NEUFMOUTIERS

Le village

Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est à une petite lieue O. N. O. de Meaux.

Toponymie

Novum Monasterium (nd.), alias Neuf Monstier, alias Neufmontiers, alias Neufmontiers lès Meaux.

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Coutume :
  • Bailliage : Meaux.
  • Grenier à sel :
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de France.
  • Doyenné : Claye.
  • Conférence :
  • Collateur : L'abbé de Saint Faron.
Dames, seigneurs
  •  
  • L'abbé de Saint Faron.

 

PRODUCTIONS : Grains.

DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 100  
1726   450
½ XVIIIe 100  
XIXe   584

La cure

Mairie du chapitre à partir du XIe siècle (Les droits seigneuriaux cens, rentes, lods, ventes, quint, requint sont régis par un receveur.).

PATRON : Saint Barthélemy.

FÊTES :

  • 24 août (Saint Barthélemy.).
  • 2ème fête de la Pentecôte (Fête baladoire.).

CURÉS : |

Lieux-dits de NEUFMOUTIERS

Il existe, sur le territoire de la commune, une fontaine dont les eaux ne gèlent point, quelque température qu'il fasse.

Jean ROSE, bourgeois marchand de grains, décide en 1356 de fonder un hospice à Meaux subventionné par l'exploitation de terres achetées sur la seigneurie de Neufmontiers. Les démarches atermoyées par les différentes guerres, ce n'est finalement qu'après son décès que son fils réussit à mettre en place l'établisement (v. 1379.).

Vers 1841 une ferme appartient à M. Gibert.

  • Beauliard, château féodal détruit. (Voyez le pavillon)
  • Fossoury (1849), lieu-dit.
  • La Courtière (1849), lieu-dit.
  • La Fontaine Gaucher (1826), lieu-dit.
  • La Grande Cour, ferme détruite. Dans le village, la ferme dite La Grand'cour, appartient v. 1841 à M. Petit de Meaux, avant à l'abbaye Saint Faron.
  • Le Couvent, ferme détruite. La ferme dite Le Couvent appartient à l'abbaye Saint Faron et v. 1841 à M. Haran, père.
  • Le Laval, hameau cédé à la commune de Chauconin.
  • Le pavillon, autrefois château de Beauliard, appartient v. 1841 à MM. Bérard et Chapuis à Claye.
  • Les Abbesses, lieu-dit (1849).
  • Les Touches, ferme qui appartient v. 1841 à l'hospice de Meaux.
  • Neufmontiers, moulin à eau qui appartient v. 1841 à M. Delarue.
  • Neufmontiers, moulin à vent qui appartient v. 1841 à M. Hérin.
  • Ozière, ancienne ferme qui appartient v. 1841 à M. Baquillat.
  • Télégraphe de Penchard, situé sur la commune de Neufmoutier, dessert la ligne de Strasbourg.

Faits-divers de NEUFMOUTIERS

Au mois de mars 1590, les troupes royales des compagnies de Longueville et de La Noue étaient encore logées à Rutel, Crégy, Neufmontiers, Chambry, Vareddes et Poincy.

1726-1729 - Recettes et dépenses. — Compte présenté et affirmé par le sieur Guillaume Babin, marchand, bourgeois de Meaux, receveur de l'hôpital général du lieu. […] — Aumônes : de M. l'abbé de Saint-Faron, par les mains du sieur Navarre, fermier de La Grande-Cour, à Neufmontiers, 39 setiers de blé […]

