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VAREDDES / VARREDDES

dans la Brie Champenoise, diocèse de Meaux, parlement & intendance de Paris, élection & bailliage de Meaux, doyenné d'Acy en Multien, collateur : L'évêque de Meaux, compte 250 feux en 1709 et 1135 habitants en 1726. Seigneurie episcopale, fille de l'évêché.

La cure : Mairie du chapitre à partir du XIe siècle (Les droits seigneuriaux cens, rentes, lods, ventes, quint, requint sont régis par un receveur.).

Lieux-dits : Une grotte (Bove, au Bauve.).

  • Acquery, ancien fief dépendant du chapitre de Meaux.
  • Assy, Villa Asciaca (1005), Assy (1631), ancien lieu habité.
  • Brétigny (1846), lieu-dit sur les communes d'Etrépilly et de Varreddes.
  • Brianval, ancien manoir et fief.
  • Chambly et Chambry , Chambelli, Chanbelli (1321), Chambly lez Meaux (1324), La ferme appelée Chambly à Vareddes (1665), ancien fief et ferme.
  • Chatton, La seigneurie de Chatton au terroir de Varreddes (1775), ancien fief.
  • Chaudefouace (1394), ancien lieu-dit.
  • Dicy, La Vallée de Dicy (1294), lieu-dit.
  • Fontaine, — Un fief séant à Vareddes appelé le fief de Fontaines (1511), — Fontaine lès Meaux (1642), — Fontaines en France (1649), — Etienne Robert Douchet, laboureur à Chambry, et consorts, comme détenteurs d'une maison appelée la petite ferme de Fontaine, chargée de 10 livres de rente et de 4 deniers de cens (XVIIIe siècle), ancien fief appartenant à l'abbaye de Fontaine les Nonnes, paroisse de Douy.
  • La Couture, ancien fief relevant de l'évêché de Meaux.
  • La Madeleine.
  • La Ruelle des Bordes, lieu-dit (1846).
  • La Voie Blanche, lieu-dit.
  • Le Chapitre, ferme.
  • L'Ecluse, maison isolée.
  • Le Fief Regnault D'Acy, ancien fief relevant du chapitre de Meaux.
  • Le Moulin.
  • Plaisance.

Faits-divers

Cartulaire de la cathédrale de Meaux : " Tous ceux qui demeurent dans le village, soit hommes de corps, soit hôtes de n'importe quel suzerain, doivent la taille à l'évêque ; de plus ils doivent la corvée de tous les animaux qu'ils attellent à la charrue, à savoir : deux jours en mars ; deux aux jachères ; deux aux binailles ; une aux tierçailles ou troisième façon donnée à la terre et une aux couvrailles ; et tout cheval qui s'attelle à une charrue doit conduire à Meaux trois setiers de blé et tous les foins du Saussoy, et aussi des pierres au moulin. Le maire seul est quitte de toute corvée. Tous ceux qui ont des charrues, comme ceux qui n'en ont pas, doivent une journée de travail dans le clos de l'évêque pendant le carême, et ceci doit s'entendre de toute maison. A défaut d'homme, c'est la femme qui est redevable de la journée. [...] Nul ne peut avoir de four ni de moulin dans le village, si ce n'est l'évêque. Tous les habitants quel que soit leur seigneur, sont tenus d'aller au four banal et au moulin banal."

Au mois de mars 1590, les troupes royales des compagnies de Longueville et de La Noue étaient encore logées à Rutel, Crégy, Neufmontiers, Chambry, Vareddes et Poincy.

1639-1642 - Recettes et dépenses. — Compte rendu par maître Pierre Cayer, conseiller du Roi, élu en l'Election de Meaux, receveur du grand Hôtel-Dieu du lieu, des recettes et dépenses par lui faites pendant les trois années de sa charge. — Recettes des lods et ventes : […] de Jean Fayet, de Varreddes, pour acquisition faite de Henri Denis, XLI sous ; — de Jean Moreau le jeune, pour même cause, LIIII sous.[…]

1650-1656 - Mouvance censuelle. — Terrier de la seigneurie de Chambry. — Censitaires : […] l'Hôtel-Dieu de Varreddes […]

1749-1752. — Description des meubles et effets d'Antoine Lebel, décédé vigneron à Vareddes, et de Geneviève Butel, se veuve ; […]

VILLENEUVE LE COMTE

dans la Brie Françoise, diocèse de Meaux, parlement & intendance de Paris, élection & bailliage de Meaux, archidiaconé de Brie, doyenné de Crecy, compte 91 feux en 1709 et 412 habitants en 1726.

La construction des premiers édifices de cette paroisse ne date que du XIVe siècle après le défrichage de la forêt.

Bienfaisance :

Le roi, par arrêt du 26 mars 1695, a réuni à l'Hôtel Dieu de Crécy les Maladreries de Saint Michel, sur la paroisse de Saint Martin, et celles de Couilly et de Villeneuve le Comte. Il est cependant arrivé que cette dernière s'est maintenue et que la réunion n'a point eu lieu à son égard.

