lui appartient comme héritier de Marie Le Ducq, sa mère, un quart par donation de Nicolas Lallier, et l'autre quart par acquisition faite de Nicole Papelard, veuve de Laurent Boucheron ; 16 avril 1698, — Foi et hommage pour ces 15 arpents à Catherine-Alphonsine Martel, veuve de Claude de Guénégaud, par Nicole Rahault, veuve de Nicolas de Saint-Leu, marchand et bourgeois de Paris, tante et héritière d'Etienne ; 21 août 1703, — Quittance donnée par le receveur général des domaines et bois de la généralité de Paris à Jacques-Philippe Laurent, à cause de Marguerite-Nicole de Saint-Leu, sa femme, de la somme de 120 livres pour le droit de franc-fief dû pour vingt année depuis le 27 septembre 1718, jour de la mort de Nicole Rahault ; 13 septembre 1735, — Pierre Taillade d'Hervilliers, ancien contrôleur général de l'Orfèvrerie, tant comme fondé de procuration de Jacques-Philippe Laurent et de sa femme que comme leur créancier et directeur des droits des autres créanciers, vend 15 arpents à François Raimond de Montmort, brigadier des armées du Roi et chef de brigade des Gardes du corps ; 14 avril 1745. Le Conseil du prince de Condé demande à M. de Montmort communication de son contrat d'acquisition, 6 mai. Mémoire sur la mouvance du fief de Compans, — Acte par lequel la mouvance est maintenue à d.lle Elisabeth-Placide de L'Isle de Marivault en sa qualité de propriétaire du fief Pasquier ; 17 juin 1746, ancien fief qui consiste en 22 arpents 3 quartiers de terre en trois pièces au terroir de Dammartin, relevant en fief du fief Pasquier sur la paroisse de Mitry. Il est tenu en 1367 et 1380 par Jean Maillart, bourgeois de Paris.
    • Fief de la Briqueterie, — Jacques Le Lieur vend ce fief à Claude Boucheron, procureur général en la Cour des Aides ; le fief est tenu en foi et hommage des héritiers de Germain de Marle, seigneur du Thillay, à cause de son fief de Compans ; 8 novembre 1556 ; copie de 1613, suivie de la copie de la foi et hommage rendue à Germain de Marle, le 14 août 1537, par Jacques Le Lieur, maître et enquêteur des Eaux-et-forêts de France, Brie et Champagne, et de la foi et hommage faite à Jean Godin, auditeur au Châtelet de Paris, le 14 juillet 1526, par Isabeau de Lailly, veuve de Roger Le Lieur, bourgeois de Paris, comme héritier de son fils Mathieu, — Foi et hommage au seigneur de Saint-Mard par François Blanquet, correcteur en la Chambre des Comptes, à cause d'Elisabeth Decordes, sa femme, fille et héritière de Jean Decordes et de Geneviève Boucheron ; 2 décembre 1631, — Louis du Maity, sieur de Goimpy, à cause de Marie Blanquet, sa femme, 28 septembre 1646, ancien fief situé près de Coigny au terroir de Saint-Mard, consistant en 14 arpents de terre relevant du fief de Compans.
    • Le Mesnil, — 16 juillet 1398, aveu de Jean Maillart pour le fief du Mesnil, — La Sablonnière du Mesnil et Noyer du Mesnil (1809), — (1810), ancien fief et lieux-dits.
  • TemplierDammartin. En 1227, Ives La Truie, clerc de Dammartin, vend une grange aux frères de l'Hôpital, commanderie de Monthyon, touchant à leur maison avec neuf arpents de terre situés à la Marlière. Cette maison est probablement celle dont Accard Lebeuf leur a fait donation en 1220, située rue du Bois dont dépendent une vigne et une cuve dite du Tilleul en face du pressoir de Chambrefontaine.
  • Ganeval, — Ganneval (1838), lieu-dit.
  • La Corbie, — La maison de la Corbie, ferme (1697), — La ferme de la Corbie, sise à Dammartin (1711), — (1717), — (1838), ancien fief, château.
    • Ferme. En 1729 elle fait l'objet d'un échange entre Claude Gédéon Dumetz et Charles Cousin de Loupeigne (Aisne). Vers 1841 elle appartient à M. Hémard.
  • [La Croix Billart (1654), ancien lieu-dit sur les communes de Dammartin-en-Goële ou de Thieux.]
  • TemplierLa Croix de Pierre (1233), lieu-dit. En 1233, Laurence, vicomtesse de Corbeil, fait don de cinq arpents de terre à la commanderie de Monthyon.
