CHAUCONIN

Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est à une demie lieue de Meaux, quatre de Dammartin, et à un demi quart de lieue du grand chemin.

Ancienne seigneurie de la châtellenie de Meaux qui appartient au VII^e [7^e] siècle à Thierry III [3], roi de Neustrie.
Initialement située plus à l'ouest de son territoire sur l'ancienne voie romaine menant de la Brie à la France par Trilbardou, le siège de la paroisse primitive est situé à Saint Saturnin, possession ecclésiastique, à proximité d'un château féodal (La Motte) dont les constructions ont été ruinées par des invasions successives.
Les différents accès menant à la Porte Saint Remy de Meaux, les alentours de cette sorte de redoute ont toujours été le lieu d'affrontements tant et si bien que les habitants finiront par l'abandonner en 1421 à l'armée anglaise d'Henri V [5] qui assiège puis prend la ville de Meaux, n'y laissant pour satisfaire aux ministères religieux que l'église et son cimetière.
La viguerie de Chauconin, une des quatre qu'en compte alors le Comté de Champagne, est un fief avec des droits sur les marchés qui est tenu par la famille De Saint Denis au XII^e [12^e] siècle. Il s'y rend la justice roturière à La Tournelle (Lieu de justice qui doit son nom à la rotation régulière des hommes de loi qui s'y relaient tous les six mois.). Le village est annexé à Saint Saturnin faute de lieu de culte et relève quant à lui de toute origine du royaume France (Au IX^e [9^e] siècle le petit village est inclus dans les localités soumises à la réforme de Charlemagne dans son capitulaire De Villis qui tente de mettre en place une intelligence agricole.).
Deux arbres de justice longent de ce fait la route des Petits Ponts (De Paris à Meaux.) : celle de Saint Saturnin au lieu-dit La Banlieue (L'Orme de la Banlieue) à l'ouest de la paroisse et celle de Chauconin à l'Orme des Pendus près de l'octroi de Meaux.
Durant les guerres de religion (XVI^e [16^e] siècle), Saint Saturnin et Chauconin font de nouveau l'objet d'incursions belliqueuses, la famille Ricouart, héritière de la famille De Chauconin, a acquis la plupart des terres et fait construire pour des raisons de commodité une nouvelle église dans le village même de Chauconin où le curé de Saint Saturnin officie.

PRODUCTIONS : Grains.

La cure

Mairie du chapitre à partir du XI^e [11^e] siècle (Les droits seigneuriaux cens, rentes, lods, ventes, quint, requint sont régis par un receveur.).
Le chapitre de Meaux cède la cure en 1135 à l'abbaye de Chaage, en se réservant quelques droits et revenus.
Le seigneur ecclésiastique de Saint Saturnin, doyen du chapitre de la cathédrale de Meaux (Pierre Regnault), lègue ce bien avec sa portion annexée de Chauconin à son décès en 1497 au chapitre de Meaux.
L'église Saint Saturnin, si elle conserve le siège de la cure devient un ermitage après la construction de la nouvelle église dans le village de Chauconin ; elle sera détruite avec le cimetière par une ordonnance de l'évêque de Meaux en 1750 suite à l'agression de ses quelques occupants. Les reliques ont été transférées dans l'eglise de Chauconin qui devient par là le siège de la cure.

PATRONS : Saint Saturnin et l'Assomption de la Sainte Vierge.

FÊTE : Le dimanche de Quasimodo.