Lieux-dits :

  • Ferme de l'Hermitage (1784), ancien fief donné aux religieuses de l'abbaye Pont aux Dames de Couilly qui l'ont défriché et cultivé.
  • Fond Tarabi (1784), ancien lieu-dit.
  • La Croix de Tigeaux (1824-1850), croix.
  • La Grande Maison d'Hermieres (XVIIe siècle), — La Grand Maison (XVIIIe siècle), ferme détruite.
  • Le Chesnoy, — Une ferme et maison appelées la ferme du Chesnoy, sise dans l'enclos de Villeneuve le Comte (1750), ancien fief et ferme détruite.
  • Les Bordes, parroisse de Villeneuve le Comte (1662), — Les Bordes l'Abbé à Villeneuve le Comte (XVIIe siècle).
  • Les Cantines, maison isolée.
  • Les Cardinaux, — Le fief des Cardinaux (1612), ancien fief.
  • Les Fourneaux, — Le pré des Fourneaux (1830), lieu-dit.

Faits-divers :

1592 - A peine installé, le nouveau gouverneur de Meaux accomplit un raid à Aulnoy où, en l'absence du commandant Bobé, il s'empara du château du Rû. Après avoir fait prisonnière la petite garnison et démantelé la place, il s'en alla piller au faubourg de Coulommiers. Sur ces entrefaites, le fameux capitaine de Rieux dissimulé dans la forêt de Crécy, près de Villeneuve-le-Comte, surprenait à l'improviste les royalistes qui passaient et les envoyaient prisonniers à Lizy-sur-Ourcq.

VILLENEUVE SOUS DAMMARTIN

dans la Brie Champenoise, diocèse de Meaux, parlement & intendance de Paris, élection de Meaux, doyenné de Dammartin, collateur : L'évêque de Meaux, compte 78 feux en 1709, 260 habitants en 1726, et 300 en 1775. Cette paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788. La paroisse est à proximité de la grande route de Paris à Soissons. Le village est entouré de petites sources et de marécages. Dame : Mme de Villeneuve (1775). Patron : Saint Pierre. La cure vaut 1200 livres (1775). Collateur : L'évêque de Meaux. Le village, fondé au XIIIe siècle par Hugues de Châtillon, s'est développé autour de la place où se déroule la foire annuelle.

FOIRE : 14 septembre.

Lieux-dits :

  • Allemagne, Les bois de Alemaigne (1369), Les platrieres d'Alemaingne (1399), Les Bois d'Allemagne ou fief des Essarts (1630), ancien fief près de Saint-Mard et de Villeneuve-sous-Dammartin.
  • Chantilly, ancien fief.
  • Chavorcy, Le fief de Chavercy (1444), Le fief de Chavorsy (1738), Le fief de Chavorcy (XVIIIe siècle), ancien fief.
  • Coubron (1838), lieu-dit.
  • Fontaine des Galots, — Fontaine de Gallas (1717), — Fontaine des Galas (1785), lieu-dit.
  • La Biberonne, Le ruisseau ou rivière appellée Burteronne (v. 1540), rivière qui prend sa source à Moussy-le-Vieux, arrose les territoires de Villeneuve-sous-Dammartin, Thieux et Compans, où elle se jette dans la Beuvronne.
  • Le Château (1838), écart.
  • Le Fief Robert Tuley (1399), ancien fief.
  • Les Rotos.
  • Vauleu.
  • Templier A Villeneuve-sous-Dammartin, la commanderie possédait une dîme qui lui rapportait, en 1664, 1900 livres.

Faits-divers :

1650-1656 - Mouvance censuelle. — Terrier de la seigneurie de Chambry. — Censitaires : messire Philippe Desvergers, écuyer, seigneur de Chambry, du Sannois et d'Annet, en partie, et dame Louise de Lonvilliers, son épouse ; — maître Pierre Janvier, curé de Crégy, en son nom et comme se portant fort de Gabriel Janvier, huissier au Châtelet de Paris, et de Pierre Bossé, huissier au bailliage du Palais, à cause de Catherine Janvier, sa femme, héritiers de feu Marguerite Lemadre, en son vivant femme de Roch Janvier, leur père ; — l'Hôtel-Dieu de Varreddes ; — MM. Leber et Cosset ; — le marquis de La Luzerne ; — madame de Bouguinville ; — maître Charles Hannier, conseiller et élu à Meaux ; — maître Charles Morin, en son nom et comme tuteur des enfants de Nicolas Olin ; — Claude Baron, vigneron ; — Charlotte Hubert veuve de Jean Lourdin ; — Christophe Leblanc, laboureur ; — Etienne Chambault, tailleur d'habits, tous demeurant à Chambry ; — Etienne Cholin, laboureur et vigneron à Mareuil ; — Françoise Bertheux, veuve de feu Isaac Hubert, demeurant à Penchard ; — Guillemette Moret, veuve de feu Etienne Trouet, vivant laboureur à Barcy ; — maître Jean Marteau, procureur fiscal de la terre et seigneurie de Chambry ; — Jean Pommart, marchand chaussetier à Meaux ; — Jean Trouet, laboureur à Barcy ; — Jean Devillenoy, maître d'école et clerc paroissial à Chambry ; — Jean et Rolland Mocarre, laboureurs, l'un à Villeneuve-sous-Dammartin, l'autre à Marcilly ; — Jean Thibault, maître tanneur à Meaux, à cause de Marie Milly, sa femme ; — Jean Luart, archer en la maréchaussée dudit Meaux, marchand, maître boucher en cette ville, etc.

