CHOISY en Brie

Le bourg

Dans la Brie Champenoise, cette paroisse est à deux lieues S. E. de Coulommiers, & autant S. de l'abbaye de Rebais.

Le grand chemin appelé le Pâré (Ancien chemin de Meaux avec sens de circulation.), passe à trois quarts de lieue de Choisy, et forme les limites entre cette paroisse, celle de Saint Siméon et celle de Saint Remy de la Vanne.

Meaux coutume (1682) : Audit lieu de Choisy en Brie, en la censive du Seigneur, on ne prend que vingt deniers tournois pour chacun franc, & en la censive du Curé dudit lieu, & autres personnes ayans fief & droit de censive audit lieu, on a accoustumé prendre de droit de lots & ventes pour chacun franc, trois sols quatre deniers tournois. Abbaye qui est de la Prevosté & Vicomté de Paris.

Au XIXe siècle, 150 personnes ont été enlevées par des épidémies de choléra et de maladie pédialgie (Pédialgie : Douleur nerveuse dans la partie supérieure du pied).

PRODUCTIONS : Grains, foins, bois. Une tuilerie a été détruite.

FOIRES :

• 02 février.
• 29 juin.
• 08 décembre.

MARCHÉ : Le samedi de chaque semaine.

La cure

L'église de Choisy est ancienne et en bon état ; elle est un peu masquée par d'énormes piliers. La grande nef est belle ; le grand autel est un des beaux morceaux d'architecture, orné de six belles colonnes de l'ordre corinthien. L'autel de la Vierge est aussi remarquable par quatre colonnes de l'ordre composite, et son tableau antique. L'autel Saint Nicolas est plus simple.

PATRONS : Saint Pierre et Saint Paul.

FÊTES :

• La 3^ème fête de la Pentecôte (Fête patronale.).
• Saint Pierre.

Bienfaisance

Nicolas HATTOT, par son testament olographe du 8 septembre 1629, donne à la fabrique de Coulommiers 786 livres de rente sur l'Hôtel de Ville de Paris, à condition que chaque année, le jour de Pâques après vêpres, le curé et les marguilliers feront assembler les plus anciens et notables bourgeois et paroissiens, pour faire choix et élection de six pauvres enfans des plus pauvres de la paroisse, auxquels les curés et marguilliers donneront 50 livres pour une fois, pour leur faire apprendre un métier, ou aider à marier quelques pauvres filles, si les habitans trouvent bon d'y en nommer aucunes.
Il fait la même fondation dans la paroisse de Choisy, lieu de sa naissance, pour quatre enfans de la paroisse, auxquels les marguilliers de la ville de Coulommiers donneront 50 livres à chacun pour les aider à apprendre un métier, ou aider à marier de pauvres filles, si aucunes y sont nommées, et les marguilliers de Choisy sont obligés d'apporter aux curé et marguilliers de Coulommiers l'acte de leur nommination, quittance des maîtres où ils auront été mis en apprentissage, et des maris et parens des filles qui auront été mariées. Les parens du sieur HATTOT doivent être préférés à Choisy pour la nomination.
Outre cela, le sieur HATTOT donne 60 livres de rente à la fabrique de Choisy pour lui faire quatre services par an, et 120 livres 11 sols à la fabrique de Coulommiers, à la charge qu'elle recevra lesdites rentes, et qu'elle lui fera faire un service tous les ans.

Il y a anciennement un couvent de bénédictins à Choisy. Il est devenu prieuré simple, et a été successivement possédé par trois princes de COURTENAY. Le dernier résigne à M. VAURCAL. M. de SAINT ALBIN, archevêque de Cambray, prieur de Saint Martin des Champs, a nommé à ce prieuré l'abbé de FOUCAUD. Après lui il a été réuni à la mense conventuelle de Saint Martin des Champs, en vertu d'un arrêt du conseil d'état.
Les bâtiments et l'église existent en partie, mais sont changés de nature : ils appartiennent v. 1841 à M. NOTTIN père.

