GRESSY

Le village

Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est située à deux lieues & deux tiers O. un quart au N. de Meaux, à trois quarts de lieue de la grande route d'Allemagne, sur la rive droite de la rivière de la Beuvronne, vis-à-vis Messy.

Toponymie

Gressiacum (nd.), Gresseium (1172), Gressi (1189), Graissi (v. 1222), Grecy (1565), Grassy (1671).

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Subdélégation : Meaux.
  • Coutume : Paris.
  • Bailliage : Les premières causes à Gressy, les appels au Châtelet.
  • Grenier à sel : Lagny.
  • Maîtrise des eaux et forêts : Paris.
  • Décimateur : Le prieur.
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de France.
  • Doyenné : Claye.
  • Conférence : Claye (nd.) - Fresne (XVIIe siècle).
  • Collateur : L'abbé de Chaage.
Dames, seigneurs
  • Raoul (XIIe siècle).
  • Mme de MAZADE, et en 1783, le comte de Pont de Saint Maurice.
  •  

 

PRODUCTIONS :

MARCHÉS :

DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 7  
1726   32
½ XVIIIe 7  
XIXe   89

La cure

 

PATRON : Saint Denis.

FÊTE :

CURÉS : |

Bienfaisance

Le village

Des usages de pâture à la limite du territoire de la paroisse de Mory.

Cette paroisse a été touchée par les orages de grêle qui ont traversé la France les 12 et 13 juillet 1788.

PRODUCTIONS : Grains, foins. Briques (XIXe siècle).

FOIRES, FÊTES, MARCHÉS (XIXe siècle. NDW) :

  • Saint Jean
  • Saint Denis

La cure

Prieuré-cure, ordre de Saint Augustin, congrégation de France.

Le prieuré a été fondé par le seigneur Raoult (Raous de Graissi en pont de Trie) pour deux chanoines.

En 1189, Guillaume de Cornillon et sa femme Eustache de Gressy approuvent la fondation du prieuré de Gressy, établi par son beau-père Raoul et y en ajoute un troisième religieux.

En 1251, Jacques, prieur de Gressy, est élu abbé de Chaage et le prieuré en devient par là une dépendance.

Lieux-dits de GRESSY

La comtesse de Pons y a fait construire un château qui a été démoli presque entièrement, dont il ne reste plus qu'une partie des communs, appartenant v. 1841 à M. PACHOT.

Il ne reste plus d'autre maison de campagne à Gressy que celle qu'a habité Maquer, démonstrateur au jardin du roi à Paris. Ce savant chimiste y a acquis un terrain bordé par la Beuvronne. Sur le plan du célèbre Le Nôtre, il a dessiné son " Elysée " et planté un jardin d'arbres indigènes et exotiques où serpentent de petits canaux. Vers 1841, le domaine appartient à M. LUBIN qui l'a agrandi et recherche une fontaine d'eau minérale ferrugineuse, dont l'existence a été détournée.

Dans le village, une ferme appartient v. 1841 à M. PLOQUE.?

  • Champ de Compans (XVIIIe siècle), lieu-dit.
  • Champ de la Mare aux Poissons (XVIIIe siècle), lieu-dit.
  • Communes (XVIIIe siècle), lieu-dit.
  • La Beuvronne, rivière. Longnon l'assigne comme limite orientale de l'Isle de France.
  • La Mare aux Loups (XVIIIe siècle), lieu-dit.
  • La Reneuse, briqueterie qui appartient v. 1841 à M. ROËTTIERS DUPLESSIS.
  • La Rosée, hameau sur les communes de Claye-Souilly et de Gressy.
    • La Rosée, maison qui appartient v. 1841 à Mme DESTOUCHES.
  • La Tortue (XVIIIe siècle), lieu-dit.
  • Prérie de Gressy (XVIIIe siècle), lieu-dit.

Moulins de GRESSY

  • Gressy, moulin à eau sur la Beuvronne qui appartient v. 1841 à M. VINCENT.
  • Gressy, moulin à vent (Détruit avant 1841).
  • Le Moulin Rouge, moulin.