CURÉS : Marc Moreau 1548 | Germain Masset 1594-1598 | Thomas Boutorelle 1619-1639⁺ | Louis Foucard 1639-1640 | Charles De Gohart 1641-1656 | Musnier 1661-1703 | Richer 1708- | Desnor 1721-1740 | De La Granche 1740-1768 | Le Normand de Viller 1769-1783 | Bruno 1783-1790

• Bordeau Guiot. (Voyez La Chaussée)
• Chazelles, — Fulcardus de Sancto Dionisio, ligius et tres menses custodie. Galterus de Sancto Dionisio. Chautconnin, et clausum de Chasellis, et octoginta arpenta prati de Chautconnin, et domus quedam in qua banni clocha sedet. Hoc pratum et domum vendidit Galterus de Sancto Dionisio, et vicariam de Chautconnin et Clausum Chasellis. (v. 1172), — Fulcardus de Sancto dionisio, ligius et quatuor menses custodiæ Chautconin et clausum de Chaseliis, et quatuor arpenta prati de Chautconin. Et domus quædam in qua banni clocha sedet. Hoc pratum et domum vendidit Galterus de Sancto Dionisio et vicariam de Chautconin et clausum de Chazellis. (v. 1172), ancien fief au finage de Chauconin.
• Domaine d'Orgemont. (Voyez Belle Vue)
• Grand Bussy, — La seigneurie du Grant Bussy assise en la paroisse de Chauconnyn (1529), — Le Grand Bussy, paroisse de Chauconnyn près Meaulx (1580), ancien fief réuni à la seigneurie de Chauconin en 1654. Au XIV^e [14^e] siècle le fief de Jean de Bussy apparaît dans une transaction dont les lettres d'amortissement sont signées par Charles le Bel.
• Hôtel du Cygne, maison dépendant de la commanderie de Choisy le Temple.
• La Banlieue (1778), lieu-dit.
• La Baraque (1778), — La Barraque ou les Cavouëttes (XIX^e [19^e] siècle), — (1849), lieu-dit.
• La Chaussée de Paris, — Le lieu dit la Chaussée, autrement dit le Bordeau Guiot (XVIII^e [18^e] siècle), hameau composé de trois habitations. Les constructions qui ont été réalisées de l'autre côté de la grande route de Paris à Meaux à partir du XIX^e [19^e] siècle sont situées sur la commune de Villenoy.
  • Bellevue, Orgemont, — Ordei Mons (n.d), maison isolée qui appartient v. 1841 à M. Mulot d'Orgemont.
• La Chevée, — Locus qui dicitur Chevee (1347), — Ou lieu dit sur la Chevée (1394), — (1778), — (1849), lieu-dit.
• La Colombière, ancien fief.
• La Ferme du Pié (1849), maison. (? La Ferme du Pré ?)
• La Ferme du Pré, ferme qui appartient v. 1841 au vicomte Camus Du Martroy.
• La Maison Neuve, Maison Neuve, ancienne auberge sur la route qui appartient v. 1841 à M. Herin. (Voyez Les Champs Élysées)
• La Motte, — La Mothe (1639), — La Motte Saint Saturnin (1691), — (1849), — Il y avoit un château appelé le château de la Motte. Soit à raison de la commodité de l'eau, soit à cause de la route de Reims, insensiblement le lieu dit Chauconin fut seul habité. Le château de la Motte fut détruit ; tout le canton de Saint Saturnin devint labourable ; on n'y conserva que l'église et le presbytère. Ancien fief réuni à la seigneurie de Chauconin en 1654, ancien château féodal et ancien prieuré. Une partie de ce domaine semble délimitée par le chemin des Morts et le chemin de Lagny à Meaux.
  • L'Hermitage (1778), — (1849), lieu dit. Il s'agit de l'emplacement de l'ancienne église Saint Saturnin et de son cimetière donné par le curé après son départ pour Chauconin à quelques ermites.
  • Rutel, — Ortolium (1005), — Orteiolum (v. 1030), — Ruetheel (1210), — Rutueil (1345), — Rutellum (1347), — Orteil (1495), — Ortheil (1529), — Le fief de Ruteil près Meaulx, nommé le fief de la Mothe, assis devant Sainct Saturny (1559), — Orthueil, Orteuil (1674), — L'hotel de Rutel près Meaux (1776), hameau et ferme sur la commune de Villenoy.
    • Compans, ancien fief.
    • La Barricade (1845), ancien fief et maison isolée.
    • La Croix, La Croix Saint Jacques, — Crux (1249), — Croix Saint Jacques (1778), — (1849), lieu-dit.
