SAINT Souplets

Le village

Dans la Brie Champenoise, ce village est situé sur le bord de la route de Meaux à Dammartin.

Cette paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788.

Toponymie

Sanctus Sulpitius (nd.), alias Saint-Suplest, alias Saint-Souplex, alias Saint-Soupplets.

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Coutume :
  • Bailliage :
  • Grenier à sel :
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de France.
  • Doyenné : Acy en Multien puis Dammartin.
  • Conférence :
  • Collateur : Le Chapitre de Meaux.
Dames, seigneurs
  • Simon MILES (XIIIe siècle).
  • Le prince de Condé (1752).
  •  

 

PRODUCTIONS : Grains, vins, bois.

DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 161  
1726   357
XIXe   818

La cure

Manassès, évêque de Meaux donne la paroisse au Chapitre de la cathédrale au XIIe siècle.

Aux Haies, une chapelle de Saint Loup, évêque de Sens, a été fondée au XIIIe siècle par Guillaume, seigneur de Compans.

PATRON : Saint Sulpice.

FÊTE : Le lundi de Pentecôte.

CURÉS : Guillaume PINTEREL (1547) |

Bienfaisance

Une léproserie a subsisté du XIIIe au XVe siècle dont les revenus ont été réunis au grand Hôtel Dieu de Meaux.

Lieux-dits de SAINT Souplets

Dans le village six fermes.

  • Coigny, — In pago Melciano, loco cognominante Nartiliaco et Coconiaco (v. 751), — Via de Quœngniæs (1210), — Grangia de Cogni (1276), — Coogni (1276), — Cougny (1442), — Cogny (1527), — Un fief séant au lieu dit Coigny (1661), — Le fief de Coigny situé dans Dammartin au dessus de la rue du Gué (1673), — Les prés de Coigny (1787), — Coigny (1838 et 1839), ancien fief et maison détruite sur les communes de Dammartin-en-Goële, Forfry et Saint-Soupplets.
  • Corbillon, — Corbillon (1225), — Le bois des Corbillons (1751), — Les Corbillons (1838), ancien lieu-dit et bois. En 1225, les chevaliers de Compans donnent à l'abbaye de Chambre Fontaine sept arpents des bois qu'ils y possèdent.
  • Fief de Machault, — Partie du fief de Bellenave [Paroisse de Mitry] (22 arpents). [Quittance de droits donnée par le prince de Condé à Marie-Eléonore de Machault et à sa sœur Geneviève-Angélique, femme d'Antoine de Rancher, héritières par bénéfice d'inventaire de leur mère Marie Carré, veuve de Louis de Machault, conseiller en Parlement, pour 60 arpents de terre et 18 arpents de bois au terroir de Saint-Soupplets (fief de Machault), et 75 arpents de terre au terroir de Mitry (dont 22 du fief de Bellenave) ; 24 mars 1703, ancien fief.
  • Godrielle (1751), ancien fief et ferme détruite.
  • La Bisière (1838), lieu-dit.
  • La Boursinne (1838), maison isolée.
  • La Clef (1681), ancien fief.
  • La Cloche (1531), ancien fief.
  • La Croix (1681), ancien fief.
  • La Croix Gillet (1494), — (1660), lieu-dit sur les communes de Monthyon et de Saint-Soupplets.
  • La Grande Cour (1838), lieu-dit.
  • La Malmaison, ferme qui appartient v. 1841 à M. de Boissy.
  • La Pinone, ferme qui appartient v. 1841 à M. Desprez.
  • Le Bois de la Consuite (1838), lieu-dit.
  • Le Bourget (1838), lieu-dit.
  • Le Chapitre (1838) lieu-dit.
  • Le Château, ferme.
  • Le Colombier (1838), lieu-dit.
  • Le Gué de la Forge (1538), lieu-dit.
  • Le Haut de Montboulon, — Plan d'un canton de censive et domaine dépendant du grand prieuré de France scis au terroir de S.t-Souplest, lieudit les Accins, le Haut de Mont-Boulon et le moulin de la Tour (1777).
  • Les Accins, — Plan d'un canton de censive et domaine dépendant du grand prieuré de France scis au terroir de S.t-Souplest, lieudit les Accins, le Haut de Mont-Boulon et le moulin de la Tour (1777).
  • Les Avernes, — Le bois des Avernes (1274), — (1838), lieu-dit.
  • Les Carmes (1838), lieu-dit.
  • Les Carneaux, — La maison appelée les Carneaux, entourée de fossés pleins d'eau, sise à Saint Soupplet, au dessous de l'église (1413), — Ung fief assiz à Saint Souplet et environ, que tient Jehan de Chastillon, escuier, contenant une maison appellée les Carneaulx, avec les fossez à eaue, les jardins et dix arpens que prez que terres (1445), ancien fief et maison détruite.
  • L'Etrille, — La ferme et la cour de l'Etrille (1838), ferme.
  • Le Tuiloy.
  • Maulny, maison de campagne, ancien fief qui appartient v. 1841 à M. Boscheron.
  • Moulin de la Tour, — Plan d'un canton de censive et domaine dépendant du grand prieuré de France scis au terroir de S.t-Souplest, lieudit les Accins, le Haut de Mont-Boulon et le moulin de la Tour (1777).
  • Ribeuf.
  • Saint Souplets, moulin à vent qui appartient v. 1841 à M. Mignot père.
  • Verrières, ferme qui appartient v. 1841 aux héritiers Desprez.