Faits-divers de GRESSY

PICOU Antoine. Entré [à l'académie royale de Juilly] le 1er avril 1712, en 6ème en 1712-1713, sorti le 9 novembre 1718 en fin de seconde redoublée, rentré le 13 janvier 1719, sorti le 1er avril 1719 en cours de rhétorique. Absent trois mois et demi du 17 février au 9 juin 1717. Des environs de Juilly. Neveu de Mr Ringuier, son tuteur. Fils de Sébastien Picou, né le 12 décembre 1633 à Saint-Soupplets, y décédé le 30 avril 1700 à environ 67 ans, et de Nicole Bailly, née en 1637, épousée en 1664, décédée à Saint-Soupplets le 25 juillet 1682 à environ 45 ans, Antoine Picou, né le 31 janvier 1676 à Saint-Soupplets, baptisé le 2 février, y est décédé le 26 juin 1702 à environ 24 ans. Il avait épousé le 14 juin 1700 à Marcilly Farre (ou Fane) Ringuier (cf. 1703 et 1738), de la paroisse de Marcilly, née à Gressy le 12 novembre 1672 et baptisée le surlendemain, fille de Charles Ringuier, receveur de Gressy, et de Suzanne Robert, filleule de Pierre Robert et Jeanne Faucheux, qui a déclaré ne savoir ni écrire ni signer, décédée à Saint-Soupplets à l’âge de 30 ans, veuve de feu Antoine Picou, et inhumée le 4 juillet 1702. Du mariage est issu Antoine Picou, né le 24 mars 1701 à Saint-Soupplets, baptisé le jour même, filleul de Denis Picou et de Suzanne Robar. Fermier receveur de la seigneurie de Vincy, il est décédé à Vincy-Manœuvre le 1er février 1787 : le 2 février 1787 Antoine Picou, fermier de Vincy, veuf de Marguerite Prévost, décédé la veille à environ 86 ans, est inhumé à Vincy-Manoeuvre, Seine-et-Marne, en présence d’Antoine Picou, Pierre Thophime Picou, fermier, Charles Picou, marchand épicier à Lizy, Nicolas Henry Picou, marchand de bled à Mary, ses fils, Pasquier Aubry, fermier à Rouvres, gendre, Félix Léopold Gibert, époux de Marie Alexandrine Suzanne, sa petite-fille, Pierre André Prévost, fermier à Estavigny, beau-frère, Antoine Nicolas Jean-Baptiste Prévost, conseiller du Roi, auditeur ordinaire en la Chambre des comptes, son neveu maternel. Antoine Picou, laboureur au Plessis-Belleville, fils de feu Antoine Picou, laboureur au Plessis-Belleville, et de Farre Ringuier, épousa à Messy le 23 février 1734 Marguerite Prévost, fille de Nicolas Prévost (cf. 1756), laboureur, et de Marguerite Trophime Frain, de cette paroisse, en présence de M. Charles Ringuier, président en l’élection de Crépy-en-Valois, cousin germain, de Denis Picou, laboureur à Saint-Soupplets, Nicolas Prévost, laboureur, Pierre Frain, laboureur à Chaouy, Claude Prévost et autres parents et amis. D’où Antoine Picou, né le 13 mars 1735 au Plessis-Belleville, baptisé le surlendemain, filleul de Denis Picou de Saint-Soupplets, et de Marguerite Trophime Frain, femme de Nicolas Prévost, de Messy : il épousa en 1763 Nicole Angélique Gibert (cf. les nombreux représentants de la famille Gibert), et Marguerite Suzanne née le 19 février 1736, ondoyée, baptisée au Plessis-Belleville, filleule de Claude Prévost et de Suzanne Catherine Charlotte Françoise Rhinguier ; elle épousa la même année 1763 Louis Alexandre Gibert. (R. P. de Saint-Soupplets, Gressy, Marcilly, Messy, Vincy-Manoeuvre, Seine-et-Marne ; R. P. du Plessis-Belleville, Oise).