    • Chapelle Saint Jacques (1486), chapelle érigée au sein de l'hôtel seigneurial dont le seigneur est patron.
  • Saint Saturnin, — Sanctus Cerninus (1243), — Saint Cerny lez Meaulx (1379), — Saint Sarny (1415), — Saint Saturny (1570), — Saint Saturnin (1717), — (1757), ancienne paroisse située sur le vieux chemin de Meaux à Lagny.
• La Petite Ferme, ferme qui appartient v. 1841 à M. Bailly.
• La Vallée de Chauconin (1809), lieu-dit sur la commune de Trilbardou.
• Le Blamont, — Le Mont (1778), — Les Ricouardes ou le Blamont (XIX^e [19^e] siècle), lieu-dit.
• Le Bois Garnier (1717), ancien bois sur les paroisses de Chauconin et Trilbardou. Les hommages rendus par les seigneurs du fief sont classés dans la Chambre de France et non dans la Chambre de Champagne.
• Le Boquet, — Le fief du Boquet assis au vilaige de Chauconyn (1561), ancien fief.
• Le Clos Ligon, maison isolée.
• Le Fief d'Adam-Desprez, ancien fief qui fait partie des biens listés dans une lettre d'amortissement signée par Charles le Bel au XIV^e [14^e] siècle destinés au chapitre de la cathédrale de Meaux. (? Le Canton de la Ferme du Pré ?)
• Le Laval, ancien village dépendant des paroisses de Chauconin et de Neufmontiers (Un arrêt de novembre 1600 attribue sept ou huit maisons à la seigneurie de Neufmontier.). [Le livre des vassaux du comté de Champagne et de Brie (Longnon) situe Le Val sur la paroisse de Nanteuil lès Meaux, pour lequel Philippe de Val fait hommage au XII^e [12^e] siècle.]
• Le Martroy, — Vinea de Martroi (1249), — Martray (1639), — (1691), — Le Martray (1757), — La seigneurie du Martroy à Chauconin (1774), ancien fief réuni à la paroisse de Chauconin en 1654.
  • Château situé vers l'extrémité orientale du village, avec un parc divisé en deux parties qui communiquent par une grotte pratiquée sur un chemin de traverse conduisant à Meaux. Le vicomte Camus Du Martroy en est propriétaire v. 1841.
  • Ferme qui appartient v. 1841 au vicomte Camus Du Martroy v. 1841.
• Le Moulin (1849), hameau détruit.
• Le Petit Montoury, lieu-dit.
• Le Poncelet, ancien fief et château qui appartient v. 1841 à Charles Marcotte.
• Le Pré, hameau. (? La Ferme du Pré ?)
• Le Puits, — Domus de Puteo (1172), château.
• Les Champs Élysées, — Bonnaire (1778), — Maison Neuve (XIX^e [19^e] siècle), — La Râperie (XX^e [20^e] siècle), maison détruite puis usine.
• Les Fossés, — Le fief des Fossez scitué et assiz au terrouer de Chaucognyn (1570), ancien fief.
• [Les Fourches, — Apud Sanctam Celiniam in via furcarum (1238), — In territorio de Chauconin circiter locum qui dicitur vallis de Fourches (1311), — Le val des Fourches (1394), ferme détruite au faubourg Saint-Nicolas de Meaux.]
• Les Tournelles, — La Tournelle (XIX^e [19^e] siècle), — (1849), lieu-dit.
• L'Hôpital, — La maison de l'Hôpital (1728), maison détruite.
• L'Orme des Pendus, l'Orme de Vauru, arbre de justice, lieu-dit situé sur la route de Paris à Meaux à l'est de la paroisse à l'entrée du hameau de La Chaussée de Paris. Selon une légende du XV^e [15^e] siècle, le capitaine Vaurus, gascon proche de Bernard VII [7] d'Armagnac et d'Arnaud de Barbazan, y aurait pendu en très grand nombre les habitants qu'il ne pouvait rançonner. Il y aurait finalement été pendu avec son cousin et complice.
• Petit Bussy, ancien fief.
• Ru de Rutel, ruisseau affluent de la Marne qui alimentait de nombreux étangs qui ont été desséchés dont l'un d'eux se trouvait situé au dessus du moulin de Chauconin, il a été planté de saules puis défriché et cultivé.
• Vaux Parfond, — Vente par Jean de Congis et Marguerite, sa femme, Jean Oisier et Hersende, sa femme et Agnès, veuve de Jean Messart, aux frères du Temple de la commanderie de Choisy, d’une parcelle de terre à Chauconin, au lieu-dit Vaux Parfond (1263), lieux-dit.