1718 - Arrêt du Parlement de Paris condamnant Jean Hirson, demeurant à Villeneuve-sous-Dammartin, à se désister de ses prétentions sur un demi-arpent de terre situé au marais de Moussy-le-Vieil et faisant partie de la ferme de Villeneuve-sous-Dammartin appartenant à l'Hôtel-Dieu.

VILLENOY

dans la Brie Champenoise, diocèse de Meaux, parlement & intendance de Paris, élection & bailliage de Meaux, doyenné de Claye, collateur : L'évêque de Meaux, compte 80 feux en 1709 et 362 habitants en 1726. Territoire des Filles de l'Evêché. La justice est une ancienne prévôté.

Une des quatres anciennes vigueries connues de Champagne dont le seigneur est Raoul de Montjay.

Dames, seigneurs : L'Evêque de Meaux (1708).

La cure : Mairie du chapitre à partir du XIe siècle (Les droits seigneuriaux cens, rentes, lods, ventes, quint, requint sont régis par un receveur.).

Dans son testament, en 650, Sainte Aldegonde y possède une terre.

Lieux-dits : Le port situé à proximité du moulin fait partie des plus importants avec ceux de Meaux, Lagny sur Marne et Annet sur Marne.

  • Dormans, Locus de Dormanz (1147), ancien fief et manoir.
  • La Chaussée de Paris, Le lieu dit la Chaussée, autrement dit le Bordeau Guiot (XVIIIe siècle), hameau sur les communes de Chauconin et de Villenoy.
  • La Cloche (1845), ancien fief, hameau détruit.
  • La Colombière, ancien fief.
  • La Madeleine.
  • L'Ecluse (1847), maison isolée.
  • Le Colombier (1845), lieu-dit.
  • Le Fief Saint Ladre, ancien fief.
  • Le Grand Cerf, maison isolée.
  • L'Enfer (1845), lieu-dit.
  • Les Crouées, maison détruite.
  • Les Fossés, maison détruite.
  • L'Évêque, L'île l'Evêque (1747), île dans la Marne et ferme détruite.
  • Roquemont.
  • Rossigny.
  • Rutel dépend autrefois de Chauconin.
    • Compans, ancien fief.
    • La Barricade, maison isolée, ancien fief à Rutel (1845).
    • La Croix, Crux (1249), ancien lieu-dit à Rutel, près Meaux.
  • Venise, — Une maison à Venise, au territoire de Villenoy (1500), — (XVIIe [17ème] siècle), — (XVIIIe [18ème] siècle), — La Venise (1845), hameau sur les paroisses de Villenoy et de Meaux.

Faits-divers

1726-1729 - Recettes et dépenses. — Compte présenté et affirmé par le sieur Guillaume Babin, marchand, bourgeois de Meaux, receveur de l'hôpital général du lieu. […] — Aumônes en deniers : […] — de M. Veillet l'aîné, de Villenoy, pour aumône en faveur de l'entrée dans la maison du nommé Feragué, 108 livres, etc.

1749-1752. […] — ordonnance du bailli de l'évêché de Meaux, rendue sur le rapport du procureur fiscal, constatant qu'à l'occasion d'une récréation faite le jour de Saint-Vincent, par quelques vignerons de Villenoy, plusieurs habitants du lieu auraient insulté l'un de ces vignerons, ce qui a excité du tumulte ; « qu'on avait même fait battre la caisse pour assembler la populace, à l'effet de promener dans les rues certaines figures de paille, ce qui est entièrement contraire à la sûreté publique et aux règlements ; pourquoy ledit procureur fiscal a requis qu'il soit fait défenses auxdits habitans de continuer, sous peine de 100 livres d'amande et même de prison ;» […]

1749-1752. […] — nomination de Pierre Dutrou, arpenteur royal à Chauconin, dans l'instance d'entre François Rommetin et Guillaume Mahault, tous deux laboureurs à Villenoy, et procès-verbaux de mesurage, avec figures, des terrains litigieux ;[…]

1750. […] — Procès verbal de reconnaissance du cadavre de Jean-Baptiste Joly, âgé de dix-sept ans, pensionnaire au collége de Meaux, fils de Philippe Joly, marchand à Rebais, et de défunte Marguerite Drouet ; lequel étant accompagné des nommés Dassy et Dhuicque, ses camarades, se seraient tous trois « échappés et soustraits de la garde du professeur dudit collége, en la maison de campagne de l'établissement, à Villenoy, pour aller se baigner dans la rivière de Marne, où il s'est noyé vis-à-vis le clos de cette maison ;»

VINANTE

dans la Brie Champenoise, diocèse de Meaux, parlement & intendance de Paris, élection de Meaux, doyenné de Dammartin, compte 41 feux en 1709 et 186 habitants en 1726. Le prieuré-cure appartient à l'abbaye de Saint Martin aux Bois (Diocèse de Beauvais) jusqu'au XVIIe siècle, période de sa réunification avec le collège Louis le Grand. Cette paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788. Seigneur : Le prince de Condé (1752).