Marie-Geneviève Chantepie, née le 7 décembre 1724, baptisée le même jour, filleule de M. Vincent Fournier, laboureur en cette paroisse, et de Marie Champoudry, de cette paroisse. Le 20 juillet 1745 à Mitry-Mory, François Nicolas Aubré, âgé d'environ 29 ans, fils de Pierre Aubé, marchand de blé demeurant à Trilbardou, et défunte Jeanne Ronnot, épouse Marie-Geneviève Chantepie, âgée d'environ 21 ans, fille de Claude Chantepie, hôtelier en cette paroisse, et Geneviève Néry, en présence du père de l'époux, de Claude Pierre Aubé, meunier à Annet, son oncle, de Pierre Aubé, marchand de blé à Trilbardou, son frère, de Pierre Nicolas Hannoteau, laboureur à Chambry, beau-frère, de Jean Bigeau, laboureur à Trilbardou, de Jacques Delaire, laboureur à Charny-en-France, Nicolas Baudequin, aussi laboureur à Charny, et autres, et, du côté de l'épouse, de son père, d'Antoine Michel organiste de cette église, son beau-frère, de Me Charles Domont, greffier de la prévôté de Mitry, de Jean Antoine Lepape, maître patissier à Paris, cousin, et autres. François Nicolas Aubé est né à Trilbardou (Seine-et-Marne) le 31 décembre 1715. François Nicolas Aubé est né à Trilbardou et a été baptisé le 31 décembre 1715. Dame Marie-Geneviève Chantepie, âgée de 92 ans et 8 mois ou environ, née à Mitry, canton de Claye, veuve du sieur François Nicolas Aubé, cultivateur, est décédée à Meaux le 8 juin 1817, décès déclaré le lendemain par le sieur François Bernard Aubé, négociant, son fils, et le sieur Isaac Aubé, son petit-fils.
[…] Le sieur François Nicolas Aubé, ancien négociant, 92 ans 2 mois, époux de Marie-Geneviève Chantepie, domicilié en la commune de Neufmontier, est décédé le 7 mars 1808 en son domicile, décès déclaré le lendemain par M. Charles Aubé, négociant, domicilié en la commune de Mary (Mary-sur-Marne), canton de Lizy, 59 ans, et Philippe Isidore Aubé, négociant en la ville de Meaux, 58 ans, tous deux fils du défunt.[…]

