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MAGNY Le Hongre

Aux confins de la Brie Françoise, paroisse de l'archidiaconé de Brie, doyenné de Crecy, collateur : L'évêque de Meaux.

MARCHEMOREL (MARCHÉMORET)

dans la Brie Champenoise, diocese & élection de Meaux, parlement & intendance de Paris, doyenné de Dammartin, collateur : L'évêque de Meaux, a 210 habitants (1726). On y compte 46 feux (1709 et ½ XVIIIe). Cette paroisse est à une lieue E. de Dammartin, & 2. & tiers N. O. de Meaux. Son terroir est très fertile.

Toponymie : Dominus Guillelmus de Barris tenet quicquid habet apud Sanctum Patuisium in domanio, preter pedagium et quicquid habet apud Marchié-Moret cum pertinenciis, et quicquid habet in domanio apud Seilli, excepta fortericia (XIIIe [13ème] siècle)

Ancienne seigneurie dépendant au XIIIe siècle de la châtellenie suzeraine d'Oissery. Doyenné d'Acy en Multien (Avant 1640).

Cette paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788.

Lieux-dits :

  • La Folie, La Folie, près Lessart (1499), hameau.

MARRY (MARY-SUR-MARNE)

dans la Brie-Champenoise, diocese & élection de Meaux, parlement & intendance de Paris, doyenné de Gandelu (1363), collateur : L'évêque de Meaux, a 315 habitants (1726). On y compte 69 feux (1709 et ½ XVIIIe). Cette paroisse est à quelque distance de la rive droite de la Marne, à deux lieues N. E. de Meaux, & autant N. O. de la Ferté. Bailliage de Meaux. Seigneur : Le marquis de Renty (1752).

Si le droit de justice du seigneur est inséparable du fief, il est arrivé qu'un fief subsiste sans justice. Le territoire de Mary, durant le XVIIe siècle, appartient aux seigneurs de La Trousse et la haute justice aux seigneurs de Lizy.

PRODUCTIONS : La carrière de Lizy produit des pavés de grès qui sont acheminés au port de Mary.

Bienfaisance :

A son décès en 1724, la marquise de la Trousse lègue 10000 livres au monastère Notre Dame de la Miséricorde à Paris à la charge des services religieux, 200 livres aux pauvres de Lizy, 100 livres aux pauvres de Mary, 100 livres aux pauvres de Cocherel, 60 livres aux pauvres de Crépoil, 40 livres aux pauvres de Rademont et 30 livres par an à Marie DELAFOND de Saint-Ambroise, sa sœur, religieuse de l'abbaye Notre Dame de Meaux.

Lieux-dits :

  • Condé, Condeel (XIIIe siècle), Condé (1834), hameau.
  • La Croix Rouge (1834), lieu-dit.
  • La Montgallet ou Carrière Saint Amand, lieu-dit sur les communes de Tancrou et de Mary sur Marne.
  • Le Calvaire (1834), ferme.
  • Les Carrières (1834), lieu-dit.
  • Les Essarts l'Evêque.
  • Sainte Anne.

Faits-divers :

01 juillet 1499 - Échange entre Louis de La Brunetière, écuyer, seigneur du Vivier, Brétigny, Tancrou, Sancy et Mary, et Anne Godeffroy, sa femme, d'une part, et Antoine Rebours, receveur ordinaire de Melun, d'autre part, de la seigneurie du Vivier qu'ils ont acquise de Guillaume Godeffroy, frère d'Anne, contre quatre pièces de terre à Sucy et huit rentes d'un montant total de 6 l. 17 s. 10 d.p.

30 septembre 1543 - Aimery Drouart, avocat en la Cour de Parlement et au Châtelet de Paris : donation à Aimery Drouart, écolier juré étudiant en l'université de Paris, son fils, de ses droits sur le fief de Condé à Mary-sur-Marne, près Lizy-Sur-Ourcq.