Lieux-dits :

  • Berchères (1457), ancien fief.
  • Blandy, lieu-dit.
  • Bonneuil, Le fief de Bonneul (1540), Le fief et hotel de Bonneuil situé au village et terroir de Vinantes (1546), Une maison et ferme scize au village de Vinante vulgairement appellée le fief de Bonneuil (1607), Le fief de Bonneuil sis en la paroisse de Vinantes proche Dammartin, consistant en un grand corps de logis et batimens en deppendans (1666), ancien fief et ferme détruite.
  • Boquerre, Molendinum quod dicebatur molendinum de Boquerre usque ad vivam aquam que vocatur Trenna (1212), moulin détruit.
  • Chanteraine, Le fief de Chanteraine assis au Bas Montgé (1711), ancien fief sur les communes de Montgé et de Vinantes.
  • Clos Malard, ferme.
  • La Beuvronne, La Bevronne (v. 1210), La Bruvonne (1392), La Buveronne (1460), La Brevonne (1573), rivière, qui prend sa source à Vinantes, traverse le territoire des communes de Nantouillet, Compans et Claye, où elle se jette dans la Marne. Longnon assigne la Beuvronne comme limite orientale de l'Ile-de-France.
  • La Croix Thoinin (1613), lieu-dit.
  • La Fontaine, Une maison scize à Vinante appellée la Fontaine, en la censive du fief de Lieurville (1688), ferme.
  • La Fontaine Nocquin (1516), ancien lieu-dit.
  • Le Bas Montgé, hameau.
  • Les Bournières (1455), ancien lieu-dit.
  • Le Clos de la Charité (1832), lieu-dit.

Fait-divers de Vinante :

11 janvier 1544 - Acte de foi et hommage fourni à Jean Le Bouteiller, chevalier et capitaine du guet de Paris, Seigneur de Moussy-le-Vieil et de Vineuil, par Charles de Montmirail, seigneur de la Vaudoyre, à cause du fief de Bonneuil situé à Vinantes, mouvant de la seigneurie de Vineuil. Ce fief appartint à Jean Chartier, puis à Jean de Montmirail, et ensuite à Guillaume de Montmirail, trésorier et chanoine de Tournai.

VINCY MANŒUVRE

dans le Valois (Vincy) et la Brie Champenoise (Manoeuvre), diocèse de Meaux, doyenné d'Acy en Multien (1730), collateur : L'évêque de Meaux. Parlement & Intendance de Paris, élection & baillage de Meaux, compte 65 feux en 1709 et 295 habitants en 1726.

Lieux-dits :

  • Bourneville, La Seigneurie de Bourneville à Vincy les Assy en Mulcien (1461), (1839), ancien fief détruit, communes de Forfry et de Vincy-Manœuvre.
  • La Croix Thibaut, Aulieu dit la Croix Thibaut à Vincy (1540), lieu-dit.
  •  Roquemont

Fait-divers :

1274-1275 - C'est ce que mes sires Ferris de Pont-Molein tient à Vinci de ma dame la roïne et de par sa fame : il en tient Vinci tout, et ses homes ce cors à Vinci et à Aaci, et sa part que il a an la commune joustice..., les terres qui joignent au bois de Vinci devers Mauni [Etrépilly], et les terres devers l'aitre de Vinci, et sa partie de la garde (des) homes (de) Rebez le Tierri. Item, ce que Oudarz de Vinci tient de lui. Item, ce que mes sires Giles d'A(aci) li joesne tient de lui à Mauni [Etrépilly].(1274-1275)

16 décembre 1564 - Georges de Clermont, chevalier de l'ordre, seigneur de Clermont et capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du Roi et Anne d'Allègre, dame de Précy et de Vitteaux, sa femme, auparavant veuve d'Antoine du Prat, chevalier, seigneur de Nantouillet, prévôt de Paris : déclaration relative à la clause de leur contrat de mariage passé le 3 mai 1559, portant donation des terres et seigneuries de sépeaux, le Preux et Saint-Romain-le-Preux (près Saint-Julien-du-Sault) et par laquelle ils consentent d'un commun accord que dans le cas, ou par suite du procès qui leur est intenté au sujet de la propriété des dites terres et seigneuries, ils viendraient à en être privés par un jugement, la donation comprendrait alors au lieu des terres et seigneuries mentionnées plus haut, les terres et seigneuries de formerie, de Vitteaux en Bourgogne et de Vincy en Brie.