    Au XVIe [16e] siècle la commanderie de Choisy en perçoit encore quelques cens et rentes.
  • La ferme des Bernard. (Voyez L'Aventure.)
  • [La Ferme Saint Michel, hameau.]
  • La Fosse Goele, — Nemus de Fossa Gouelle juxta nemus Sancti Sepulcri (1266), bois disparu près de Dammartin-en-Goële. 
  • La Grâce de Dieu, auberge détruite qui a été remplacée au XIXe [19e] siècle, au bas de la montagne, par celle de Monsieur Lépine, où l'on trouve des chevaux de conduite pour la montagne.
  • La Solette (1838), lieu-dit.
  • La Tuilerie, — Le fief de la Tuilerie (1584), — Le fief et seigneurie de la Tuilerie (1664), — La Tuillerie (1717), — La Thuilerie (1847), ancien fief, château, hameau. Le marquis de Fremeur est propriétaire du domaine v. 1841.
  • L'Aventure, — La ferme des Bernards, autrement dite l'Adventure, aux environs de Dammartin (1549), ferme détruite.
  • Le Bas de la Montagne, maison isolée (1845).
  • Le Bois de Jarre, — Bois du Jard (1717), — (XVIIIe [18e] siècle), — (1838), bois.
  • Le Champfort (XVIIIe [18e] siècle), lieu-dit sur les communes de Dammartin-en-Goële et de Longperrier.
  • Le Chariot, — Une maison vulgairement appellée le Chariot, servant de ferme, scis audit Dammartin, attenant la maison dudit hopital (1737), maison détruite.
  • Le Château (1838), lieu-dit. Bâti en briques, flanqué de huit tours et entouré de larges fossés, son démantèlement a débuté après la mort et la confiscation des biens d'Henri de Montmorency à qui il a appartenu, ses plus gros murs ont résisté au minage, ce qui a donné lieu à ce dicton : « C'est le château de Dammartin ; il crève de rire ». Les matériaux ont servi à la construction d'une partie de la ville pour ne laisser sur son emplacement qu'un parc arboré.
  • Le Jard, maison isolée.
  • Le Jardin Madame, — Le Jardin Madame, entre les fossés du château de Dammartin et l'enclos de la Tuilerie (1760), lieu-dit.
  • Le Mez, — La mare du Metz (1838), lieu-dit.
  • Le Pas d'Amour, lieu-dit et maison isolée.
  • Le Petit Chaalis, — Une ferme appellée le Petit Chalis proche Dammartin (1654), — La ferme appellée le Petit Chaaly (1655), — Le fief du Petit Chaalis, sis au terroir de Dampmartin (1694), ancien fief et ferme détruite.
  • Le Pilori (1344), — Le lieu dit le Pilory au terrouer de Dampmartin (1412), ancien lieu-dit.
  • Le Pourcelet ou Compans, dépendance de la châtellenie de Dammartin. (Voyez Compans)
  • Le Prieuré d'Orthies. Entre les dépendances de Juilly se trouve le prieuré d'Orthies sur la paroisse de Dammartin, uni en 1726 à l'église paroissiale de Claye pour la subsistance du vicaire qui, depuis ce temps, est tenu d'aller chaque année pendant l'octave de l'Assomption de la Sainte Vierge, patronne de cette église, dans l'abbaye de Juilly, y présenter un cierge de demi-livre.
  • Le Puits Belin (1655), — Le Puit Blein (XVIIIe [18e] siècle), lieu-dit.
  • [L'Ermitage, — La maison dite de l'Hermitage du costé de la Tournelle (1649), maison détruite. (La Tournelle était un fief de La Villeneuve sous Dammartin.)]
  • Les Filoirs (XVIIIe [18e] siècle), lieu-dit.
  • Les Huaux, — Les Huants (XVIIIe [18e] siècle), — (1838), lieu-dit.
  • Les Loges (1838), lieu-dit. (? Le Logis ?)
  • Le Tempot, ancien fief, lieu-dit.
  • [L'Hôtel de Gesvres, dépendance de la châtellenie de Dammartin.]
  • Momicourt, — Apud Castrum Domni Martini extra ipsum oppidum in loco videlicet qui dicitur Momicurtis (v. 1107), ancien lieu-dit.
  • Sainte Marie (1838), lieu-dit.
  • Saint Guinefort, — Saint Guinguefort (1629), — Saint Guifort (1717), — Une chapelle appelée Saint Guinfort, scis à Dammartin sur le pavé allant à Paris, à côté de laquelle est une maison servante de ferme (1737), — Une maison en forme de petite ferme et enclos en dépendant, appelée Saint Guinefort, non compris l'enclos de la chapelle (XVIIIe [18e] siècle), ancien fief, ancienne léproserie et chapelle détruite. L'établissement était à l'origine administré par un gentilhomme comme une commanderie.