1620-1624 - Prieuré et seigneurie de Saint-Fiacre. — Censives. Terrier des seigneuries de Saint-Fiacre et de Tancrou, dressé en vertu des Lettres patentes obenues en la chancellerie du Palais, à Paris, par M. Pierre Bènard, prieur commendataire et seigneur spirituel et temporel desdits lieux. Censitaires de Saint-Fiacre : Massé Bourgouin, manouvrier ; — Jullien Pouldrier, vigneron à Bobery, paroisse de Boutigny ; — Guillaume Baret, tisserand à Saint-Fiacre ; — Jean Lefebure, tailleur d'habits au même lieu ; — Jean Leloup, laboureur à Vincelle, paroisse de Boutigny ; — Jean Goussard, boucher à Saint-Fiacre, « pour une maison, logis, granges, estables couvertes de thuilles ; courtz, jardins, le lieu comme il se comporte, assis audit Saint-Fiacre, en la rue de Paris, appellé d'ancienneté l'Hostel de la Roue, et de présent divisé en deux hostelz appelez : L'Ours et les Quatre fils Aymon » ; — messire Thomas Travers, curé de Saint-Fiacre ; — maître Charles Feret, contrôleur ordinaire de la maison de Mgr le prince de Condé ; — Geneviève Duclerc, veuve de maître Jacques Jolimois, vivant lieutenant en la justice et prévôté de Saint-Fiacre ; — « Pierre Loysel, maître orphèvre demeurant à Meaux » ; — Claude de Normandin, écuyer, sieur de La Grille, pour 4 travées de bas logis sises à Saint-Fiacre, « montée hors-œuvres sur laquelle il y a un vollet à boujottes » ; — Nicolas Chabouillé fils et héritier, par bénéfice d'inventaire, de défunt maître Gilbert Chabouillé, demeurant à… — Etienne Cimetière, maître chirurgien ordinaire de M. le prince de Condé, demeurant à Paris, pour une maison manable et logeable, sise au faubourg Saint-Fiacre, appelée l'Image Saint-Pharon, etc. — Feuillet 153, Tancrou. Censitaires : Jesson Mortier, marchand à La Trousse, en son nom et à cause de Catherine Henry, sa femme, avant veuve de Jean Rochefort ; — Louis Bacouet, pêcheur à Tancrou ; — Simon Marteau, maçon à Sammeron ; — Pierre Thibault, laboureur à Mary, pour une maison sise en ce lieu ; — Claude Queusse, receveur de la terre et seigneurie de Lizy ; — Pierre Guyot, mesureur et arpenteur à Tancrou ; — Louis Luart, laboureur au même lieu en son nom et comme procureur fondé de demoiselle Alise Loysel, femme de Jean Houdichon, sieur Du Pré, exempt des gardes du corps du Roi, et de M. Barnabé Le Vest, sieur de Rocmont, avocat au parlement de Paris, demeurant en cette ville, rue de la Harpe ; — Antoine Vaillant, maître de la poste de La Ferté-au-Col, en son nom et en celui de Jacques Vaillant, son frère, marchand tavernier à Gandelu ; — noble homme maître René Bauldry, commis au contrôle général des postes de France, demeurant à Paris, rue Saint-Jacques ; — Félix Trouet, tisserand en drap à Lizy-sur-Ourcq, à cause de Huberde Marteau, sa femme.