PICOU Antoine. Entré [à l'académie royale de Juilly] le 1er avril 1712, en 6ème en 1712-1713, sorti le 9 novembre 1718 en fin de seconde redoublée, rentré le 13 janvier 1719, sorti le 1er avril 1719 en cours de rhétorique. Absent trois mois et demi du 17 février au 9 juin 1717. Des environs de Juilly. Neveu de Mr Ringuier, son tuteur. Fils de Sébastien Picou, né le 12 décembre 1633 à Saint-Soupplets, y décédé le 30 avril 1700 à environ 67 ans, et de Nicole Bailly, née en 1637, épousée en 1664, décédée à Saint-Soupplets le 25 juillet 1682 à environ 45 ans, Antoine Picou, né le 31 janvier 1676 à Saint-Soupplets, baptisé le 2 février, y est décédé le 26 juin 1702 à environ 24 ans. Il avait épousé le 14 juin 1700 à Marcilly Farre (ou Fane) Ringuier (cf. 1703 et 1738), de la paroisse de Marcilly, née à Gressy le 12 novembre 1672 et baptisée le surlendemain, fille de Charles Ringuier, receveur de Gressy, et de Suzanne Robert, filleule de Pierre Robert et Jeanne Faucheux, qui a déclaré ne savoir ni écrire ni signer, décédée à Saint-Soupplets à l’âge de 30 ans, veuve de feu Antoine Picou, et inhumée le 4 juillet 1702. Du mariage est issu Antoine Picou, né le 24 mars 1701 à Saint-Soupplets, baptisé le jour même, filleul de Denis Picou et de Suzanne Robar. Fermier receveur de la seigneurie de Vincy, il est décédé à Vincy-Manœuvre le 1er février 1787 : le 2 février 1787 Antoine Picou, fermier de Vincy, veuf de Marguerite Prévost, décédé la veille à environ 86 ans, est inhumé à Vincy-Manoeuvre, Seine-et-Marne, en présence d’Antoine Picou, Pierre Thophime Picou, fermier, Charles Picou, marchand épicier à Lizy, Nicolas Henry Picou, marchand de bled à Mary, ses fils, Pasquier Aubry, fermier à Rouvres, gendre, Félix Léopold Gibert, époux de Marie Alexandrine Suzanne, sa petite-fille, Pierre André Prévost, fermier à Estavigny, beau-frère, Antoine Nicolas Jean-Baptiste Prévost, conseiller du Roi, auditeur ordinaire en la Chambre des comptes, son neveu maternel. Antoine Picou, laboureur au Plessis-Belleville, fils de feu Antoine Picou, laboureur au Plessis-Belleville, et de Farre Ringuier, épousa à Messy le 23 février 1734 Marguerite Prévost, fille de Nicolas Prévost (cf. 1756), laboureur, et de Marguerite Trophime Frain, de cette paroisse, en présence de M. Charles Ringuier, président en l’élection de Crépy-en-Valois, cousin germain, de Denis Picou, laboureur à Saint-Soupplets, Nicolas Prévost, laboureur, Pierre Frain, laboureur à Chaouy, Claude Prévost et autres parents et amis. D’où Antoine Picou, né le 13 mars 1735 au Plessis-Belleville, baptisé le surlendemain, filleul de Denis Picou de Saint-Soupplets, et de Marguerite Trophime Frain, femme de Nicolas Prévost, de Messy : il épousa en 1763 Nicole Angélique Gibert (cf. les nombreux représentants de la famille Gibert), et Marguerite Suzanne née le 19 février 1736, ondoyée, baptisée au Plessis-Belleville, filleule de Claude Prévost et de Suzanne Catherine Charlotte Françoise Rhinguier ; elle épousa la même année 1763 Louis Alexandre Gibert. (R. P. de Saint-Soupplets, Gressy, Marcilly, Messy, Vincy-Manœuvre, Seine-et-Marne ; R. P. du Plessis-Belleville, Oise).

1726-1729 - Recettes et dépenses. — Compte présenté et affirmé par le sieur Guillaume Babin, marchand, bourgeois de Meaux, receveur de l'hôpital général du lieu. — Recette des redevances en grains et des aumônes faites à la maison : de la veuve Geoffroy, de Chambry, 12 setiers de blé, pour les terres qu'elle tient de l'hôpital ; — du sieur Antoine Douchy, laboureur à Vincy, pour même cause, 93 setiers de blé et 24 setiers de seigle […]