Le moulin à eau et l'ancien à moulin à vent appartiennent au seigneur.

Le moulin à eau appartient v. 1841 à M. Meignan.

• La Colombière, moulin.

1135 - 1^er volume du cartulaire de l'église de Meaux, suivi d'une table chronologique des matières, avec l'indication des pages où commencent les titres, dressée par André Aphton, natif de Rebais, secrétaire de M. Thomé, chanoine de ladite église. […] — mai 1135, charte de Manassès II (évêque), par laquelle il donne au chapitre la 3^e partie des moulins sous Fublaines, l'autel de Tresme, avec cynode et circade, l'autel de Congis et une portion des cures de Saint-Rémy, Saint-Saturnin et Sainte-Aulde […]

1151-1152 - Manassé III [3], évêque de Meaux, confirme aux moines de St-Martin-des-Champs la dîme d'Oissery et de Chauconin, à eux léguée par Gautier Hait, qui la tenait en fief du prélat. La moitié de cette dîme est concédée gracieusement en usufruit viager à Simon, trésorier de Meaux, neveu de l'Evêque. (Meaux, I^er janvier ou 8 avril 1151 - I^er janvier ou 30 mars 1152)

1178-1179 - Simon II [2], évêque de Meaux, confirme à St-Martin-des-Champs la dîme d'Oissery et de Chauconin, provenant d'un dont de Gautier Hait ; les moines concèdent cette dîme en viager à Pierre, préchantre de Meaux, frère du prélat qui l'avait tenue jusqu'alors du Monastère (I^er janvier ou 9 avril 1178 - I^er janvier ou I^er avril 1179)

Décembre 1216 - Échange de maisons situées à Chauconin, entre Gautier de Saint-Denis, chevalier, et Hugues son frère, et Mathilde de Trilbardou.

Décembre 1222 - Vente par quatre frères, Étienne, chanoine de Meaux, Baudouin d’Armentières et Henri de Trilbardou, chevaliers, et Haimon, écuyer, aux frères du Temple de la commanderie de Choisy, de toute la terre qu’ils possèdent à Chauconin. Décembre 1222, (1 p., parch.). À noter, traces de scellement sur lacs textiles tressés rouges et jaunes.

Juillet 1263 - Vente par Jean de Congis et Marguerite, sa femme, Jean Oisier et Hersende, sa femme et Agnès, veuve de Jean Messart, aux frères du Temple de la commanderie de Choisy, d’une parcelle de terre à Chauconin, au lieu-dit Vaux Parfond.

Avril 1283 - Vente par Milon Deffiedieu aux frères du Temple de la commanderie de Choisy d’une parcelle de terre à Chauconin.

1379-1619 - Baux et sentences pour paiement des rentes concernant la maison ou hôtel du Cygne à Chauconin. (5 p., parch.). À noter, sceau de la prévôté de Meaux [moulages dans la collection des Archives nationales, D 4843-4846] et contre-sceau de Simon Gaupin, tabellion de la prévôté [sceau inédit].