Marie-Geneviève Chantepie, née le 7 décembre 1724, baptisée le même jour, filleule de M. Vincent Fournier, laboureur en cette paroisse, et de Marie Champoudry, de cette paroisse. Le 20 juillet 1745 à Mitry-Mory, François Nicolas Aubré, âgé d'environ 29 ans, fils de Pierre Aubé, marchand de blé demeurant à Trilbardou, et défunte Jeanne Ronnot, épouse Marie-Geneviève Chantepie, âgée d'environ 21 ans, fille de Claude Chantepie, hôtelier en cette paroisse, et Geneviève Néry, en présence du père de l'époux, de Claude Pierre Aubé, meunier à Annet, son oncle, de Pierre Aubé, marchand de blé à Trilbardou, son frère, de Pierre Nicolas Hannoteau, laboureur à Chambry, beau-frère, de Jean Bigeau, laboureur à Trilbardou, de Jacques Delaire, laboureur à Charny-en-France, Nicolas Baudequin, aussi laboureur à Charny, et autres, et, du côté de l'épouse, de son père, d'Antoine Michel organiste de cette église, son beau-frère, de Me Charles Domont, greffier de la prévôté de Mitry, de Jean Antoine Lepape, maître patissier à Paris, cousin, et autres. François Nicolas Aubé est né à Trilbardou (Seine-et-Marne) le 31 décembre 1715. François Nicolas Aubé est né à Trilbardou et a été baptisé le 31 décembre 1715. Dame Marie-Geneviève Chantepie, âgée de 92 ans et 8 mois ou environ, née à Mitry, canton de Claye, veuve du sieur François Nicolas Aubé, cultivateur, est décédée à Meaux le 8 juin 1817, décès déclaré le lendemain par le sieur François Bernard Aubé, négociant, son fils, et le sieur Isaac Aubé, son petit-fils.
[…] Le sieur François Nicolas Aubé, ancien négociant, 92 ans 2 mois, époux de Marie-Geneviève Chantepie, domicilié en la commune de Neufmontier, est décédé le 7 mars 1808 en son domicile, décès déclaré le lendemain par M. Charles Aubé, négociant, domicilié en la commune de Mary (Mary-sur-Marne), canton de Lizy, 59 ans, et Philippe Isidore Aubé, négociant en la ville de Meaux, 58 ans, tous deux fils du défunt.[…]

1767-1768 — Enregistrement des causes d'audiences portées devant le bailli de Lizy, du marquisat de la Trousse et autres justices en dépendant. […] — maître Jacques Sautreau, prêtre curé de Mary-sur-Marne, contre sieur Jean-Louis Lesourd, marchand à Lisy, au nom et comme légataire universel et exécuteur testamentaire de feu maître Etienne-Louis Rossignol, son oncle, décédé curé de Vendrest : ledit Lesourd condamné à payer au demandeur la somme de 30 livres pour les droits honoraires de doyen, résultant de l'inhumation par lui faite en l'église de Vendrest, de l'oncle du défaillant, titulaire de la cure de Crouy, suivant la fixation portée en l'article 44 du chapitre 4 du règlement général du diocèse de Meaux, arrêté le 27 juillet 1712, etc.

MAUREGARD

dans la Brie-Champenoise, diocese & élection de Meaux, parlement & intendance de Paris, doyenné de Dammartin, cette terre appartient à Mme Voisin, a 258 habitans (1726). On y compte 57 (1709 et ½ XVIIIe). feux. Cette paroisse est à une lieue S. O. de Dammartin, & 4. N. de Meaux. Son terroir est très-fertile en grains. Dame : Mme DESVIEUX née Le COUSTURIER (1753), elle assure un revenu de 600 livres pour l'instruction des filles et le soins des malades à Mauregard. Seigneur : Charles AMELOT (1752).

(! STEIN situe Mauregard sur Dammartin en Goële !)

Lieux-dits :

  • Bunout, Territorium de Busnout (1227), ancien lieu-dit.
  • Chauffour, Chauffours (1554), ancien lieu-dit.
  • Godiot (1838), lieu-dit.
  • La Cave Louise (1838), lieu-dit.
  • Le Bois Briteau, Nemus quod apellatur Briteil, Britel ultra Monciacum (1140).
  • Le Fief Yole (1540), ancien fief.
  • Le Mesnil Amelot est une ancienne dépendance de Mauregard.
  • Le Mont (XIVe siècle), ancien lieu-dit.

Faits-divers :

19 octobre 1563 - Transport moyennant 150 livres par Charles de Billy seigneur de Mauregard près Le Mesnil-Madame-Rance à François Bynet, étudiant en la faculté de Médecine de Paris, de 6 livres de rente annuelle sur 3 quartiers de terre, un moulin à vent et la maison du meunier assis à Vemars-en-France près le bois de Villeron.