GIBERT Louis. Entré [à l'académie royale de Juilly] le 5 octobre 1786 en 4ème, sorti le 30 mars 1791 en cours de classe de philosophie. De Neufmontiers, né à Neufmontiers le 9 mars 1774. S’adresser à M. leur père, à Neufmontiers. Louis Gibert est né le 9 mars 1773 à Neufmontier (alias Neufmontiers-lès-Meaux, aujourd’hui Neufmontiers-Chauconin), fils de Claude Louis Gibert, laboureur (fermier et secrétaire du Roi) et d’Antoinette Louise Geneviève Dupré, filleul de Claude Louis Gibert, receveur de la terre et seigneurie de Beauval et d’Anne Marguerite de Corbie, épouse de Jean-Charles Gobert, avocat en Parlement, conseiller du Roi en l’élection de Meaux.
Claude Gibert (frère de Bernard, André et Guillaume Gibert) a été baptisé à Rosoy-en-Multien le 3 janvier 1656, fils de Bernard Gibert et Anne Gueusse, filleul de maître Claude Henry, avocat en Parlement, et Anne Queusse. Bernard Gibert (né à Rosoy-en-Multien le 20 novembre 1620), décédé à Rosoy-en-Multien le 8 mai 1684 à 63 ans et 6 mois, était fermier, procureur fiscal et receveur de la seigneurie de Rosoy (de 1649 à sa mort). Il épousa à Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne) le 10 janvier 1654 Anne Queusse, née à Lizy-sur-Ourcq vers 1631, fille de Claude Queusse, marchand laboureur en cette paroisse, et Jeanne Henry ; Anne Queusse est décédée à Rosoy le 3 juillet 1680, femme de M. Bernard Gibert, receveur de la terre et seigneurie de Rosoy. Leur fils Claude, receveur de la terre et seigneurie de Rosoy, puis seigneur du lieu, dit Gibert de Rosoy, y est décédé le 20 décembre 1729. M. Claude Gibert, de la paroisse de Rosoy, avait épousé à Vincy-Manœuvre (Seine-et-Marne) le 26 juillet 1683 Marguerite Buisson, née en cette paroisse le 13 octobre 1664, baptisée le 19 octobre suivant, fille d’Antoine Buisson, fermier receveur de la seigneurie de Vincy, et Jeanne Berger. Honorable dame Marguerite Buisson, veuve de M. Claude Gibaire (sic), dame de cette paroisse, 77 ans environ, est décédée à Rosoy le 15 octobre 1742 et y a été inhumée le surlendemain. Du mariage Gibert/Buisson est issu, entre autres (au moins 11 enfants), Guillaume Gibert (pour Bernard Gibert, son frère, et sa descendance, cf. infra Augustin Gibert).
Guillaume Gibert est né à Rouvres-en-Multien (Oise) le 8 février 1696 (lacune). Il y fut fermier du prieuré de Sainte-Catherine ; le sieur Guillaume Gibert, 70 ans environ, laboureur demeurant en ce lieu, y est décédé le 28 octobre 1766 et y a été inhumé le lendemain en présence des sieurs Claude Louis et Charles Gibert, ses fils, et Pasquier Aubri, son petit-fils. Guillaume, fils de Mre Claude Gibert, seigneur de Rosois (sic) et Marguerite Buisson, avait épousé à May-en-Multien le 16 juillet 1714 Marguerite Bernier, née à May-en-Multien vers 1698, fille de Mre Claude Louis Bernier, receveur de la terre et seigneurie de May, et Marie Dumont, en présence de leurs parents et amis et des MM. les conseillers du Roi et élus de Crépy. Dame Marie-Marguerite Bernier, femme de M. Guillaume Gibert, laboureur en ce lieu, est décédée à Rouvres le 20 juin 1738 « après avoir mené une vie exemplaire » et y a été inhumée le lendemain en présence de son mari, de son fils M. Claude Louis Gibert, et de ses frères, MM. Jean, Claude Louis et Pierre Bernier, de May ; elle avait donné naissance, le 20 juin, à des jumeaux, Alexandre François et Béatrice Gibert. Guillaume Gibert, veuf de Marguerite Bernier, de la paroisse de Rouvres, diocèse de Meaux, se remaria, avec dispense papale d’empêchement de parenté, à Mortefontaine (Aisne) le 17 novembre 1739 avec sa cousine germaine Marie-Anne Gibert, veuve de Pierre Levêque, de la paroisse de Breuil, née à Mortefontaine le 16 août 1692, baptisée le surlendemain. Marie-Anne Gibert, 70 ans environ, femme du sieur Guillaume Gibert, laboureur en ce lieu de Rouvres, y est décédée le 4 mars 1765, et y a été inhumée le lendemain en présence de son mari, du sieur Paul Gibert, son frère, laboureur à Mortefontaine, et du sieur Bernier, son beau-frère, laboureur à Mail (May ?) ; elle était fille de Bernard Gibert, né à Rosoy-en-Multien le 22 août 1663 (fils de Bernard Gibert et Anne Queusse), laboureur, receveur de la seigneurie de Rosoy en 1684-1689, puis de celle de Mortefontaine. Bernard Gibert, laboureur, 91 (sic) ans et 2 mois, est décédé à Mortefontaine le 23 octobre 1753 et a été