GIBERT Louis. Entré [à l'académie royale de Juilly] le 5 octobre 1786 en 4ème, sorti le 30 mars 1791 en cours de classe de philosophie. De Neufmontiers, né à Neufmontiers le 9 mars 1774. S’adresser à M. leur père, à Neufmontiers. Louis Gibert est né le 9 mars 1773 à Neufmontier (alias Neufmontiers-lès-Meaux, aujourd’hui Neufmontiers-Chauconin), fils de Claude Louis Gibert, laboureur (fermier et secrétaire du Roi) et d’Antoinette Louise Geneviève Dupré, filleul de Claude Louis Gibert, receveur de la terre et seigneurie de Beauval et d’Anne Marguerite de Corbie, épouse de Jean-Charles Gobert, avocat en Parlement, conseiller du Roi en l’élection de Meaux.
Claude Gibert (frère de Bernard, André et Guillaume Gibert) a été baptisé à Rosoy-en-Multien le 3 janvier 1656, fils de Bernard Gibert et Anne Gueusse, filleul de maître Claude Henry, avocat en Parlement, et Anne Queusse. Bernard Gibert (né à Rosoy-en-Multien le 20 novembre 1620), décédé à Rosoy-en-Multien le 8 mai 1684 à 63 ans et 6 mois, était fermier, procureur fiscal et receveur de la seigneurie de Rosoy (de 1649 à sa mort). Il épousa à Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne) le 10 janvier 1654 Anne Queusse, née à Lizy-sur-Ourcq vers 1631, fille de Claude Queusse, marchand laboureur en cette paroisse, et Jeanne Henry ; Anne Queusse est décédée à Rosoy le 3 juillet 1680, femme de M. Bernard Gibert, receveur de la terre et seigneurie de Rosoy. Leur fils Claude, receveur de la terre et seigneurie de Rosoy, puis seigneur du lieu, dit Gibert de Rosoy, y est décédé le 20 décembre 1729. M. Claude Gibert, de la paroisse de Rosoy, avait épousé à Vincy-Manœuvre (Seine-et-Marne) le 26 juillet 1683 Marguerite Buisson, née en cette paroisse le 13 octobre 1664, baptisée le 19 octobre suivant, fille d’Antoine Buisson, fermier receveur de la seigneurie de Vincy, et Jeanne Berger. Honorable dame Marguerite Buisson, veuve de M. Claude Gibaire (sic), dame de cette paroisse, 77 ans environ, est décédée à Rosoy le 15 octobre 1742 et y a été inhumée le surlendemain. Du mariage Gibert/Buisson est issu, entre autres (au moins 11 enfants), Guillaume Gibert (pour Bernard Gibert, son frère, et sa descendance, cf. infra Augustin Gibert).
Guillaume Gibert est né à Rouvres-en-Multien (Oise) le 8 février 1696 (lacune). Il y fut fermier du prieuré de Sainte-Catherine ; le sieur Guillaume Gibert, 70 ans environ, laboureur demeurant en ce lieu, y est décédé le 28 octobre 1766 et y a été inhumé le lendemain en présence des sieurs Claude Louis et Charles Gibert, ses fils, et Pasquier Aubri, son petit-fils. Guillaume, fils de Mre Claude Gibert, seigneur de Rosois (sic) et Marguerite Buisson, avait épousé à May-en-Multien le 16 juillet 1714 Marguerite Bernier, née à May-en-Multien vers 1698, fille de Mre Claude Louis Bernier, receveur de la terre et seigneurie de May, et Marie Dumont, en présence de leurs parents et amis et des MM. les conseillers du Roi et élus de Crépy. Dame Marie-Marguerite Bernier, femme de M. Guillaume Gibert, laboureur en ce lieu, est décédée à Rouvres le 20 juin 1738 « après avoir mené une vie exemplaire » et y a été inhumée le lendemain en présence de son mari, de son fils M. Claude Louis Gibert, et de ses frères, MM. Jean, Claude Louis et Pierre Bernier, de May ; elle avait donné naissance, le 20 juin, à des jumeaux, Alexandre François et Béatrice Gibert. Guillaume Gibert, veuf de Marguerite Bernier, de la paroisse de Rouvres, diocèse de Meaux, se remaria, avec dispense papale d’empêchement de parenté, à Mortefontaine (Aisne) le 17 novembre 1739 avec sa cousine germaine Marie-Anne Gibert, veuve de Pierre Levêque, de la paroisse de Breuil, née à Mortefontaine le 16 août 1692, baptisée le surlendemain. Marie-Anne Gibert, 70 ans environ, femme du sieur Guillaume Gibert, laboureur en ce lieu de Rouvres, y est décédée le 4 mars 1765, et y a été inhumée le lendemain en présence de son mari, du sieur Paul Gibert, son frère, laboureur à Mortefontaine, et du sieur Bernier, son beau-frère, laboureur à Mail (May ?) ; elle était fille de Bernard Gibert, né à Rosoy-en-Multien le 22 août 1663 (fils de Bernard Gibert et Anne Queusse), laboureur, receveur de la seigneurie de Rosoy en 1684-1689, puis de celle de Mortefontaine. Bernard Gibert, laboureur, 91 (sic) ans et 2 mois, est décédé à Mortefontaine le 23 octobre 1753 et a été inhumé le lendemain dans l’église en présence de