Moulins de DAMMARTIN

    La Justice,  Moulin de la Justice (1717), — Le moulin de la Justice (1737), — (XVIIIe [18e] siècle), moulin détruit qui appartient v. 1841 à M. Hervaux de Silly. [A proximité du lieu-dit Le Regard qui semble avoir été confondu avec la paroisse de Mauregard par quelques auteurs.]
  • Le Moulin à Vent, — Le moulin à vent de Dampmartin (1453), moulin détruit.
  • Le moulin de La Corbie (1737).
    • La Corbie, moulin neuf qui appartient v. 1841 à M. DUPILLE.
    • La Corbie, moulin vieux qui appartient v. 1841 à M. DUPILLE.
  • Moulin du Château (1717), — Bois du Jard (XVIIIe [18e] siècle) , — Les Moulins du Jard (1847), moulins détruits.
    • Le Jard, moulin qui appartient v. 1841 à Brice Barat. 
    • Le Jard, moulin qui appartient v. 1841 à M. Hubert.
  • Moulin Vieux (1717), — Le Vieux Moulin (1838), — Les Moulins Vieux (1847), moulin détruit.

Notables de DAMMARTIN

ROGER François-Aymard, commandant et baron de l'empire (1769- ).

Faits-divers de DAMMARTIN

11 mars 1346 - Antonin Pisani, chevalier, contre Jeanne de Sancerre, comtesse de Dammartin, en son nom et comme baillistre de Charles, comte de Dammartin, et de Jacqueline, ses enfants, et comme garante de Maurice de Servissac, prévôt de Dammartin. On informera sur le conflit relatif à la juridiction sur une place sise à Saint-Mesmes, et à l’incarcération par ledit prévôt de Jean Pichon, Martin Pelle et Denis le Sergent, familiers du chevalier.

Le roi Charles VII [7] arriva, le 13 août 1429, à Dammartin, où il « tint les champs tout le jour », croyant à une attaque des Anglais. En effet, pendant que l'avant-garde du roi était à Dammartin, le duc de Bedford était à Mitry, avec toute son armée.

En 1453, Jean [De Sainte-Usoye, de Sancta Eusebia], abbé de Saint-Martin-aux Bois, permettait à Pierre Trumel, charpentier, de relever le moulin à vent de Dammartin « lequel estoit dès longtemps à grand ruyne et désolacion ».

1474 — Fiefs de Montaudier et de La Chapelle. — Mouvance passive. — Copies d'actes de foi et hommage, aveux et dénombrements, fournis aux seigneurs de Crécy, par les possesseurs desdits fiefs. — Du 4 août 1474, certificat de Philbert Babute, écuyer, seigneur de Froidefons, gouverneur de la comté de Dammartin, constatant que : « damoiselle Loyse Larchère (Larcher), vefve de feu Nicolas Guyot, en son vivant escuyer, a fait » audit Babute, pour et puissant seigneur mgr le comte de Dammartin, seigneur de Crécy en Brie, grand-maître d'hôtel de France (Antoine de Chabannes, seigneur de Saint-Fargeau (Yonne), fondateur du chapitre de Dammartin, décédé en 1488), les fois et hommages qu'elle était tenue de lui faire, pour raison desdits fiefs « qui jadys feurent à damoiselle Marye de Montauldier sa mère,» etc.

