COULOMNE

Le village

Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est à trois lieues & demie S. E. de Meaux, à trois quarts de lieue du grand chemin & une et demie du grand Morin.

Coulommes fait partie, comme Bouleurs, des paroisses qui, ayant des usages dans la forêt de Lubeton, les cèdent en 1228 à la prière de Hugues de CHÂTILLON aux religieuses de Pont aux Dames.

Toponymie

Coulomnæ (n.d.), Fortis domus de Colunmes (v. 1172), Colomes (1228), Colomme (1228), Colummes (1250), Territorium de Columpnis (1284), Coulommes propre Vivarium (1294), Colommes (1405), Colanne (1509), Coulommes en Brie (1580), Colummæ (1657), Coullomme (1757), alias Coulomnes, alias Coulommes, alias Coulomme. Son nom pourrait provenir d'une colonne milliaire qui s'y serait trouvé sur le Chemin Paré.

CIRCONSCRIPTION
  • Parlement : Paris.
  • Intendance : Paris.
  • Subdélégation : Meaux.
  • Coutume : Meaux.
  • Bailliage : Meaux. Justice seigneuriale. Les premières causes à Quincy, les appels à Meaux.
  • Grenier à sel : Meaux.
  • Décimateurs : Le chapitre de Meaux, l'Hôtel Dieu et le curé.
  • Diocèse : Meaux.
  • Archidiaconé de Brie.
  • Doyenné : Crecy.
  • Conférence : Crécy.
  • Collateur : L'évêque de Meaux.
Dames, seigneurs
  • M BOULA (XVIIIe siècle).
  •  

 

PRODUCTIONS : Grains, vins.

DÉMOGRAPHIE
PÉRIODE FEUX HABITANTS
1709 67  
1726   700
½ XVIIIe 67  
¾ XVIIIe 70 250
XIXe   481

La cure

Mairie du chapitre à partir du XIe siècle (Les droits seigneuriaux cens, rentes, lods, ventes, quint, requint sont régis par un receveur.).

La cloche de l'église porte cette inscription : « J'ai été bénite par Mr Jean ROSE, prêtre-curé de ce lieu, et nommée MARIE LAURENT, par Me Jean de SÉTON, chevr de l'orde du Roi seigr de Colommes lieut. des Ges Ecossaises du corps de Sa Majesté, et Marie Marguerite LEMAÎTRE, ve de feu Mre Charles SÉVIN, vivant seigneur de Quincy, conseillr du Roi en ses conseils, Me des requêttes ordre en son hôtel, faite en 1655. »

PATRON : Saint Laurent.

FÊTE : L'Ascension.

CURÉS : |

Instruction

Les descendants de la famille DIEU ont assuré, pour la plupart, la fonction de maître d'école.

Lieux-dits de COULOMNE

Il y avoit quatre fiefs : Valliers, Perdriers, Saint Faron et Cramailles, qui en 1777, appartenoient à M. VALLIERS, au collège du cardinal LEMOINE et les deux derniers au seigneur.

Le château, anciennement un fort n'est plus qu'une ferme qui contient les bâtimens des quatre fiefs et qui appartient V. 1841 à Mme la comtesse de CRENOLLE. Dans la superbe ferme provenant de l'ancien château, et remarquable par ses vastes constructions, se trouve un colombier en forme de tour, et d'une hauteur prodigieuse ; on voit sur la muraille, qu'il a été construit en 1730 ; d'autres prétendent que cette date n'est que celle de la réparation (Renseignements donnés par M. DELIGNY, maire.)

Vers 1841, une petite ferme dans le village appartient à M. JOURDIN, et deux autres fermes qui ont été partagées entre différens particuliers, sont passées dans d'autres communes.

  • Cramaille, — Le fief de Cramailles en la paroisse de Colonne (1509), — Le fief de Cramaille ou villaige de Coulommes en Brie (1546), — Le fief de Cramaille (1672), — Cramaille (1775), ancien fief seigneurial.
  • La Bretagne, hameau.
  • Le Bois Doyen.
  • Le Chemin Paré, — Le Chemin Parré (1784), lieu-dit. Via Agrippa reliant Lugdunum (Lyon) à Bononia (Boulogne sur Mer.) en passant par Jatinum (Meaux) avec sens de circulation qui délimite les territoires de La Lyonnoise et de la Belgique, positionnant par là Coulommes en Lyonnoise.
  • Le Ru Bouton, arrose les territoires de Bouleurs et de Coulommes.
  • Lubeton, — Apud Lubetum (1226), — Apud Lubetun (1226), — Nemus quod dicitur Lubetum (1128), — Nemus quod dicitur Lubeton (1231), — Apud Lubutum (1231), — Nemus situm ad locum ubi dicitur leubetun (1266), — Le bois de Lubetun les Crecy (XVe siècle), ancien bois dans la forêt de Crécy.

Faits-divers de COULOMNE

En 1590, des soldats de la garnison de Meaux tentèrent en vain de prendre le village : ils perdirent deux hommes ; le village fut pillé.