Guillaume Gibert, laboureur à Rouvres, Claude Louis Bernier, laboureur à May, Louis Gibert, laboureur à Montgobert, et Paul Gibert, laboureur en cette paroisse, tous ses enfants. M. Bernard Gibert, receveur de la terre et seigneuirie de Rosoy-en-Multien, 22 ans ou environ, de la paroisse Saint-Thomas de Rosoy, procédant sous l’autorité de M. Urbain Jean-Baptiste Le Roy, conseiller du Roi et son procureur au bailliage et siège présidial et autres juridictions du Valois, son curateur, avait épousé à Saint-Denis de Crépy-en-Valois le 27 novembre 1684 Marie Lesguillette (alias Lesguillier), 19 ans ou environ, de Saint-Hilaire de Mortefontaine, diocèse de Soissons, procédant sous l’autorité de M. Pierre Lesguillette, son père, le dit Gibert assisté de son curé, de ses frères Claude et André, et du sieur Le Roy, son cousin et curateur, et la dite Lesguillette de son père, de dame Guénot, sa mère, du sieur Pierre Guénot, officier de S[on] A[altesse] R[oyale], son oncle, de M. Jean Lesguillette, son cousin, et autres parents et amis. Marie Leguillet (sic), 84 ans environ, femme de Bernard Gibert, laboureur, est décédée à Mortefontaine le 23 janvier 1749 et y a été inhumée le lendemain en présence de son mari et de ses enfants. Du premier mariage de Guillaume Gibert est issu Claude Louis, l’aîné d’une nombreuse fratrie.
Claude Louis Gibert est né à Rouvres le 21 octobre 1715, fils de M. Guillaume Gibert, fermier du prieuré de Sainte-Catherine, demeurant en cette paroisse, et Marguerite Bernier, et a été baptisé le lendemain, filleul de M. Bernard Gibert, seigneur de Rosoy, et de Marie Dumont, femme de M. Bernier, receveur de May. Il fut laboureur, fermier à Beauval, paroisse du Plessis-Placy en 1722, à Villeroy en 1783 et à Neufmontiers, conseiller secrétaire du Roi auprès du Conseil souverain du Roussillon en 1786. Claude Louis Gibert, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France, est décédé le 23 août 1787 à Villeroy (Seine-et-Marne) et a été inhumé le lendemain en présence de Claude Louis Gibert, écuyer, Jacques Alexandre Gibert, Charles Gibert, écuyer, Guillaume Toussaint Gibert, écuyer, conseiller du Roi, notaire au Châtelet de Paris, tous fils du défunt, Jean Bernier de La Martinière, président trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Soissons, cousin germain, et Jean-Denis François Brunard, bourgeois de Nantouillet, ami. Le 16 juillet 1742, après bans à Rouvres, Brégy, Le-Plessis-Placy et Feigneux, en l’église et couvent de Saint-Michel de Crépy-en-Valois (acte à Feigneux), Louis Claude Gibert, laboureur, fils de Guillaume Gibert et défunte Marguerite Bernier, de la paroisse de Rouvres, 27 ans, avait épousé Madeleine Lavoisier, fille mineure de M. Jean-Jacques Lavoisier, laboureur, et défunte Constance Eléonore Lucy, 23 ans, de la paroisse de Feigneux. Madeleine Lavoisier est née à Feigneux le 3 novembre 1719, fille de M. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, laboureur en la ferme de Longpré, et de dame Constance Eléonore Lucy, et a été baptisée le surlendemain, filleule de M. Jacques Lavoisier, laboureur, et de dame Madeleine de Sacy, femme de M. Lucy. Madeleine (alias Marie-Madeleine) Lavoisier, femme de M. Claude Louis Gibert, laboureur et receveur de Beauval, de cette paroisse du Plessis-Placy, 37 ans et demi, est décédée le 25 avril 1757 au Plessis-Placy, et y a été inhumée le lendemain en présence de son époux, de son père Jean-Jacques Joseph Lavoisier, de son beau-père Guillaume Gibert, et de son frère Jean-Jacques Lavoisier ; une fille née le 24 avril 1757, ondoyée, décédée le jour même, lui a coûté la vie. Jean-Jacques Joseph Lavoisier est né à Feigneux le 24 mai 1693, fils de Jacques Lavoisier, laboureur, et Marie Trutet, et a été baptisé le lendemain, filleul de vénérable et discrète personne Me Jean Lavoisier, prêtre et chapelain des dames religieuses du couvent de Longpré, diocèse de Soissons, et demoiselle Antoinette Dargonne, tourière, demeurant au dit monastère. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, fils de Jacques Lavoisier et Marie Trutet, de la paroisse de Feigneux, diocèse de Senlis, épousa à Chèvreville (Oise) le 22 février 1718 Constance Elénonore Lucy, fille de feu Jean Lucy et Madeleine de Sacy, née à Chèvreville le 10 octobre 1694. Jean Lucy, 60 ans ou environ, est décédé à Chèvreville le 20 novembre 1714 et y a été inhumé le surlendemain. Madeleine de Sacy, 66 ans ou environ, est décédée à Chèvreville le 28 juin 1725. Dame Eléonore Constance Lucy, 30 ans environ, femme de M. Jean-Jacques Lavoisier, laboureur en la ferme de Longpret, est décédée à Feigneux le 23 septembre 1723 et a été inhumée le lendemain : elle avait mis au monde le jour de sa mort Jean-Jacques Lavoisier, baptisé à Feigneux le lendemain. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, veuf de défunte Constance Eléonore Lucy, laboureur de la paroisse de Feigneux, se remarie à Morienval (Oise) le 20 mars 1725 avec Marie-Anne Choron, fille de Nicolas Choron et défunte Anne Reine Esmery, de cette paroisse. Marie-Anne Choron est décédée à Feigneux le 1er mars 1731 à l’âge de 34 ans ou environ, et a été inhumée le lendemain. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, fils de feu Jacques Lavoisier et feue Marie Trutet, laboureur de la paroisse Saint-Martin de Feigneux, veuf de Marie-Anne Chauron (sic), convola une troisième fois, à Rosoy-en-Multien, le 10 février 1733, avec Marie-Marthe Gibert, fille mineure de Guillaume Gibert et Geneviève Bernier, laboureurs de cette paroisse, en présence des père et mère de l’épouse, de Nicolas Lesould, laboureur de la paroisse de Balagni, Jean-Baptiste Brulé, de la paroisse de Raray, Pierre Lavoisier, de la paroisse de Versigni, Antoine Lavoisier, de la paroisse de Taillefontaine, Bernard Gibert, de la paroisse de Mortefontaine, Denis Pousset, laboureur, de la paroisse de Brégy. Marie-Marthe Gibert est fille (née le 29 juillet 1710) de Guillaume Gibert : baptisé à Rosoy-en-Multien le 29 août 1673, fils de Bernard Gibert, receveur, et Anne Queusse, filleul de Claude Gibert et Jeanne Henry, Guillaume Gibert, de la paroisse de Coulomb, épousa au Plessis-Placy (Seine-et-Marne) le 29 juillet 1697 Geneviève Bernier, de cette paroisse. Il est décédé à l’âge de 69 ans environ, à Boullarre (Oise), le 21 mai 1742, procureur fiscal et receveur de la seigneurie de Boullarre, et a été transporté le surlendemain de l’église de Boullarre à celle de Rosoy en présence de Jean-Joseph Lavoisier, laboureur et Finieux (sic), et Guillaume Gibert, laboureur à Vincy. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, laboureur, 65 ans environ, époux de Marie-Marthe Gibert, est décédé à Feigneux le 1er mars 1758 et a été inhumé le lendemain.
Du mariage de Claude Louis Gibert et Madeleine Lavoisier est issu Claude Louis Gibert, né au Plessis-Placy le 31 mai 1743, fils de Claude Louis Gibert, receveur de la terre et seigneurie de Beauval en cette paroisse, et de Madeleine Lavoisier, baptisé le 2 juin suivant, filleul de Guillaume Gibert, laboureur en la paroisse de Rouvres, et de Marie-Marthe Gibert, femme de Jacques-Joseph Lavoisier, de la paroisse de Feigneux. Dit Gibert de Neufmontiers, écuyer, laboureur à Neumontiers, hôte d’Arthur Young, il épousa à Paris le 24 décembre 1772 Louise Geneviève Antoinette Dupré, fille de Louis Dupré, dit Dupré de Maubuy, fermier receveur à La Mortière, paroisse de Tremblay, seigneur du fief de Maubuy à Saint-Soupplets en 1752, propriétaire cultivateur à Saint-Soupplets, secrétaire du Roi auprès du Parlement de Flandre en 1754, et Marie de Corbie. Claude Louis Gibert, cultivateur, propriétaire en la commune de Neufmontier, 54 ans, époux d’Antoinette Louise Geneviève Dupré, est décédé à Neufmontier (alias Neufmontiers-lès-Meaux, aujourd’hui Neufmontiers-Chauconin) le 24 juin 1797 (6 messidor an V[5]), décès déclaré par Jacques Alexandre Gibert, cultivateur à Marcilly, 51 ans, et Louis Dupré, demeurant à Soupplets (sic), 54 ans, frère et beau-frère du défunt.
Pour les frères de Claude Louis Gibert, cf. en 1796 les cousins germains de ces élèves de 1786. (Banquet de 1834 ; Comtesse de La Ferronnays née Gibert, Mémoires, Paris, 1899 ; A. Young, Voyages en France ; J. M. Moriceau ;) ; R[egistres] P[aroissiaux] de Rosoy-en-Multien, Saint-Denis de Crépy-en-Valois, Rouvres, Chèvreville, Morienval, Boullarre, Oise ; R[egistres] P[aroissiaux] de Lizy-sur-Ourcq, May-en-Multien, Vincy-Manœuvre, Le Plessis-Placy, Neufmontier, Seine-et-Marne ; R[egistres] P[aroissiaux] de Mortefontaine, Aisne ; Etat civil reconstitué des archives de la Seine ; R[egistres] P[aroissiaux] de Neufmontiers-lès-Meaux, Seine-et-Marne).

Monographie : Notice historique et statistique sur le marquisat de Manoeuvre et sur Vincy-Manoeuvre, canton de Lizy-sur-Ourcq - Louis Benoist