31 mai 1543 - Françoise d'Anjou, comtesse et dame de Dammartin, femme de Jean, Sire de Rambures : donation à Jean Courtin, conseiller du Roi et auditeur en la Chambre des Comptes à Paris, Seigneur du Bois-le-Vicomte et de La Villette-aux-Aulnes, de la haute justice qu'elle a sur les terres et Seigneuries de Bois le Vicomte et de la Villette-aux-Aulnes (près Mitry-Mory).

08 novembre 1544 - Pierre Clément, marchand demeurant à Meaux et Geneviève Foulle, sa femme : donation à Claude Clément, écolier étudiant en l'université de Paris, leur fils, de deux maisons à Meaux rue S.t Nicolas, dont l'une à l'enseigne du signe de la Croix, d'une maison à Dammartin en Goële, rue " du Gué des Aulnoys ", d'un droit " appellé le droict d'estaillaige que a ledict Pierre Clément, audict Dampmartin " et de rentes.

30 janvier 1545 - Jean Le Saulnier, conseiller au Châtelet de Paris et Perrette Danetz, sa femme : donation à Léon Godeffroy, avocat au chatelet de Paris, leur neveu, du fief et seigneurie de Guignecourt à Dammartin en Goële ; à Jeanne Godeffroy, femme de Mathurin Marchant, procureur au Châtelet de Paris, leur nièce, d'une maison à Suresnes et de terres au terroir de Surésne, et d'une maison à Paris rue Saint-Denis, appelée l'Hôtel du Cheval-Rouge ; à Claude Garnier, femme de Jean Huart, procureur au Châtelet de Paris du " grand corps d'ostel neuf du Meillen de la maison du Cocq rue Sainct Martin " à Paris ; à Rachel Garnier, femme de Tristan Caussien, examinateur au Châtelet de Paris, du " corps d'ostel de devant de ladicte maison du Cocq, assise rue Sainct Martin ", à Paris et à Marguerite Garnier, femme de Guillaume Ferrant, procureur au Châtelet de Paris d'une " maison où se tient maistre Jehan de Fontenay, procureur au Chastellet de Paris, assise à Paris rue Garnier Sainct Laddre ".

11 avril 1545 - Claude Cherron, marchand boucher, demeurant à Dammartin en Goële : donation à Jacques Cherron, écolier étudiant en l'université de Paris, son frère, d'une maison à Dammartin en Goële, au lieu dit " la rue de Gavenas."

27 juin 1546 - Renouvellement de bail, pour trois ans, par Gabriel Lescot, prieur-curé de Dammartin-en-Goële, à Jean Lamy le jeune, marchand et laboureur, à Moussy-le-Neuf, du revenu du prieuré, moyennant 1100 l[ivres] t[ournois] par an, " à la réservacion du creux de l'église dudict prieuré et duquel creux ledict sr bailleur pourra disposer… à son plaisir, et aussi à la réservation des logis des vicaires déservans led. prieuré ; et que où led. bailleur feroit bail de quelque portion de jardin pour maisonner, led. bailleur le pourra faire…" ; le preneur entretiendra les bâtiments du prieuré de menues réparations ; il ne coupera que trois arpents de bois taillis par an.

03 septembre 1547 - Françoise d'Anjou, comtesse de Dammartin et dame de Courtenay, veuve de Philippe de Boullain Villier, chevalier, comte de Dammartin et femme de Jean Sire de Rambures : donation à Philippe de Boullainvillier, son fils ainé, du comté, château, terre et seigneurie de Dammartin-en-goële.

05 décembre 1548 - Françoise d'Anjou, comtesse de Dammartin et dame de Courtenay, demeurant à Dammartin, autorisée par Jean, sire de Rambures, son mari : donation à Oudart de Rambures, son fils, du comté de Dammartin-en-Goële et de ses dépendances.