• Bicêtre, — Prior de Bisestria (1513), maison isolée (1839).
• Bois Chaudeau, maison isolée (1839).
• Chambonnois (1222), — Champonneis (1226), — Chambuinois (1265), — Champbugnois (1276), — Locus de Chambognois cum capella constructa et edificata ad honorem beatissime Virginis Marie et sancti Anthonii de Padua (1474), — Le temple appellé le Temple de Champboignaulx (1503), — Champboignoys (1551), — Champbonnois (1787), hameau.
• Champgautier, — Campus Galteri (1188), ancien lieu-dit.
• Chaubosc (1181), ancien lieu-dit.
• Coffery, — S. de Corthferis (v. 1172), — Es mes de Couferri (1250), — Courferis (1250), — Cuferia (XIII^e siècle), — Couffery (1376), — Couferry, Cofferry (1417), — Le fief et seigneurie de Couferry (1539), — Coeffry (1757), — Corfery (1787), hameau.
  • Le Château (1839), lieu-dit.
• Effondré (1839), lieu-dit.
• Etroitefontaine, — Molendinum apud Estroitefontaines (1328), maison détruite.
• Fay, — Le fief du Fay (v. 1540), — Le Fay (1693), ancien fief, hameau.
• Foirée, — Forez (XVIII^e siècle), — Forêt (XIX^e siècle), hameau sur la paroisse de Marolles.
• La Bochetière, — La ferme de la Bochelière (1655), — (1670), La Brochetière (XIX^e siècle), hameau.
• La Bonne Enfance, — Le fief de la Bonne Enfance au terrouer de Cossery et es environs, qui se consistent en plusieurs logis et héritages (1615), ancien fief.
• La Bouloye, hameau.
• La Brosse (1780), hameau et moulin détruit qui appartenoit à M. NOTTIN père v. 1840.
• La Brunotterie (1839), lieu-dit.
• La Cour à Louis (1839), lieu-dit.
• La Courtine (1839), lieu-dit.
• La Croix de Vincennes (1839), lieu-dit.
• La Fontaine Piot (1839), lieu-dit.
• La Fontaine Richon (1839), alimentée par le ru de Vannetin.
• La Frénois, — Le Fresnel (1265), — La ville de la Fresnoye (1401), hameau.
• La Garonterie (1839), maison isolée.
• La Gorde, La Gorde en la parroisse de Choisy en Brie (1639), ancien fief.
• La Grande Borde (1839), lieu-dit.
• La Grande Tremelle (1839), lieu-dit.
• La Maison Cadine, auberge sur la route royale n° 34 réunie à la commune de Saint Remy la Vanne.
• L'Ancienne Tuilerie, maison (1839).
• Le Breuil, Le Breil (1275), ancien lieu-dit aux environs d'Amillis et de Choisy-en-Brie.
• Le Buisson Bailly, ferme non habitée v. 1841 qui appartient à M. LEMAIRE.
• Le Carrouge, — Le Quas Rouge (1780), — La Carrouge (XIX^e siècle), hameau.
• Le Clos au Parré (1839), lieu-dit.
• Le Courtil Baudet (1417), ancien lieu-dit sur les communes de Chevru ou de Choisy-en-Brie.
• Le Courtil de Saint Paul (1417), ancien lieu-dit sur les communes de Chevru ou de Choisy-en-Brie.
• Le Courtil Nageot (1417), ancien lieu-dit sur les communes de Chevru ou de Choisy-en-Brie.
• Le Cuvier (1357), Cuviers (1839), ancien lieu-dit.
• Le Houpignant.
• Le Merger, hameau.
• Le Moncel, hameau et ferme qui appartient v. 1841 à M . MONDOLLOT DES ESSARTS.
• L'Epauche, — Le carrouge de l'Espauche (1509), — La terre de la Plauche (1512), — Locus dictus Laspauche (1520), — La ferme et mestairie de l'Espaulche (1544), — Lepaulche (1563), — La ferme de l'Esposche (1569), — L'Epauche (1724), — L'Epauche (1839), — L'Epanche (XIXe siècle), hameau sur les communes de Chevru et de Choisy en Brie.
• Le Petit Choisy, hameau réuni à la commune de Saint Siméon.
• Le Poteau, hameau réuni à la commune de Saint Siméon.
• Le Ruisseau des Pigeons, passant au N. fait sa jontion dans le Vannetin au bas de Choisy.
• Les Châtelots (1839), lieu-dit.
• Les Deux Maisons, hameau.
• Les Fourneaux (1839), lieu-dit.
• Les Petites Bordes, hameau réuni à la commune de Saint Siméon et maison qui appartient v. 1841 à M. DUMEZ.
• Les Queurses, ferme devenu hameau. La ferme des Queurses appartient v. 1841 à M. CHANTEREAU.
• Les Sablons, auberge sur la route royale n° 34 qui appartient v. 1841 à M. DUPIN.
• L'Hommée, hameau.
• Marolles en Brie, paroisse qui ne possède à son origine qu'une chapelle qui est érigée en succursale de Choisy en 1517 par transaction entre le curé de Choisy, Clément LERICHE seigneur de Marolles et les habitants du lieu.
• Ru de Vannetin. Des sources alimentent le Ru de Vannetin, passant au midi de Choisy.
• Saint Eutrope. Le prieuré de Saint Eutrope étoit situé près l'église paroissiale de Choisy.
  • La Basse Cour, ferme dépendant du prieuré de Saint-Eutrope.
• Saint Quiriace.
• Villard les Massons, hameau.

Les habitans de Choisy, ayant beaucoup souffert des troubles de la Ligue, Henri III, par lettres patentes du mois de février 1578, leur permit de se fermer de fossés, murs, portes, tours, tourelles, et de toutes fortifications qu'ils jugeoient à propos ; de lever sur la communauté jusqu'à la somme de 25000 livres pour faire les dépenses de ces travaux ; ce qui a été exécuté, et dont il reste des vestiges. Le procès verbal de l'entérinement des lettres patentes du roi est du 1^er mai de la même année. Il subsiste encore une porte. On voyoit, il y a environ 80 ans (v. 1760), les murs de deux autres portes et les ferremens des ponts-levis. M. Nottin a fait abattre la porte du fort, et la salle d'audience qui étoit dessus, de l'ordre du propriétaire qui a acquis le domaine de Choisy ; et le prix des matériaux a été distribué aux indigens : cette porte du fort étoit nuisible au passage.