12 septembre 1527 - Prestation de foi et hommage par Jean Royer, marchand, bourgeois de Paris, marié à Simonne Musnier, à Anceau Baraton, écuyer, seigneur de " Varennes le Bourreil en Enjou ", Rutel et Chauconin près Meaux, pour huit arpents de terre, dont quatre situés près du puits de Saint-Saturnin et aboutissant au chemin des Essarts, et quatre autres situés à Chauconin, entre Saint-Saturnin et le chemin de Paris, le tout provenant de la succession de Jean Musnier, beau-père de Jean Royer, et d'une acquisition faite par celui-ci de son beau-frère, Claude d'Alibert, marié à Marguerite Musnier.

17 janvier 1547 - Bail de son prieuré-cure, pour trois ans, par Marc Moireau, prieur de Saint-Saturnin de Chauconin, au diocèse de Meaux, étudiant en l'Université, rue de Copeaux, à Gilbert Le Vieil, prêtre, à Ognes, moyennant 200 l[ivres] t[ournois] par an, le bailleur devant rembourser au preneur, le cas échéant, les décimes et dons gratuits.

1568-1569 - Recettes et dépenses - Compte rendu par la veuve des héritiers de feu Claude Debouviller, en son vivant receveur du revenu temporel du grand Hôtel-Dieu et de la maladrerie Saint-Ladre de Meaux. — Recette des lods, ventes et droits seigneuriaux dus auxdits établissement « à cause des venditions faictes d'aucuns héritaiges tenuz et mouvans dudit Hostel-Dieu et maladerye, scituez et assis en leurs justices et censives » ; […] — de Denis Bouterou, pour l'acquisition par lui faite de Charles Chastellain, d'un lopin de vigne au terroir de Chauconin, moyennant 10 livres 10 sous, XIII [13] sous II [2] deniers, etc.

Depuis l'an 1589, qui fut celui de la mort de Louis de Beszé, jusqu'à l'an 1602 que Jean de Vieupont fut fait Eveque de Meaux, les troubles de la Ligue agiterent encore longtemps tout le Roiaume. Dans le Diocese de Meaux en particulier, quelques Cavaliers au nombre de quarante ou cinquante des troupes des Sieurs de Longueville & La Noue, qui étoient logez aux environ de Lagny, dresserent une embuscade le 21 septembre 1589 dans S. Saturnin, proche de Meaux. Quatre de ces Cavaliers vinrent à huit heures du matin jusqu'au faubourg S. Remi à la faveur d'un gros brouillard, sans avoir pû être decouverts, & y firent quelques prisonniers. Le lendemain les sieurs de Longueville & La Noue vinrent loger eux-mêmes suivis de leurs troupes aux environs de la Ville, & se poserent à Mont-Ion, à Neuf-moutier, à Chauconin, & ailleurs. On sonna le tocsin ; le Chevalier de Tury sortit avec vingt-cinq ou trente hommes de cheval, & cent cinquante Arquebusiers à pied. Il trouva à sa rencontre près de Chauconin cent Cavaliers qu'il chargea & qu'il repoussa jusques dans le village.

Au mois de mars 1590, les troupes royales des compagnies de Longueville et de La Noue étaient encore logées à Rutel, Crégy, Neufmontiers, Chambry, Vareddes et Poincy.

1643 — Chauconin. — Vente, par les commissaires du conseil, au sieur Pinon, du domaine de Chauconin.

10 mars 1745 - Bail par Geneviève Gruyn, épouse de Martin Fraguier, président en la Chambre des Comptes, rue Chapon, et Charlotte Marie de Ricoüart, veuve de Philippe Langlois, grand Audiencier de France, épouse de François François de Sales Bardon de Vallicieux, rue des Blancs-Manteaux, de la terre et seigneurie de Martroy et Chauconin, à Augustin Moizy, meunier à Rez, et Geneviève Lefort, son épouse.

1759 — Eaux et Forêts. — permission au sieur Pierre-Emmanuel Camus, secrétaire de la Cour des Aides de Paris, de faire arracher 1,500 ormes sur sa terre du Martroy-Chauconin, à la charge de faire planter dans le cours des trois années, pareil nombre d'arbres ;