02 novembre 1554 - Vente du comté de Dampmartin, par Philippe de BOULLAINVILLIER, comte de Dampmartin, et de Faucquembergue, à Anne de MONTMORENCY, connétable de France.

En 1562, les chanoines de Meaux, pour se soustraire à la fureur des calvinistes, se retirèrent à Dammartin. Ils firent l'office pendant trois mois dans l'église collégiale de cette ville, et tenoient leur chapitre dans l'hôtellerie de Saint-Martin. Les hérétiques n'osèrent se répandre dans ce canton.

20 décembre 1562 - Etienne Thibault : donation à Antoinette (ou Annette) Le Roux, sa mère et à Etienne Gognely, procureur au bailliage et comité de Dammartin et à Martine Thibault, sa femme, ses oncles et toute de portion d'une maison à Dammartin[-en-Goële], rue " Parisye ", de vignes au vignoble de Saint-Mard (près Dammartin) et de rente.

Le 25 mai 1590, le chevalier de Thury partit de Meaux avec le sieur de Martigny, pour aller ravitailler le château de Dammartin, dont les ligueurs s'étoient emparés depuis quelque temps. Il étoit suivi de 115 cavaliers et 150 arquebusiers à pied. Cinq à six cents hommes, tant infanterie que cavalerie, du parti du roi, bloquèrent ce château. Le chevalier arriva avec sa troupe à une heure du matin. Dès que la garnison s'en aperçut, elle donna le signal avec du feu, et sortit pour recevoir les provisions qu'on lui apportoit. Il y avoit quatre bœufs, vingt moutons, du beurre, de la chandelle, du sel et de la mêche pour les arquebuses. Pendant ce temps, le chevalier de Thury s'étoit placé du côté du bourg où étoient les royalistes ; mais il n'en sortit aucun et il revint à Meaux.
La nuit suivante, 25 cavaliers de la garnison de ce château sortirent et se retirèrent à Meaux, afin que ceux qui restoient eûssent des vivres pour plus de temps.
Le 15 juin suivant, M. de Saint-Pol, gouverneur pour la ligue, de Brie et de Champagne, en l'absence du duc de Chevreuse, arrivé depuis quelques jours à Meaux, en partit entre dix et onze heures du soir, avec douze ou treize cents hommes tant cavaliers que fantassins, et mena à la garnison du château de Dammartin, un convoi de bled, de farine, de sel, de poudre et d'autres provisions de bouche et de guerre. Ils rencontrèrent un corps de garde des troupes du roi retranché dans un moulin, qui leur tua sept ou huit hommes, et en perdit autant. Cependant le convoi arriva ; mais les royalistes parurent comme on délivroit les provisions, et, malgré l'activité des ligueurs, deux sacs de farine restèrent sur la place, dont la garnison du bourg s'empara.
Le 13 juillet, la garnison du château de Dammartin manquant de vivres, fut obligée de se rendre au sieur de la Noue pour le roi. Cinquante-quatre hommes de cette garnison, ayant à leur tête un nommé Saint-Sulpice, se rendirent à pied à Meaux avec armes et bagages. Ils avoient été réduits à manger plusieurs de leurs chevaux.

Le dernier décembre 1593, les gouverneur et échevins de Meaux, accompagnés de dix-huit ou vingt habitans, tous à cheval, allèrent trouver le roi qui étoit au château de Dammartin. Pierre Chabouillet, avocat du roi, porta la parole et dit " Que les habitans de Meaux, ses très-humbles sujets, lui étoient affectionnés serviteurs, et que ce qu'ils avoient fait contre lui, ci-devant, avoit été à cause de la religion, le priant d'oublier le passé et de les recevoir sous sa protection."
Le roi leur fit réponse : " Qu'entre toutes les joies qu'il avoit reçues, il n'y en avoit point qui lui eût touché le cœur de si près que la réduction de Meaux à son service, et qu'il la vouloit nommer sa bonne ville, et les habitans ses bons sujets. Je vous embrasse tous, ajouta-t-il, en se penchant vers eux et leur tendant les bras, embrassez-moi aussi. Vous m'avez été contraires, et je vous ai fait du mal aussi ; je ne veux pas seulement oublier le passé, je vous ferai à l'avenir tout le bien que je pourrai."