24 juillet 1595 - Claire de Saint-André, veuve de Nicolas Le Clerc, conseiller du Roi en la cour de Parlement, sieur du Tremblay, actuellement demeurant en la maison de Jean de Saint-André, chanoine en l'église de Paris, au cloître Notre-Dame, son frère : donation à Marie Le Clerc, femme de sieur de La Pierre, enseigne de la compagnie d'hommes d'armes du Comte du Saint-Paul, et à Anne Le Clerc, femme de Jean Forget, conseiller du Roi en ses conseils d'état et privé, président en la cour de Parlement, ses filles de moitié de la terre et seigneurie de Franconville la Garenne, d'une maison, terres, vignes et bois en la paroisse d'Ablon, de toutes les acquisitions par elle faites au villages et terroir de Tremblay, près Montfort-l'Amaury, du fief des Tombes et Poteries et dépendances situé aux faubourgs Saint-Jacques lez Paris, de portion de la terre et seigneur de Villepesque, près Corbeil, de portion du fief et terre d'Epiais Mauregard au "Mesnil-Madame-Rance" (le Mesnil-Amelot) près Dammartin[-en-Goële], de portion d'une maison à Paris rue des Mathurin, de meubles et de rentes. Au bas de l'acte se trouve l'acceptation de la donation par Marie Le Clerc, femme du sueur de La Pierre et par Anne Le Clerc, femme de Jean Forget.

12 juillet 1665 - Marché entre Jacques Amelot, chevalier, marquis de Mauregard du Mesnil Amelot, seigneur de Carnetin, La Planchette et autres lieux, conseiller du roi en tous ses conseils, premier président en la Cour des aides, demeurant en son hôtel rue Dauphine, et Laurent Gadret, maître couvreur, pour l'entretien et le nettoyage des toits en son hôtel, moyennant 30 livres tournois annuelles.

1753 - Maison de Charité de Mauregard - Fondation. - Copie de la donation par dame Bonne-Madeleine Le Cousturier, veuve de sieur Louis-Philippe Desvieux, demeurant à Paris, rue des Capucines, dame de Mauregard et du Mesnil en France (Amelot), d'une rente de 600 livres, au denier 40, constituée sur les aides et gabelles, au profit d'Eustache-François Le Cousturier, neveu de la donatrice ; ladite donation faite sous la condition expresse d'une fondation perpétuelle, en la paroisse de Mauregard, de deux Sœurs de Charité pour avoir soin des pauvres malades et instruire toutes les filles de cette paroisse, riches ou pauvres, et de quelqu'âge qu'elles soient, sans distinction ; ce qui a été accepté par Louis-Godart Pot, curé, et François-Martin Delamarre, maréchal, marguillier en charge de l'œuvre et fabrique de Mauregard ; - conventions transcrites à la suite de la donation qui précède, passées entre les sieurs curé et marguillier d'une part, et les Sœurs de la communauté de Sainville, en Beauce, pour parvenir à l'exécution de la fondation de madame veuve Desvieux.

23-24 juin 1791 - Lettre des municipalités du Mesnil-en-France (Le Mesnil-Amelot) et de Mauregard (Seine-et-Marne) envoyant quatre délibérations prises par la garde nationale du Mesnil et lesdites municipalités sur l'opportunité de garder la maison de Thierry de Ville d'Avray, commissaire général des garde-meubles de la Couronne et valet de chambre du Roi, à Mauregard, pour empêcher qu'on ne la pille ou que l'on n'en puisse distraire les diamants de la Couronne susceptibles de s'y trouver.

MONTGÉ / MONGEAY / MONTGRÉ (MONTGÉ-EN-GOËLE)

dans la Brie-Champenoise, diocese & élection de Meaux, parlement & intendance de Paris, doyenné de Dammartin, a 470 habitants (1726). On y compte 104 (1709 et ½ XVIIIe). feux. Cette paroisse est à une petite lieue S. E. de Dammartin, & à 2. bonnes lieues N. O. de Meaux. Cette paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788. Seigneur : Le prince de Condé (1752)

La pratique récurente de brigandage exercée par les seigneurs pousse Louis le Gros à faire abattre les remparts des places fortes pour n'en conserver que le donjon des fiefs. Son fils Louis le Jeune, dans la lignée de son père, détruit ceux du château de Montgé au XIIe siècle.

