PLESSIS Pomponne
Le village
Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est à deux lieues O. N. O. de Meaux.
Toponymie Plexetum-Domini-Hugonis (nd.), Plexetum Pomponiæ (nd.), Plexitium sylvarum (bd.), alias Les Plessis (Plessis l'Eveque et Plessis Pomponne), alias Le Plessis du Plessis, alias Le Plessis du Bois, alias Le Plessis aux Bois. |
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CIRCONSCRIPTION | |
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Dames, seigneurs | |
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PRODUCTIONS : Grains, bois.
DÉMOGRAPHIE | ||
PÉRIODE | FEUX | HABITANTS |
1709 | 39 | |
1726 | 177 | |
½ XVIIIe | 39 | |
XIXe | 208 |
La cure
La chapelle de cette annexe et celle fondée dans l'église du Plessis l'Evêque sont desservies par un vicaire qui profite de ce double bénéfice.
Le Plessis Pomponne a été détaché du Plessis l'Evêque et érigé en cure sous le pontificat de Bossuet, en 1685.
PATRON : Saint Nicolas.
FÊTE :
CURÉS : |
Lieux-dits du PLESSIS Pomponne
- Beauvais, lieu-dit (1811).
- Château du Plessis. La terre du Plessis-aux-Bois étoit autrefois seigneuriale. On y remarque un grand et ancien château bâti sous le règne François Ier, agrandi par Henri IV, et habité par Gabriel d'Estrées. Les points-de-vue y sont magnifiques ; le parc qui est très-étendu, entoure le château et renferme une futaie très-rare par son antiquité. Il s'y trouve des eaux jaillissantes, qui arrivent d'une lieue et demie dans son enceinte, par des aqueducs. Cette propriété, ainsi qu'une ferme dans le village, appartient à M. le marquis de Boissy-du-Coudray (v. 1841).
- Goussainville (XVIIIe siècle), ancien fief.
- La Baste (1655), La Bâte, hameau distant d'un quart de lieue sud-est et contigu au parc du Plessis-aux-Bois, consiste en une vingtaine de feux, et dépend de cette commune, hors trois maisons situées au bout occidental de ce hameau, lesquelles dépendent d'Iverny.
- La Cantine, maison isolée.
- La Fineuse (XVe siècle), maison détruite avant 1500.
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Le Plessis-du-Bois. — Aujourd'hui le Plessis-aux-Bois, village de l'arrondissement de Meaux. Cette maison était un domaine de l'Hôpital, qui dépendait de la commanderie de Monthyon. Il avait été donné aux Hospitaliers, par Renaut de Pomponne, chevalier, dont il avait d'abord pris le nom, et qu'on appelait le Plessis-Pomponne. La veuve de ce seigneur, Jeanne de Tonquin, châtelaine de Vitry-en-Perthois, voulut, en 1306, réclamer pour son douaire, la moitié de ce que son mari avait donné à l'Hôpital ; mais elle finit par y renoncer, et pour le salut de son âme et de celle de son mari, elle confirma la même année, à Ithier de Nanteuil, alors Grand-Prieur de France, la libre et entière possession du domaine seigneurial du Plessis (Arch. nat. S5189, Suppl. n° 25).
La maison du Plessis était située au lieu dit la Fineuse, tenant au chemin de Cuisy, et aboutissant à celui de Dammartin à Meaux. En 1495, la maison n'existait plus ; il n'en restait que les terres, au nombre d'une trentaine d'arpents, qui furent réunies au domaine de la commanderie.
En 1538, le Grand-Prieur de France céda tous les cens et droits seigneuriaux qu'il avait au Plessis, à Iverny et à La Baste, à Mathieu de Longuejoue, évêque de Soissons, seigneur en partie du Plessis et d'Iverny, sous la réserve seulement de la justice foncière qu'il voulut conserver. - Iverny
- La Petite Ferme a appartenu aux bénédictins d'Orléans. Elle a été vendue nationalement après la révolution de 1789 et réunie, ainsi que la grande ferme, au Plessis aux Bois.
Faits-divers du PLESSIS Pomponne
- Philippe de Boulainviller et Jeanne de Bricon, comte et comtesse de Dammartin, vendent à Jean de Marc, seigneur de Montcrépin, et Amand Auvray, receveur de la terre et seigneurie du Plessis-du-Bois dit Pomponne, agissant pour Mathieu de Longuejoue, évêque de Soissons, seigneur d'Iverny et dudit Pomponne, la haute justice et tous droits sur les lieux, fiefs et arrière-fiefs qui furent jadis à Jacques Lempereur et Jean Doc, assis au village d'Iverny en France et environs, lesquels fiefs furent acquis par Jean de Longuejoue, conseiller au Parlement, et Geneviève Baillet, sa femme, père et mère dudit évêque, les droits de haute justice ayant été réservés par Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, par contrat passé avec Geneviève Baillet en février 1488 ; le comte et la comtesse vendent aussi à l'évêque, au profit de la veuve, des enfants et héritiers de Thibault de Longuejoue, maître des Requêtes de l'Hôtel du Roi « et fils dudit s.r évêque », les droits qu'ils peuvent avoir sur le petit fief des Essars assis au village du Plessis l'Evêque, près et devant l'église, qui consiste, entre autres choses, en 12 s[ols] 6 d[eniers] de censive sur trois maisons, avec justice haute, moyenne et basse ; 6 juillet 1554 (copie du temps).
- [Fief des Essarts paroisse de Plessis l'Evêque] Cahier contenant la copie, faite en 1761, des pièces suivantes : donation du fief des Essars par Jean Gontier, chanoine de Paris, à Thibault de Longuejoue, seigneur d'Iverny, 30 novembre 1539 ; foi et hommage par Jean de Flécelles, président de la chambre des Comptes, à Louis-Antoine du Prat de Barbançon, marquis de Nantouillet, 6 octobre 1648 ; foi et hommage par Nicolas de Flécelles, conseiller d'Etat, 26 mai 1650 ; foi et hommage par Geneviève Titon, veuve de Jean-Baptiste Le Féron, seigneur du Plessis, maîtres des Comptes, grand-maître des Eaux-et-forêts au département de l'Ile-de-France, dame du Plessis-aux-Bois, La Baste, Iverny, et du fief des Essars au Plessis-l'Evêque, qu'elle a acquis de la présidente Lamoignon, 24 novembre 1712.