30 juin 1595 - Barbe Martinet, demeurant à Dammartin [-en-Goële] : testament par lequel elle donne à Antoine Regnault, mercier, demeurant à Saint-Martin de Ruricourt " dict aux Botz ", d'une maison à Dammartin [-en-Goële], rue des Barres " où soulloit pendre pour enseigne les Trois Pigeons ".

29 août 1605 - Simon Blanche, marchand, demeurant à Dammartin en Goële, hors la porte de Paris : testament par lequel il donne à Louise Gaultier, fille d'un premier lit de sa femme, ses biens meubles et immeubles à l'excéption du tiers d'une maison à Dammartin, " au bourg, tenant par bas à la maison de l'Eschiquier ".

02 juin 1610 - François Dupré, écolier, étudiant en l'université de Paris, chapelain de la chapelle Sainte-Marguerite fondée en l'église Notre-Dame des Dammartin [-en Goële] se trouvant actuellement à Dammartin : donation à Jean Dupré, marchand pâtissier, demeurant à Dammartin, son frère de ses droits sur une maison a Dammartin, en la grande rue, " où soulloit perdre pour renseigner le Pourcelet " et sur tous les biens meubles et immeubles à lui advenus et echus par les successions de ses père et mère.

02 septembre 1628 - Etiennette Chéron, veuve d'Antoine Daguet, demeurant à Dammartin [en-Goële] : donation sous certaines conditions à Guillaume Remy, chaudronnier, demeurant audit Dammartin, son gendre de tous les biens meubles qui lui appartiennent et lui appartiendront lors de son décès, d'une maison à Dammartin en la grande rue près les halles et de vignes aux terroirs de Ver (près Nanteuil-le-Haudouin) et de Beaupré (près Dammartin).

03 juillet 1630 - Quittance de Claude SOUART, apothicaire et valet de chambre de Monsieur, à Rose QUILLET, veuve de Nicolas CHARBONNEL, des titres de propriété des Maisons dépendans de " La Corbie " à DAMMARTIN en GOËLE

26 juillet 1630 - Geneviève Sallé, femme de Jacques de Mazerat, commissaire de la Marine demeurant à Dammartin[en-Goële] : donation à Charles de Mazerat, prêtre, doyen et chanoine de Dammartin, à Jeanne de Mazerat, femme de François Le Grand, conseiller et élu pour le Roi en l'élection de Senlis et à Marguerite de Mazerat, femme de Guy Ysoré, docteur en la faculté de médecine, demeurant à Senlis, enfants de son second mariage avec ledit Jacques de Mazerat, d'une maison à Dammartin, en la place du bourgs à l'enseigne de l'ours, de terres de vignes et de près aux terroirs de Dammartin, de Lessart et de Saint-Mard et de rentes.

09 juillet 1633 - Bail par Michel LUCAS, conseiller secrétaire du Cabinet du Roi, pour 9 ans, à Rolin ROBERT, bourgeois de Paris, du comté de DAMMARTIN appartenant au Roi, moyennant différentes charges, clauses et conditions et la somme de 21 000 l[ivres] de ferme annuelle.

21 novembre 1643 - Les religieuses de la visitation de Notre-Dame, dite de Sainte-Marie du faubourg de Meaux : donation aux religieuses, couvent et monastère dudit ordre établi à Dammartin en Goële, diocèse de Meaux d'une maison, ferme, jardins, vignes et dépendances à Dammartin en Goële au lieu dit appelé anciennement la ferme de Boullancourt.

Le roi Louis XV, allant à Reims, pour la cérémonie de son sacre, coucha à Dammartin, le 17 octobre 1722, dans la maison du prieuré, et y reçut les hommages des principaux de la contrée.

Monographie

Histoire de la ville de Dammartin (Seine-et-Marne) et aperçu sur les environs - Victor Offroy