Lieux-dits :

  • Besancy, lieu-dit (1838).
  • Brezé, Le fief de Brezé (1447), La ferme et le fief de Brezé sis au Bas Montgé (1678), ancien fief et ferme détruite.
  • Chanteloup (1838), lieu-dit.
  • Chanteraine, Le fief de Chanteraine assis au Bas Montgé (1711), ancien fief sur les communes de Montgé et de Vinantes.
  • Château. Il a été ruiné en 1140.
  • En Bas, La ferme d'En bas (1838), ferme détruite.
  • Fresnes, Le fief de Fresnes anciennement dit de Jossigny (1548), Le fief de Jossigny autrement dit le fief de Fresne (1557), ancien fief. (Voyez Jossigny)
  • Goële.
  • Jossigny, Jaussegny, Jaceigni (1334), Jausegni (1342), Le fief de Jossegnys (XVe siècle), Le fief de Jossigny assis au terrouer de Monger et Vinantes (1542), Le fief de Fresnes anciennement dit de Jossigny (1548), Jaussegni (1551), L'ostel seigneurial de Jossigny (1556), Le fief de Jossigny autrement dit le fief de Fresne (1557), ancien fief sur les communes de Montgé et Vinantes.
  • La Barre, lieu-dit (1838).
  • La Grande Telliere (1634), maison détruite.
  • L'Arabie, partie du village.
  • La Tuilerie-de-Saint-Jean.
  • La Tuilerie-du-Sépulcre.
  • Le Bouillon, Locus qui vocatur Bouillon (1257), lieu-dit.
  • Le Fief Mallet (1838), écart.
  • L'Enfer (1813), lieu-dit.
  • L'Entredeux, ferme.
  • Le Prince.
  • Les Finets (1699), ancien fief.

Faits-divers :

02 février 1153 - Louis du Broullac, chevalier, seigneur de Montgé et Louise d'Orgemont : contrat de mariage passé en présence et du consentement de Anne, duc de Montmorency, pair et connétable de France, de Madeleine de Savoie, son épouse "avec laquelle ladicte d'orgemont a esté nourrie", de Gaspard de Coligny, chevalier de l'ordre du Roi, seigneur de Châtillon, amiral de France, de Honorat de Savoie, chevalier de l'ordre, comte de Villars, de François, seigneur de Montmorency, de François de La Tour, vicomté de Turenne et des tuteurs de la mariée. Par ce contrat Jacques du Broullac, archevêque d'Arles, frère de Louis du Broullac fait donation à son frère de ses droits sur les terres et seigneurie de Montgé, Lizy-sur-Ourcq, Thorigny et Badonville.

25 octobre 1600 - Jean de Beauvau, et Anne d'Angemies [D'Angennes] : contrat de mariage. Par ce contrat Madeleine d'Epense, veuve d'Aloph de Beauvau, mère de Jean de Beauvau fait donation à son fils de la terre et seigneurie d'Epense et de la terre et seigneurie de Noirlieu (près Dommartin-sur-Yèvre) et de bois près le Vieil-Dampierre, et François d'Angennes, seigneur de Montlouet et Madeleine du Bronllat [De Broullat], sa femme, père et mère d'Anne d'Angennes font donation à leur fille de la terre et seigneurie du Chaton [Vendrest], de la terre et Seigneurie de la "Presle Maunoir", des bois de Montjay, près Lizy-sur-Ourcq, de leurs droits en la terre et seigneurie de Chevry et promettent de donner aux futurs époux, la veille du mariage, une somme de 1000 écus.

17 mai 1613 - François d'Angennes, chevalier, sieur de Montlouet, conseiller du Roi en ses conseils d'état et privé, capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances et maréchal de camp en ses armées et Jacques d'Angennes, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, son fils, demeurant à Lizy-sur-Ourcq : donation à Jean Lamy, secrétaire ordinaire du Roi, demeurant à Paris rue Quincampoix, paroisse Saint-Merry de terre et prés [à Montjay ou Montgé].

12 janvier 1656 - Claude Chomel, ancien conseiller du Roi et trésorier général des Ligues de Suisse et Grisons, demeurant à Saint-Germain des Prés lez Paris, dans les Incurables, paroisse Saint-Sulpice tant en son nom qu'au nom de Pierre Chomel, prêtre, vicaire général de l'évêque de Saint-Flour, son frère : donation à Claude Chomel, écuyer, demeurant rue Saint-Antoine, paroisse Saint-Paul de maisons et terres à Villevaudé, Montjay[-la-Tour], Bordeaux, Claye, Souilly, Annet, Charny, à Messy et aux environs.