inhumé le lendemain dans l’église en présence de Guillaume Gibert, laboureur à Rouvres, Claude Louis Bernier, laboureur à May, Louis Gibert, laboureur à Montgobert, et Paul Gibert, laboureur en cette paroisse, tous ses enfants. M. Bernard Gibert, receveur de la terre et seigneuirie de Rosoy-en-Multien, 22 ans ou environ, de la paroisse Saint-Thomas de Rosoy, procédant sous l’autorité de M. Urbain Jean-Baptiste Le Roy, conseiller du Roi et son procureur au bailliage et siège présidial et autres juridictions du Valois, son curateur, avait épousé à Saint-Denis de Crépy-en-Valois le 27 novembre 1684 Marie Lesguillette (alias Lesguillier), 19 ans ou environ, de Saint-Hilaire de Mortefontaine, diocèse de Soissons, procédant sous l’autorité de M. Pierre Lesguillette, son père, le dit Gibert assisté de son curé, de ses frères Claude et André, et du sieur Le Roy, son cousin et curateur, et la dite Lesguillette de son père, de dame Guénot, sa mère, du sieur Pierre Guénot, officier de S[on] A[altesse] R[oyale], son oncle, de M. Jean Lesguillette, son cousin, et autres parents et amis. Marie Leguillet (sic), 84 ans environ, femme de Bernard Gibert, laboureur, est décédée à Mortefontaine le 23 janvier 1749 et y a été inhumée le lendemain en présence de son mari et de ses enfants. Du premier mariage de Guillaume Gibert est issu Claude Louis, l’aîné d’une nombreuse fratrie.
Claude Louis Gibert est né à Rouvres le 21 octobre 1715, fils de M. Guillaume Gibert, fermier du prieuré de Sainte-Catherine, demeurant en cette paroisse, et Marguerite Bernier, et a été baptisé le lendemain, filleul de M. Bernard Gibert, seigneur de Rosoy, et de Marie Dumont, femme de M. Bernier, receveur de May. Il fut laboureur, fermier à Beauval, paroisse du Plessis-Placy en 1722, à Villeroy en 1783 et à Neufmontiers, conseiller secrétaire du Roi auprès du Conseil souverain du Roussillon en 1786. Claude Louis Gibert, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France, est décédé le 23 août 1787 à Villeroy (Seine-et-Marne) et a été inhumé le lendemain en présence de Claude Louis Gibert, écuyer, Jacques Alexandre Gibert, Charles Gibert, écuyer, Guillaume Toussaint Gibert, écuyer, conseiller du Roi, notaire au Châtelet de Paris, tous fils du défunt, Jean Bernier de La Martinière, président trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Soissons, cousin germain, et Jean-Denis François Brunard, bourgeois de Nantouillet, ami. Le 16 juillet 1742, après bans à Rouvres, Brégy, Le-Plessis-Placy et Feigneux, en l’église et couvent de Saint-Michel de Crépy-en-Valois (acte à Feigneux), Louis Claude Gibert, laboureur, fils de Guillaume Gibert et défunte Marguerite Bernier, de la paroisse de Rouvres, 27 ans, avait épousé Madeleine Lavoisier, fille mineure de M. Jean-Jacques Lavoisier, laboureur, et défunte Constance Eléonore Lucy, 23 ans, de la paroisse de Feigneux. Madeleine Lavoisier est née à Feigneux le 3 novembre 1719, fille de M. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, laboureur en la ferme de Longpré, et de dame Constance Eléonore Lucy, et a été baptisée le surlendemain, filleule de M. Jacques Lavoisier, laboureur, et de dame Madeleine de Sacy, femme de M. Lucy. Madeleine (alias Marie-Madeleine) Lavoisier, femme de M. Claude Louis Gibert, laboureur et receveur de Beauval, de cette paroisse du Plessis-Placy, 37 ans et demi, est décédée le 25 avril 1757 au Plessis-Placy, et y a été inhumée le lendemain en présence de son époux, de son père Jean-Jacques Joseph Lavoisier, de son beau-père Guillaume Gibert, et de son frère Jean-Jacques Lavoisier ; une fille née le 24 avril 1757, ondoyée, décédée le jour même, lui a coûté la vie. Jean-Jacques Joseph Lavoisier est né à Feigneux le 24 mai 1693, fils de Jacques Lavoisier, laboureur, et Marie Trutet, et a été baptisé le lendemain, filleul de vénérable et discrète personne Me Jean Lavoisier, prêtre et chapelain des dames religieuses du couvent de Longpré, diocèse de Soissons, et demoiselle Antoinette Dargonne, tourière, demeurant au dit monastère. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, fils de Jacques Lavoisier et Marie Trutet, de la paroisse de Feigneux, diocèse de Senlis, épousa à Chèvreville (Oise) le 22 février 1718 Constance Elénonore Lucy, fille de feu Jean Lucy et Madeleine de Sacy, née à Chèvreville le 10 octobre 1694. Jean Lucy, 60 ans ou environ, est décédé à Chèvreville le 20 novembre 1714 et y a été inhumé le surlendemain. Madeleine de Sacy, 66 ans ou environ, est décédée à Chèvreville le 28 juin 1725. Dame Eléonore Constance Lucy, 30 ans environ, femme de M. Jean-Jacques Lavoisier, laboureur en la ferme de Longpret, est décédée à Feigneux le 23 septembre 1723 et a été inhumée le lendemain : elle avait mis au monde le jour de sa mort Jean-Jacques Lavoisier, baptisé à Feigneux le lendemain. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, veuf de défunte Constance Eléonore Lucy, laboureur de la paroisse de Feigneux, se remarie à Morienval (Oise) le 20 mars 1725 avec Marie-Anne Choron, fille de Nicolas Choron et défunte Anne Reine Esmery, de cette paroisse. Marie-Anne Choron est décédée à Feigneux le 1er mars 1731 à l’âge de 34 ans ou environ, et a été inhumée le lendemain. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, fils de feu Jacques Lavoisier et feue Marie Trutet, laboureur de la paroisse Saint-Martin de Feigneux, veuf de Marie-Anne Chauron (sic), convola une troisième fois, à Rosoy-en-Multien, le 10 février 1733, avec Marie-Marthe Gibert, fille mineure de Guillaume Gibert et Geneviève Bernier, laboureurs de cette paroisse, en présence des père et mère de l’épouse, de Nicolas Lesould, laboureur de la paroisse de Balagni, Jean-Baptiste Brulé, de la paroisse de Raray, Pierre Lavoisier, de la paroisse de Versigni, Antoine Lavoisier, de la paroisse de Taillefontaine, Bernard Gibert, de la paroisse de Mortefontaine, Denis Pousset, laboureur, de la paroisse de Brégy. Marie-Marthe Gibert est fille (née le 29 juillet 1710) de Guillaume Gibert : baptisé à Rosoy-en-Multien le 29 août 1673, fils de Bernard Gibert, receveur, et Anne Queusse, filleul de Claude Gibert et Jeanne Henry, Guillaume Gibert, de la paroisse de Coulomb, épousa au Plessis-Placy (Seine-et-Marne) le 29 juillet 1697 Geneviève Bernier, de cette paroisse. Il est décédé à l’âge de 69 ans environ, à Boullarre (Oise), le 21 mai 1742, procureur fiscal et receveur de la seigneurie de Boullarre, et a été transporté le surlendemain de l’église de Boullarre à celle de Rosoy en présence de Jean-Joseph Lavoisier, laboureur et Finieux (sic), et Guillaume Gibert, laboureur à Vincy. Jean-Jacques Joseph Lavoisier, laboureur, 65 ans environ, époux de Marie-Marthe Gibert, est décédé à Feigneux le 1er mars 1758 et a été inhumé le lendemain.
Du mariage de Claude Louis Gibert et Madeleine Lavoisier est issu Claude Louis Gibert, né au Plessis-Placy le 31 mai 1743, fils de Claude Louis Gibert, receveur de la terre et seigneurie de Beauval en cette paroisse, et de Madeleine Lavoisier, baptisé le 2 juin suivant, filleul de Guillaume Gibert, laboureur en la paroisse de Rouvres, et de Marie-Marthe Gibert, femme de Jacques-Joseph Lavoisier, de la paroisse de Feigneux. Dit Gibert de Neufmontiers, écuyer, laboureur à Neumontiers, hôte d’Arthur Young, il épousa à Paris le 24 décembre 1772 Louise Geneviève Antoinette Dupré, fille de Louis Dupré, dit Dupré de Maubuy, fermier receveur à La Mortière, paroisse de Tremblay, seigneur du fief de Maubuy à Saint-Soupplets en 1752, propriétaire cultivateur à Saint-Soupplets, secrétaire du Roi auprès du Parlement de Flandre en 1754, et Marie de Corbie. Claude Louis Gibert, cultivateur, propriétaire en la commune de Neufmontier, 54 ans, époux d’Antoinette Louise Geneviève Dupré, est décédé à Neufmontier (alias Neufmontiers-lès-Meaux, aujourd’hui Neufmontiers-Chauconin) le 24 juin 1797 (6 messidor an V[5]), décès déclaré par Jacques Alexandre Gibert, cultivateur à Marcilly, 51 ans, et Louis Dupré, demeurant à Soupplets (sic), 54 ans, frère et beau-frère du défunt.
Pour les frères de Claude Louis Gibert, cf. en 1796 les cousins germains de ces élèves de 1786. (Banquet de 1834 ; Comtesse de La Ferronnays née Gibert, Mémoires, Paris, 1899 ; A. Young, Voyages en France ; J. M. Moriceau ;) ; R[egistres] P[aroissiaux] de Rosoy-en-Multien, Saint-Denis de Crépy-en-Valois, Rouvres, Chèvreville, Morienval, Boullarre, Oise ; R[egistres] P[aroissiaux] de Lizy-sur-Ourcq, May-en-Multien, Vincy-Manœuvre, Le Plessis-Placy, Neufmontier, Seine-et-Marne ; R[egistres] P[aroissiaux] de Mortefontaine, Aisne ; Etat civil reconstitué des archives de la Seine ; R[egistres] P[aroissiaux] de Neufmontiers-lès-Meaux, Seine-et-Marne).