Moulins de SAINT Souplets

  • Moulin de Saint Soupplets, moulin à vent.
  • Le Moulin à Vent, — Molendinum ad ventum de Camerafonte (1260), — Moulin Saint Iean (1717), — Plan d'un canton de censive et domaine dépendant du grand prieuré de France scis au terroir de S.t-Souplest, lieudit les Accins, le Haut de Mont-Boulon et le moulin de la Tour (1777), — Moulin de la Tour dit Saint Jean (Ruiné) (1784), ancien moulin à vent de l'abbaye de Chambre Fontaine. En 1667, le meunier Jean Baticle baille les moulins de Saint Soupplets et de la Tour.

Faits-divers de SAINT Souplets

22 février 1567 - Jean Viole, seigneur de Roquemont, conseiller du Roi et maître ordinaire en la chambre des Comptes et Anne de Thumery, sa femme : donation à Pierre Le Fèvre, procureur en la cour de Parlement, de diverses rentes à Vignely, à Trilbardou, à Charmentray, à Saint-Soupplets, et à Antonine [Autonne], paroisse de Chambry.

PICOU Antoine. Entré [à l'académie royale de Juilly] le 1er avril 1712, en 6ème en 1712-1713, sorti le 9 novembre 1718 en fin de seconde redoublée, rentré le 13 janvier 1719, sorti le 1er avril 1719 en cours de rhétorique. Absent trois mois et demi du 17 février au 9 juin 1717. Des environs de Juilly. Neveu de Mr Ringuier, son tuteur. Fils de Sébastien Picou, né le 12 décembre 1633 à Saint-Soupplets, y décédé le 30 avril 1700 à environ 67 ans, et de Nicole Bailly, née en 1637, épousée en 1664, décédée à Saint-Soupplets le 25 juillet 1682 à environ 45 ans, Antoine Picou, né le 31 janvier 1676 à Saint-Soupplets, baptisé le 2 février, y est décédé le 26 juin 1702 à environ 24 ans. Il avait épousé le 14 juin 1700 à Marcilly Farre (ou Fane) Ringuier (cf. 1703 et 1738), de la paroisse de Marcilly, née à Gressy le 12 novembre 1672 et baptisée le surlendemain, fille de Charles Ringuier, receveur de Gressy, et de Suzanne Robert, filleule de Pierre Robert et Jeanne Faucheux, qui a déclaré ne savoir ni écrire ni signer, décédée à Saint-Soupplets à l’âge de 30 ans, veuve de feu Antoine Picou, et inhumée le 4 juillet 1702. Du mariage est issu Antoine Picou, né le 24 mars 1701 à Saint-Soupplets, baptisé le jour même, filleul de Denis Picou et de Suzanne Robar. Fermier receveur de la seigneurie de Vincy, il est décédé à Vincy-Manoeuvre le 1er février 1787 : le 2 février 1787 Antoine Picou, fermier de Vincy, veuf de Marguerite Prévost, décédé la veille à environ 86 ans, est inhumé à Vincy-Manoeuvre, Seine-et-Marne, en présence d’Antoine Picou, Pierre Thophime Picou, fermier, Charles Picou, marchand épicier à Lizy, Nicolas Henry Picou, marchand de bled à Mary, ses fils, Pasquier Aubry, fermier à Rouvres, gendre, Félix Léopold Gibert, époux de Marie Alexandrine Suzanne, sa petite-fille, Pierre André Prévost, fermier à Estavigny, beau-frère, Antoine Nicolas Jean-Baptiste Prévost, conseiller du Roi, auditeur ordinaire en la Chambre des comptes, son neveu maternel. Antoine Picou, laboureur au Plessis-Belleville, fils de feu Antoine Picou, laboureur au Plessis-Belleville, et de Farre Ringuier, épousa à Messy le 23 février 1734 Marguerite Prévost, fille de Nicolas Prévost (cf. 1756), laboureur, et de Marguerite Trophime Frain, de cette paroisse, en présence de M. Charles Ringuier, président en l’élection de Crépy-en-Valois, cousin germain, de Denis Picou, laboureur à Saint-Soupplets, Nicolas Prévost, laboureur, Pierre Frain, laboureur à Chaouy, Claude Prévost et autres parents et amis. D’où Antoine Picou, né le 13 mars 1735 au Plessis-Belleville, baptisé le surlendemain, filleul de Denis Picou de Saint-Soupplets, et de Marguerite Trophime Frain, femme de Nicolas Prévost, de Messy : il épousa en 1763 Nicole Angélique Gibert (cf. les nombreux représentants de la famille Gibert), et Marguerite Suzanne née le 19 février 1736, ondoyée, baptisée au Plessis-Belleville, filleule de Claude Prévost et de Suzanne Catherine Charlotte Françoise Rhinguier ; elle épousa la même année 1763 Louis Alexandre Gibert. (R. P. de Saint-Soupplets, Gressy, Marcilly, Messy, Vincy-Manoeuvre, Seine-et-Marne ; R. P. du Plessis-Belleville, Oise).